KATSUKI X READER : INCONNUE À L'ÉQUATION.

Une héroïne.

Tu étais là, à l'entrée, dans ton bel uniforme. Il t'allait comme un gant... quoi que te serrait un peu, peut-être allait-il s'adapter à ton corps et tu n'aurai pas besoin d'en demander un autre ?

Une feuille estivale vient te caresser la joue, les températures japonaises étaient assez semblables aux françaises...

Rassure toi tu es japonaise bien sûre ! Tu as passée toute ta vie ici ! Mais tu avais des origines françaises venant de tes deux parents, du moins tu pensais. En ce moment tu n'étais plus sûre de rien.

Un élève sauvage apparaît : C'est le fameux guide qu'on t'avait promis !

On va pas se mentir ! À la seconde où tu l'avais vu tu pensais qu'il essayait de survivre à deux jours de nuit blanche. Ce mec semblait avoir ton âge mais était plus cernée que un trentenaire !

N'empêche cet air fatigué ne le rendait pas exceptionnellement moche comme si ça lui allait bien.

??? – ...Tu es (T/N) c'est ça ?

(T/P)– Ouais c'est moi, et toi tu es ?

??? – Shinsou Hitoshi.

Il t'emmène faire le tour et tu remarque très vite qu'il se contente de te dire le minimum possible. En bref, il voulait pas causer avec toi.

Cependant, curieuse, tu voulais  lui poser des questions alors qu'il t'emmène un peu partout dans le lycée depuis déjà une bonne demie heure. Tu surpasse ta gêne et l'aborde.

(T/P) – Dis Shinsou..?

Tu ne savais si tu faisais bien et tu continua en entendant un "Hm?" De sa part.

(T/P) – T'es un mec de ma classe..? Si oui pourquoi tu fais le guide ? Je crois bien que c'était Aizawa-sensei qui devais le faire, non ?

Shinsou – ... Disons que je suis le larbin du prof et qu'il avait sûrement la flemme de le faire... Comme d'hab' quoi.

Il pris une légère pause.

– Et pour l'instant, je ne suis pas dans ta classe.

(T/P) – Hein ? Pourquoi ?

Shinsou – Eh... Je ne vais pas te raconter ma vie non plus ! On avait fini la visite, De toute façon on se reverra...

Il t'avait planté devant la porte de la salle 1-A sur ces mots.

Tu entendis du bout du couloir un sarcastique " Bonne chance dans ce bordel, (T/N)." de sa part.

Dans quoi tu t'embourbais ?

Bêtement, au lieu d'attendre que le stress qui te prend d'assaut s'en aille, tu frappes à la porte directement et tu regrette aussitôt.

– Pourquoi je suis aussi con ?

En entendant un "entrez" tu poussais la porte.

Tout le monde voit ta tête dans l'entrebâillement, tu essaie d'avoir l'air cool... avec peine ?Tu te sentais toute pétrifiée.

Aizawa – Voilà la nouvelle recrue dont je parlais... Vas-y, entre.

Il te faisait signe de la tête, tu avais déjà vu le prof avant et tu n'étais pas choquée de le voir dans un sac de couchage avec un Caprisun près de la bouche.

Tu avance et te met face à tout le monde, tu analyse les visages... Y'avait de ces têtes quand mêmes...

Tu repère au devant de la classe un nain d'un mètre quinze maximum qui te guette comme un bout de viande, sans-gêne.