Je me déshabille à mon tour et nous nous joignons dans la douche.
En passant le pommeau sur son corps je frôle mes doigts sur sa poitrine. Lui il masse mes seins et me regarde de ses yeux émeraude.
Après qu'il ait fini ce massage mammaire, je replace le pommeau au-dessus de ma tête.
Il s'accapare de mes lèvres et me plaque sur le mur. Une poussée d'adrénaline surgit de mon corps, et nos baisers se font de plus en plus violant et bestial.
Je gémis entre deux langoureux baisers, pour récupérer ma respiration sous l'eau vaporisant.
Il soulève ensuite mes jambes et sans préliminaires il enfonce son sexe en moi.
Je pousse un cri de douleur. Une douleur que j'adore et qui envoie des décharge électrique à mon corps.
Il me laisse une minute pour me reprendre et donne des coups de reins qui deviennent de plus en plus intenses et qui suivent le mouvement de nos langues.
Je pousse des gémissements à chaque coup et sens son buste pressé mon clitoris.
Qu'est-ce que c'est bon!
Il lâche ensuite, une jambe et soulève l'autre, de façon à ce que mon corps soit en diagonale.
Il avance son corps et reprend ses coups de rein qui se finissent jamais et qui m'envoient que des décharges et des bouffées de chaleurs.
Je ne m'accroche plus que sur le paroi de la douche et explose en même temps que lui, dans un profond orgasme qui dure plus de cinq minutes.
Cela ne l'empêche tout de même pas de continuer ses coups de reins, créant un bruit bizarre sous l'effet de l'humidité, de la vapeur et de notre semence mélangée.
Mais c'est un autre orgasme moins intense, qui me parcourt le corps. Celui-ci est plus courte et je mordille la main de Cooper, qui gémit face à ce que je lui ai fait.
- Ne recommence plus ça. Gronde-t-il, en se retirant.
Je souris intérieurement et nous sortons de la douche. Heureux.Je me mets sur mon quatre vingt pour la soirée de ce soir.
Je lui ai annoncé plus tôt dans la soirée que je serais accompagné par Billy, car il me l'a proposé avant lui.
Un vague regret et colère traverse ses yeux mais il tente de se contrôler pour ne pas exploser une nouvelle fois.
- T'es magnifique. Commente-t-il, son corps appuyé sur le cadre de la porte.
Je pivote pour lui montrer ma perfection et ris comme une enfant.
Il attrape ainsi mon poignet et dépose un léger baiser sur mon front.
- Tu es à moi. Rien qu'à moi. Fait-il, sous un sourire craquant qui me fait tomber à en mourir (au sens figuré).
Je m'agrippe alors sur son épaule et nous y voilà dans un langoureux baiser.La minute d'après, je l'attends dans le hall d'entrée, en compagnie de Billy qui n'est pas très ravie de se trouver chez lui. Si ça ne tenait qu'à moi, il n'aurait même pas poser ses pieds ici.
Quant à Cooper, lui non plus n'apprécie pas sa présence. Il se prépare même assez rapidement pour surveiller si les mains baladeuses de Billy s'attardent sur moi. Mais Billy reste calme et posé, il ne veut pas encore une fois, recevoir un coup de poing en pleine figure.Une fois sur le lieu du défilé, je vois de chic et magnifique femme avec leur mari, portant des perles à leur cou.
- Tu peux disposer maintenant, Cooper. Elle est mon invitée, n'oublie pas. Réclame Billy qui remarque que Cooper est à mes côtés, ses mains posées sur ma taille.
À ces mots, Cooper s'éloigne de nous, tout grognon et se dirige vers le buffet où la serveuse commence à l'aborder.
Il est sérieux là? Pourquoi est-il beau comme un Dieu? Pourquoi faut-il qu'il ait tant d'effet au femme?
- Pauvre gamin. Crache Billy, à son attention.
- On se calme.
Je lui fais descendre d'un cran et il revient à moi.
- Tout es sale en lui. Il est le chat noir de sa famille, on dit. Crache-t-il, encore une fois.
Je l'entraîne alors, loin de Cooper pour éviter qu'il ne dise encore du mal sur lui.- Excuse-moi, Kendla. Je me suis très vite emporté. lorsque j'ai vu qu'il a déposé ses mains sur ta taille ça m'a mis hors de moi. Personne ne te touche.
- Tu n'es pas mon copain, Billy. Lui rapelé-je.
- Pas encore. S'exclame-t-il, d'un sourire narquois alors que nous nous servons sur un autre comptoir.
Billy commence à m'agacer avec ses sous-entendus qui n'en finissent jamais.
Je me détache alors de lui et m'isole dans un coin, profitant de l'instant pour observer quelques œuvres d'une quelconque styliste.- Celle-ci c'est ma préférée. Il m'a fallu un temps fou pour la réaliser. Commente une voix féminine, derrière moi.
Voyons mon regard interrogateur, la dame âgée d'une cinquantaine d'année, se présente.
- Jennifer Delaforêt, la styliste de cette œuvre.
La française me tend la main, que je prends sans hésiter.
- Kendla White, secrétaire de Monsieur Johnson.
- Oh! Cooper! S'exclame-t-elle, comme si cela fait belle lurette qu'elle le connaissait.
- Euh... oui. Vous le connaissez ?
- J'ai connu sa mère. Avant cette sombre tragédie. Et je le connais également!
- Tragédie ?
- Vous ne saviez pas? Elle est morte, assassinée.
Je ne connais rien de sa famille, madame Delaforêt.
- Ça m'étonne qu'il ne t'ai pas raconté. Sachant que vous étiez assez proche dans mes souvenirs. Ajoute-t-elle.
- Vous me connaissez?
- S'il te plaît, tutoie moi Kendla! Rit-elle. Je connais tout l'entourage de mon neveu.
- Neveu?
Mes questions sont de plus en plus bêtes.
- Je suis sa marraine. Rit-elle, encore une fois.
Marraine ?
C'est drôle parce que je suis très proche de lui mais je ne connais rien de lui.
- Cooper ne m'a jamais parlé de toi.
- J'étais quasi absente. C'est mon ex-mari qui était donc sous sa garde. C'est étrange qu'il ne t'ai pas parlé de moi. Dit-elle, déçue.
- Cooper était du genre mystérieux, il n'aimait pas exposer sa vie à vrai dire.
- Oh! Pourtant si c'était pour exposer la vie des autres, il était le premier à me raconter! Tu étais son sujet de discussion favorite, à l'époque. Rit-Elle. Il était amoureux de toi et c'était très drôle de le voir comme ça. Il me suppliait de le laisser dormir chez ton frère tous les Samedis juste pour te regarder dormir.
Cette fois elle éclate de rire alors que moi je rougis face à cette révélation.
Je n'ai donc, pas rêvé...
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Je te déteste Cooper
RomanceCooper s'installe dans la salle, alors que toutes les autres filles le balaye du regard. Lorsque son regard croise le mien, je ne vois que du mépris et de la haine. Je le déteste. Je le hais, lui qui est assise sur l'une des grades en compagnie de...