La vente aux enchères

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C'est le soleil de Florence qui m'accueille ce matin, ma bonne humeur avec.
Je commence cette belle journée par un brunch que j'ai commandé quelques minutes avant.
Ensuite, je me détends dans la baignoire et ne voit pas l'heure qui passe.
Cooper débarque, à son habitude, sans prévenir.
J'attrape aussitôt, ma serviette et plisse les yeux, en colère.
- Tu ne sais pas frapper avant d'entrer? Grogné-je.
- Je sais juste te surprendre en serviette. Plaisante-t-il, sans, cette fois-ci, détourner du regard, en prenant même le plaisir d'admirer mes cuisses nues, et mordille sa lèvre inférieure.
- Sale pervers! Crié-Je, en tentant de lui donner des coups.
Mais alors, qu'il essaye en vain, de les esquiver, nous trébuchant ensemble et nous nous retrouvons au sol, corps contre corps, moi au-dessus de lui.

La chute m'a fait perdre ma serviette.
j'oblige ainsi, Cooper à ne pas relever la Tête, de peur qu'il voit mes parties intimes.
Il lève alors ses yeux au plafond, et je prends cette occasion pour la chercher à tâtons.
- Tu me fais bonder, tu sais. Grogne-t-il.
Par réflexe, je regarde alors cette bosse qui durcit dans son jean.
Je rougis et l'ordonne de quitter ma chambre.
La colère prend le dessus et je grogne en heurtant quelques meubles.
Je ne suis pas en colère contre lui, mais contre moi-même car je viens de réaliser que moi aussi j'ai envie de lui...

                                    🛁🛁

Deux heures après cette mésaventure dans la salle de bain, Cooper et moi sommes invités à une réception, organisée par la compagnie Gucci.
Cette réception n'est bonder que de personne ayant un statut important dans la société italienne, et de quelques milliardaires provenant d'autres pays.
Les femmes étaient tirées à quatre épingles, portant des robes hors prix, ainsi que des bijoux en or ou en diamants qui leurs ont dues coûté quelques fortunes.
Je me culpabilise, en voyant ma tenue professionnelle de secrétaire et me sens transparente lorsque je passe devant eux. sauf les beaux yeux de Cooper qui ne me lâche pas, à croire qu'il me surveille de temps à autre, tout en discutant avec ses collègues, partenaires et confrères.
La minute d'après, il m'appelle pour participer à leur conversation.
Je m'approche stressée, du groupe, d'un pas nonchalant. Cooper tente de me rassurer en posant ses long doigts sur mon dos.
Ce contact me fait de l'effet et sa présence, qui est à l'origine de ce stresse incontrôlable.

- Je vous présente Kendla, mon bras droit. Rit-il.
-Matthew, son confrère et son ami de fac.
-Jeremy, son coloc' de coeur.
Ce dernier lui lance un clin d'œil et nous rions en éclat.
- Billy.
- Enchantée. Ajouté-je.
Mais notre conversation n'ira pas plus loin puisque c'est un homme ayant un look assez original qui ordonne le silence dans la salle, du haut de la balustrade, afin d'attirer notre attention.
- Mesdames, messieurs, que la vente aux enchères commence. Annonce-t-il, dans le micro.
Des applaudissements se fait alors entendre, et un rideau se lève, laissant place à des sacs Gucci hors prix.
- Tu vas acheter ça? Murmuré-je, en me penchant vers Cooper.
- Non. Je compte acheter une part de l'entreprise. Dit-il, en me lançant un clin d'œil tandis que les autres commencent déjà à annoncer leur prix.

- huit cents cinquante millions euros! S'exclame Cooper, suite à de longues altercations des prix.
- c'est bon, pour huit cents cinquante millions d'euros. La vente aux enchères est clôturée! S'exclame l'homme, en tapant un marteau en bois sur la table, comme font les juges pour une opposition.
La foule se dissipe ensuite, et je vois Cooper fier d'avoir gagner la vente.
- Te revoilà. S'exclame une voix féminine, douce et suave.
Il s'agit d'une jolie blonde qui a une taille fine, à croire qu'elle a fait de la manequinat toute sa vie. Son regard ne quitte pas celui de mon cher patron, qui prend le plaisir de lui dévorer des yeux.
Oh! Espèce de coureur de Jupon! 

Celui-ci lui baise la main, avec un sourire au lèvre.
- Toujours aussi charmante, Sarà.
- Toujours aussi beau. Répond-elle, avec un petit accent, qui me rappelle brièvement ma voisine italienne.
Cette échange me rend tellement mal à l'aise que j'évite de les regarder.
- Comment se passe la compagnie?
- Maintenant que tu fais partie des nôtres, je peux t'avouer qu'elle marchera mieux.
- Je l'espère bien. Mes actions comptent beaucoup.
- Voyant Cooper, tu es multi milliardaire!

Comme si cela n'était pas évident.

Leur jeu de regard continue toujours et me fout les nerfs, que je décide, d'attendre Cooper dans la voiture.

Ce dernier arrive une demi-heure plus tard, toujours avec elle dans ses pattes.
Elle me gonfle.
Et sa façon d'attirer mon patron me fout les boules.
Un creux se forme dans mon ventre et je grimace lorsque je les vois s'approcher de moi, main dans la main.
- Je te congédie cette après-midi, Kendla. Repose-toi, prends mon jacuzzi, détend-toi. Je reviendrai d'ici quelques heures.
Il me lance un clin d'œil et s'en va avec la belle et jolie Sarà, me laissant dans le range roover, grincheuse.
J'aurais préféré qu'il rentre avec moi...

Je te déteste CooperOù les histoires vivent. Découvrez maintenant