Chapitre 28

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« T'es tellement belle...

- Qu'est-ce que tu racontes ? susurra-t-elle tandis qu'il continuait d'embrasser amoureusement ses lèvres.

- Tu sais pas depuis combien de temps je rêve de faire ça...

- On était en train de s'engueuler je te rappelle...

- Bah ce n'est plus le cas. »

Les douces lèvres du jeune garçon glissèrent des siennes pour se retrouver sur sa mâchoire, son cou puis son épaule. Elle laissa un faible gémissement lui échapper quand il se rapprocha d'elle au point qu'elle pu sentir une bosse naissante contre sa hanche et un soupir sortit à son tour de ses lèvres.

« Taehyung...

- Je veux te faire gémir Charlie, je veux entendre mon nom sortir de tes jolies lèvres quand je te ferais voir les étoiles...

- T'es un vrai con. »

Et pourtant elle l'aimait, lui et son caractère de merde, et elle aimait son corps.

« Je sais, » dit-il en lui adressant son plus adorable sourire.

Il retira à son tour son t-shirt, et la jeune fille fut complètement hypnotisée par la finesse des traits de ses muscles. Certes, Jungkook avait des pectoraux et des abdos bien mieux dessinés, ça ne faisait aucun doute, mais elle aimait aussi beaucoup ce qui s'offrait à son regard. Ses doigts glissèrent lentement le long de ce corps qu'elle désirait d'une façon qui la dépassait complètement, et ce fut à son tour de venir sceller leurs lèvres. Lui, il fut surpris qu'elle se montre si consentante, il était convaincu qu'elle le rejetterait, car après ce qu'il lui avait fait subir des semaines durant, c'était tout ce qu'il méritait. Il ne voyait pas cela comme une preuve du fait que Charlie ne pouvait pas lui résister, mais bel et bien comme une preuve qu'elle avait le cœur assez charitable pour lui pardonner la moindre de ses conneries, et ça parce qu'elle l'aimait autant que lui l'aimait. Ils s'embrassaient avec une ardeur peu commune, les langues avaient entamé un véritable combat acharné, se cherchaient, se trouvaient et s'aimaient. C'était un baiser brutal et doux, à peine descriptible, et qui réveillait aussi bien le bas-ventre de Charlie que celui de son amant.

Leurs mains se baladaient, leur peau les brûlait sous ces tendres touchers, une fine couche de sueur avait commencé à les couvrir quand elle avait tenté de le semer pour rentrer et désormais, cela les rendait encore plus désirables aux yeux de l'autre. Finalement, Taehyung défit la ceinture de sa voisine avant de glisser une main tremblante d'un désir fougueux dans son propre jean. Il y fouilla un instant avant de froncer les sourcils.

« Merde, j'ai pas racheté de préservatifs, souffla-t-il.

- Tu te fous de ma gueule ? demanda Charlie d'un ton outré. Alors déjà je cède à tes putains d'avances de merde, et en plus ça aura servi à rien parce que de toute façon on pourra pas aller jusqu'au bout ? »

Elle espérait céder cette nuit et être enfin libérée de l'emprise qu'il avait sur elle : ils baisaient, puis ils redevenaient des inconnus l'un pour l'autre. C'était aussi simple que ça, non ? Ainsi elle pourrait sortir avec Jungkook sans regarder Taehyung. Elle voulait simplement se libérer de ses désirs.

« Déçue ? s'enquit malicieusement Taehyung.

- Putain tu me fais chier, tout me fait chier, j'ai tellement honte de moi, j'oserai plus jamais parler à Jungkook, il va...

- Eh, la coupa Taehyung.

- Quoi ?

- C'était une blague, sourit-il en tirant de sa poche un emballage qu'elle reconnut comme étant le préservatif. Charlie, je t'aime vraiment, pas comme les autres filles avec lesquelles je l'ai fait... je connaissais même pas leur prénom de toute façon. Toi tu es tellement plus spéciale.

- Je sais que c'est des conneries mais je m'en fous, j'en peux juste plus de tout ça. »

Elle attrapa entre ses doigts maigres le col du t-shirt du jeune châtain qui se laissa faire avec un sourire attendri. Si elle ne la croyait pas, tant pis pour l'instant, elle finirait par comprendre. Le baiser reprit, langoureux, exquis pour chacun des deux partenaires, et tandis que leurs mains découvraient la personne qui leur causait tant de frustration depuis des semaines, les deux amants firent se rejoindre leur bassin de façon sensuelle, lascive.

« Tae, j'ai pas que ça à foutre, susurra la Française. Dépêche, qu'on en finisse.

- Je veux te faire l'amour Charlie... »





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Je sais, je sais.

C'est totalement absurde. XD


Amour insoupçonnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant