Je te déteste Cooper

Hot night

Je me dirige vers son bar et me sers une bouteille de champagne pétillante.
Le climatiseur allumé, je m'assois sur la chaise en cuire, pressant la peau nue de mon cul, non couvert par le maillot de bain.
Malgré le décor, je n'arrive toujours pas à me détendre. Mes pensées c'est Cooper qui l'occupe. Sa façon dont il m'a laissé tomber dans cette voiture pour partir dans les bras de cette petite peste.
C'est vrai qu'elle est dix fois plus belle que moi. Me culpabilisé-je.
Mais pourquoi suis-je dans cette état ?
Je ne peux pas tomber amoureuse de lui!

J'avale en une gorgée le champagne, et retire le peignoir, qui a caché mon super maillot deux pièces.
C'est plus fort que moi de penser à lui que je cherche un moyen pour me distraire.
J'allume alors, la radio et plonge mes pieds dans le récipient bouillonnant, jusqu'à pouvoir me relaxer.
Au bout de quelques secondes, mes muscles se détendent, ne pensant plus à rien, et je parviens à plonger dans un profond sommeil sous la pression de l'eau, qui me fait un bien fou.

La musique s'arrête, l'eau cesse de bouger entre mes jambes et une main caresse mes cheveux.
- Kendla. Murmure une voix masculine, d'une manière très douce que j'aimerais qu'il m'appelle encore et encore.
Je bourdonne quelques mots incompréhensibles sans pour autant bouger.
Les longs doigts se positionnent alors, sous mes seins et m'extirpent de l'eau.
Il soulève ensuite mon corps, et m'accroche à son cou. Je profite de son odeur lavande, ainsi que ses muscles à travers sa chemise blanche.
Il me dépose légèrement sur son lit, et le sommeil me replonge vers d'autre rêve.

Lorsque je me réveille pour la deuxième fois, c'est le corps de Cooper qui se colle au mien.
Ses bras s'enroulent fermement à ma taille, et ses pieds emprisonnent ma jambe.
Cette position très intime et agréable, me rend mal à l'aise. son souffle chatouille mon cou et je pousse un léger rire.
En me tournant face à lui, j'observe son doux visage endormi, dévoilant toutes traces de fatigue. Mes doigts caressent ses traits et descendent vers ses paupières clauses.
Sa respiration devient alors plus rapide, et je stoppe aussitôt mes caresses, de peur qu'il se réveille.
Quelques minutes plus tard, l'envie de le toucher me regagne.
Je frôle ainsi, ses lèvres en me mordillant la lèvre inférieure.
- Je te déteste Cooper. Lui murmuré-Je à son oreille.
Erreur.
Ses pupilles dilatées immobilisent les miennes, et sans que je m'en aperçoive, sa main gauche attrape mon visage.
La panique et la gêne parcours mes yeux.
Sait-il que je l'ai caressé à son insu?
C'est son regard fiévreux qui me le confirme.
Mais je n'ai plus eu le temps d'analyser son visage car ses lèvres rejoignent les miennes, et nos langues se croisent.
Je réponds à son baiser en suçotant sa lèvre inférieure puis sa langue sucrée et mentholée.  La minute d'après, il me soulève et me place sur son buste.
Ses doigts parcourent mon dos nus, provoquant des décharges électriques à mon corps. Ses baisers s'aventurent sur mon cou, et ma clavicule.
- Je vais te faire haïr, encore plus. Grogne-t-il dans mes cheveux.
Il mordille alors, ma peau  sans faire attention à mes gémissements, et monte ses caresses vers ma poitrine.
Mes tétons pointent à travers le tissu du maillot, et il a eu l'audace d'en mordre un. Le suçant avec le tissu du maillot.
Sur le coup, je pousse un cri de plaisir et relève ma tête en arrière.
- Tu vas me haïr, bébé. Grogne-t-il, en passant ses doigts dans ma culotte, déjà humide.
Je m'accroche alors à ses cheveux pendant qu'il malaxe mon clitoris qui enfle, sous l'effet de ses caresses.
Les mouvements de ses doigts s'accélèrent alors qu'une chaleur chaude et quelques petites décharges se forment dans mon bas ventre. La pression devient de plus en plus intense, ce qui me mène à onduler automatiquement, mes hanches, suivant la cadence du plaisir sexuel.
Je m'accroche à son visage et gémis jusqu'à ce que j'explose.

Voyant que j'ai été satisfaite de ce court préliminaire, il arrête alors ses mouvements et embrasse mon front, puis mordille mes lèvres.
Je pose ainsi, ma tête sur sa poitrine et le regarde dans les yeux.
Tout ça, il le fait à toute les filles qu'il chope dans son lit. Il ne faut pas que je tombe dans ses filets.
- Tu n'es pas mon genre, Cooper. Je veux que ce moment intime soit notre premier et dernier. Évitons que cela ne se reproduise. Chuchoté-je.
- Ne t'inquiète pas, bébé. Dit-il, en donnant le dernier baiser de la soirée.
- Je te déteste, toujours. Ajouté-Je, avant de plonger dans un profond sommeil, dans ses bras.