Souvenir

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Ce matin, je sens les courbatures souffrir mon postérieur, au moment où je me retire du lit, me résumant ce qui s'est passé hier soir.
Les courbatures ne sont pas les seules indices de la soirée!
Une tâche rouge marquant la fin de ma virginité salit le drap blanc, et tente en vain, de recopier le drapeau japonais.
« Je vais le nettoyer dans la matinée, après l'archive des lettres. » Me dis-je, en me couvrant de la chemise de Cooper.

Je profite du moment où il s'endort pour occuper la seule de bain.
Trente minutes plus tard, il s'est déjà réveillé et me dépose un baiser à l'extrémité de mon épaule.
- Tu vas bien, bébé ?
- À merveille. Réponds-Je, toute souriante et de bonne humeur.
Il me prend ensuite, par la taille et m'embrasse.
- Et là? Demande-t-il, en titillant mon clitoris qui est plus érogène que d'habitude.
Je gémis face à ce contact, et il me pousse sur le lit, sans se gêner à détacher ma serviette.
Il prend son temps pour admirer ce corps nu qu'il a torturé de plaisir la nuit dernière, sans hésiter à se lécher les babines comme si j'allais être son petit déjeuner du matin.
Son regard fiévreux confirme mon argument.
Bon appétit bébé !

Cooper approche son corps torse nu vers moi et sa langue suce mon cou pour y laisser une tâche rouge à ma peau. Cette fois-ci la tâche ne correspond pas au drapeau japonais. Mais bref, c'est mon coeur qui danse maintenant la bachata car elle a hâte de connaître la suite de ses caresses.
Il me retourne sur le ventre que d'une main et je me mets automatiquement à quatre pattes.
Va-t-il me faire une levrette?
J'entends qu'il  déchire le sachet de condom, me rassurant que le rapport avenir va être protégé.
Il faudrait d'ailleurs, que nous pensions à faire un dépistage. On ne sait jamais.
L'instant suivant, il prend son membre d'une main et le place à l'entrée de mon intimité. C'est alors qu'il pousse son bassin vers mon corps et je le sens entrer momentanément en moi. Je gémis de douleur et de plaisir en même temps, et enfouie ma tête dans l'oreiller qui est le seul témoin de ce que l'on est en train de faire. C'est comme ça que j'ai commencé à apprécier la levrette.
Je me sens remplie et j'adore cette sensation.

Ses caresses ne s'arrêtent pas.
De ses mains baladeuses il frôle mon dos de ses long doigts et empoigne une bouffée de me cheveux, relevant ma tête en arrière.
En s'accrochant à ma crinière, ses coups de reins se font de plus belle et Cooper gémit en même temps que moi.
Son autre main s'appuie à mon bassin, et me donne de temps à autre quelque fessée que j'apprécie, volontiers, me procurant toujours cette décharge de plaisir au niveau du bas ventre.
Vas-y bébé! Un peu plus fort!

- Cooper. Grogné-je, lorsqu'il balance de haut en bas son membre dans mon vagin.
Ce mouvement provoque en moi la même sensation que j'ai ressenti hier soir avant de jouir.
Il continue son mouvement en accélérant encore plus, jusqu'à ce qu'il touche à mon point G.
Les muscles de mon intimité, qui sont provoqués par cette sensation, presse son sexe, ainsi il jouit en moi et sort sa semence dans le condom.

Fatigué, il s'écroule à côté de mon corps, inerte, et nos respirations haletantes forment une cadence qui nous fait éclater de rire.
On se regarde, les yeux dans les yeux où je peux voir cette étincelle.
Je le désire!
Je profite d'ailleurs, de ce moment de repos pour lui caresser et l'embrasser le visage.
Il ferme ses yeux lorsque mes doigts fins, passent dans ses cheveux.
Il adore.
Sans arrêter les caresses, je penche ma tête et dépose un doux baisers à ses lèvres.

Une fois que nos respirations deviennent plus ou moins stables, j'attends Cooper finir de prendre sa douche.
De plus ,c'est le moment pour moi de préparer le petit déjeuner. Je suis effectivement, sortie acheter du pain et quelques moelleux au chocolat dans la boulangerie d'à côté que j'ai aperçu à mon arrivée.
On dit que les pains français sont les meilleurs. Eh bien, goutons cela!

Cooper préfère petit déjeuner en serviette. Cela ne me dérange bizarrement pas. Sûrement parce que j'ai déjà vu ce qu'il y a derrière ce tissu poilu.
Je le regarde tartiner son toast avec de la confiture parfum goyave, et faire ce geste lui rend plus enfantin m'évoquant de bon souvenir.
Un souvenir de Cooper datant d'il y a dix ans, jouant à la dînette avec moi. ( C'était deux jours avant la mort de son pauvre chien, je contextualise). Il était le mari et moi la femme. Il ne voulait jamais me laisser cuisiner seul et il jouait très bien son rôle de mari comme un bon petit garçon bien éduqué.
Ah là là. Ça a été la belle époque. Tout le monde était heureux.
Mais tout a bizarrement basculé du jour au lendemain. Sans raison. Et personne n'a essayé de comprendre pourquoi.
On s'est tous dit «  c'est la vie. »
Et c'est- ce que répondait l'entourage de Cooper pour lui soutenir moralement.
Tu parles d'un soutien! Ça se voyait qu'il était mal. Qu'il avait des pensées suicidaire. Et j'ai pensé que ce cauchemar allait se finir. Que tout allait changer pour lui. Mais c'était lui qui a changé.
Le revoir en face de moi, manger joyeusement me procure du bonheur. De la béatitude. Je me sens comme une enfant à le regarder manger, sans dire un mot.
Il relève la tête et me souris.
Ce sourire sincère qu'il accorde seulement au personne qu'il aime.
Ce sourire que j'au voulu qu'il me fasse quand j'ai voulu le réconforter ce jour-là.
Un de ses merveilleux sourires qui m'a tellement manqué.

Je te déteste CooperOù les histoires vivent. Découvrez maintenant