Aujourd'hui c'est le départ pour Paris.
Le Jet privé de Cooper s'est stationné non loin de l'aéroport et une équipe nous attend, impatiente pour décoller.Muni d'un foulard qui enroule ma tête et d'une paire de lunettes de soleil, je marche près de Cooper, la main dans la main.
Quelque murmure se fait entendre lorsque je passe devant l'équipe, et deux ou trois femmes tentent de me dévisager.
- Est-ce une nouvelle actrice? Murmure une des hôtesses à sa collègue.
« Non. Sa nouvelle secrétaire, tout simplement. » Répond-Je, intérieurement.
Mais je n'arrive pas à entendre la réponse de la deuxième hôtesse puisque je suis déjà dans l'avion et maintenant, préoccupée à admirer le design.
Le monde de luxe me surprendra toujours.Cooper enroule ses bras sur ma taille et arrache de ses dents, mon foulard pour baiser le creux de mon cou.
J'émets un gémissement pile au moment où le pilote fait irruption.
Rouge de honte, je m'éloigne aussitôt du corps de Cooper, qui lui, ne semble pas être gêné face à la situation.
Encore moins, le pilote.
- Luccianí! S'exclame-t- il, en se jetant dans ses bras.
- Amico mio ! Rit ce dernier.
- Toujours heureux de voyager en ta compagnie !
- Toujours heureux de te voir avec de belle compagnie. Qui est cette charmante fille?
- Cette jolie femme? C'est Kendla.
Cooper me tire par les mains, et je lance un sourire amical à Luccianí.
Il me dépose ensuite, un baiser sur la joue, assez proche de ma bouche d'ailleurs, juste pour montrer au pilote que je ne suis pas tout simplement une « charmante fille », mais une charmante fille qui fait quelque chose d'autre avec lui.
Conclusion, qui lui appartient.
Le pilote capte aussitôt, et nous laisse seul, pour rejoindre son poste avant d'ajouter un :
- Bon voyage, les amis! Amusez-vous bien. Toujours avec le sourire.Au bout de trente minutes de vol, les hôtesses apparaissent, des boissons à la main.
J'évite l'alcool depuis la soirée un peu trop arrosée d'hier soir , et préfère boire du coca cola.
J'ai tellement bu que mes souvenirs ne s'est arrêté qu'au moment où j'ai échangé quelques baisers avec Cooper. Je lui ai demandé ce qui s'est passé après cela, et selon lui, j'étais extrêmement épuisée que nous avions dû quitté la soirée bien avant que Sarà annonce la grande nouvelle à son public.
Je me suis donc, excusée auprès d'elle ce matin, et elle a accepté mes excuses de sa voix douce, en me souhaitant en même temps un excellent voyage.En Italie j'ai fait des rencontres, j'ai découvert le monde des riches, j'ai goûté à de nouvelles choses, mais je n'ai pas du tout avancer sur le plan professionnel.
Cooper sort alors, des dossiers de sa petite valise et me ramène à la réalité.
- Nous resterons à Paris un peu plus longtemps qu'en Italie. Tu n'aurais plus le temps de fuguer au petit matin pour faire du shopping, encore moins de papoter avec mon entourage. Je te laisse consulter ses dossiers.
Il me tend les dossiers en question, et je les feuillettes.
Il s'agit d'un contrat de vente avec un quelconque bailleur parisien dont je dois fixer un rendez-vous chez un notaire, d'une liste de produits qui doivent sûrement arriver cette semaine dont je dois faire l'inventaire, et de tas de lettres dont je suis dans l'obligation de répondre.
Ouh là! S'exclame ma voix intérieure.
- Je te déteste, toujours. Murmuré-je.
Il rit à ma plaisanterie et dépose un baiser sur mon front.
France, ParisParis, ville des lumières! Paris, ville de la mode! J'arrive !
Cette fois-ci nous prenons pas un hôtel. Cooper a déjà son propre appartement dont il en est le propriétaire.
L'appartement est traditionnellement parisien, du style hausmanien. D'après ce que j'ai entendu dire, ces types d'appartements sont destinés qu'aux personnes plus ou moins aisées et cela ne m'étonne point. L'extérieur de l'appartement est couvert de belles sculptures assez fascinantes.
Le seul hic de cette appartement, c'est qu'il n'y a qu'une seule chambre et qu'un seul lit. J'imagine que nous allons devoir dormir ensemble.
Merci Cupidon! Râle mon cerveau, alors que mon coeur danse déjà la bachata.
- Je vais prendre ma douche. Ajoute Cooper, en insistant son regard sur moi.
- Non. M'exclamé-je.
Il commence à déboutonner sa chemise qui dévoile ses quelques heures de séance de musculation.
- Allons-y, bébé...
- Non, je dois déballer les affaires.
Je m'éclipse alors, de la pièce et récupère les valises que l'on a laissé sur le pas de la porte.
Pas question de voir le sexe de mon patron.
Ça serait malsain de ma part et pas très professionnel.
- T'es nulle Kendla. Râle-t-il, en allumant le robinet.
Je ris seule dans le hall d'entrée.
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Je te déteste Cooper
RomanceCooper s'installe dans la salle, alors que toutes les autres filles le balaye du regard. Lorsque son regard croise le mien, je ne vois que du mépris et de la haine. Je le déteste. Je le hais, lui qui est assise sur l'une des grades en compagnie de...