Je fais la moue lorsqu'il me prive ce plaisir passionnel. Il démarre ensuite, la voiture pour que nous quittons la grande ville.
Je vois la Tour Eiffel au loin, et ça me serre le cœur de quitter cette ville sans pouvoir en profiter.
Tout a été si rapide.- À Bientôt. Murmuré-je, avant que le paysages banlieusards apparaissent sur mon champ de vision.
Cooper pose sa main sur ma cuisse pour me réconforter et prend par la suite, la route nationale.
Nous voyageons ainsi, tous deux sans dire un mot, le regard fixer sur la route, chacun perdu dans leurs pensées.- Où m'emmènes-Tu? Demandé-je. Tu dépasses déjà l'aéroport là!
Mon regard horrifié, l'amuse.
- Ce n'est pas drôle!
- Bien vu, Kendla. Félicite-t-il, en quittant la nationale pour dériver sur une petite route.
Paniquée, je regarde la nationale qui s'éloigne au fur à mesure qu'il roule.
- Je vais te kidnapper. Plaisante-t-il.
- Nous allons rater notre vol! Je ne sais pas si tu t'en rends compte?
- Euh non... on sera à l'heure. Répond-Il, en faisant mine de regarder ma montre.
- Tu m'as dit qu'on voyagera en place économique, aujourd'hui.
- Oui, je l'ai dit.
Il contourne un rond point et nous nous arrêtons devant une base, non loin de l'aéroport.
La base contient quelques hélicoptères, petits avions et d'autres engins volants.- Surprise! S'écrit-Il, en me laissant dans l'étonnement total.
- Que... que... c'est quoi ça, Cooper?
Nous descendant de la Porsche, et un monsieur bien équipé s'approche de nous.- Ça c'est un hélicoptère. Tu connais? S'exclame-t-il, en se foutant complètement de moi.
- Qu'est-ce qu'on fait ici? Demandé-je, en réalisant qu'on est au beau milieu d'une base privée.
Il ignore ma question et salue l'homme bien équipé.
- Commandant.
- Monsieur Johnson, Madame Johnson. Veuillez me suivre. Dit l'homme, de façon autoritaire.
- Euh... c'est madame White. Hésité-je à rectifier sous son regard autoritaire.
- J'ai vu Madame Johnson, je t'appelle Madame Johnson. Gronde-t-il.
- Okay. Couiné-je, en jetant un regard à Cooper qui pouffe de rire.J'en ai assez de ses moqueries !
- C'est bon Alex! Tu l'as assez traumatisé comme ça! Rit-il, suivit du rire rauque de l'homme bien équipé.
Je soupire car je suis soulagée que l'homme ne soit pas un tyran, mais je suis énervée contre Cooper qui n'arrête toujours pas ses gamineries.
Pour se faire pardonner il enroule ses mains sur ma taille, et embrasse mon cou.
- Vraiment désolée, bébé. Dit-il d'une voix suave dans mon cou.
- Je ne comprends toujours pas ce qu'on fait ici. Me plains -je.
- Alex va nous faire faire une petite visite aérienne de Paris.
Je m'écarte de son corps, et il sourit en voyant mon expression.
Je suis surprise, heureuse et excitée à la fois.
- Oh bébé! M'exclamé-je, en enfonçant mon nez dans mes mains.
- Je t'aime.
Il dépose un baiser sur mon front, et nous nous installons dans l'hélicoptère.Une fois équipé à notre tour, nous commençons à survoler dans les airs.
Je cris d'excitation.
- Let's go Paris! Hurlé-Je de joie, alors que l'engin s'avance petit à petit.
Cooper me dévore des yeux, pendant ce temps.
Savourant mon bonheur.
Je n'ai jamais autant sourit, remarque-t-il.Nous survolant la ville et je vois la Tour Eiffel sur toute sa splendeur.
En plus du crépuscule, ça embellit le monument qui absorbe les derniers rayons de soleil.
C'est juste magnifique!
Puis nous planons au dessus de la grande avenue qui nous a marqué de bon souvenirs.
Je prends mon smartphone et je filme l'Arc de Triomphe ainsi que la grande avenue des Champs Élysée.Les quelques bateaux mouches naviguant la Seine me rappelle Billy.
Je ne lui ai d'ailleurs, pas dit au revoir. Dans tous les cas Cooper ne m'en laisserait pas l'occasion.- Ici c'est le pont d'Alexandrie. Nous informe Alex qui manie super bien l'engin.
Puis, il s'éloigne du pont et nous présente la tour Montparnasse.
Celle-ci m'impressionne moins. Les tours ce ne sont pas ce qui manque aux USA.
Il nous présente aussi d'autres places et monuments qui m'ont aussi émerveillé et dont je n'ai pas encore pris connaissance jusqu'à présent.La virée terminée, il nous dépose à la case départ. Il fait déjà nuit et nous ne voyons plus que les étoiles. Mais la chaleur de l'été donne envie de s'aventurer encore plus loin.
Nous rendons les équipements à Alex après plusieurs remerciements de ma part.
Il en rit et me fait une accolade.
- Bon voyage les amoureux ! S'exclame-t-il, alors que nous rejoignons la Porsche.
-Au revoir ! Réponds-je, alors que Cooper se contente d'un signe de la main.
Et c'est le vrombissement de la voiture qui coupe le silence de la nuit, détruisant tout type d'harmonie.À peine quelques minutes que nous roulons que Cooper s'arrête au beau milieu de son trajet.
Il sort de la voiture et s'avance dans le noir, sous le chant des grillons.
- Cooper? Paniqué-je car je l'ai perdu de vue.
Il revient la seconde d'après, et m'ordonne de sortir de la voiture.
- Tu as faim, mon coeur ? Demande-t-il, en caressant ma tempe.
Je hoche la tête et il sort un panier de l'arrière de la voiture.
- J'ai l'impression que tu as tout planifié.
- J'ai tout planifié. Confirme-t-il.
Je l'aide ainsi, à étaler la nappe sur l'herbe, et remarque que l'on est dans une clairière, au beau milieu de nulle part.
- Ne t'inquiète pas, c'est sécurisé ici. Cette clairière fait partie de la propriété d'Alex. Me rassure-t-il.Et ça marche.
L'idée que je sois seule avec Cooper, au milieu de nulle part, m'excite bizarrement.
Il me sert de la bourata avec de la tomate et nous mangeons dans le pénombre sous les phares de la voiture et le firmament de la lune qui est notre seule source de lumière.
Nous nous allongeons ensuite, sur la nappe et regardons le ciel étoilé et les quelques avions qui y passent.- C'était vers minuit... débute Cooper.
Je l'interroge du regard alors qu'il se retourne vers moi pour que je croise ses yeux luisant dans le noir.
- J'ai entendu des pas et des verres cassés. J'ai paniqué et je me suis caché dans mon armoire. Mon père s'est levé pour aller voir, mais l'assassin s'est jeté sur lui.
Selon les vidéos de surveillance il a esquivé le premier coup. Mais tout s'est dégénéré à l'arrivée de ma mère. L'assassin a remarqué la caméra et il l'a détruit, avant de les assassiner.
J'ai entendu les cris de souffrance de ma mère... Et j'ai couru vers la scène du crime pour y découvrir un bain de sang qui me traumatisera à vie. Puis, je la vois allonger dans ce bain de sang, à demi morte... mon père, lui, a déjà rendu son âme.
« Fait attention à toi. Ne fais confiance à personne. À personne. Je t'aime. »
C'était son dernier mot.
Et, j'ai eu la pire idée d'attraper l'arme du crime car j'étais sur le point de me suicider, mais les secours m'ont surpris en flagrant délit. Je n'ai pas parlé pendant de longues jours, et chacuns ont fait son constat : Que j'ai tué mes propres parents pour ensuite, me suicider. Jusqu'à ce qu'Agatha soit le deuxième témoin.
Ma tante qui est devenue ma tutrice a appelé un psychologue pour m'aider. Ça n'a rien donné. Mes cauchemars continuer et je devenais de plus en plus méchant et méfiant avec les gens.
Ma tante m'a recommandé de faire comme si de rien était, sinon elle n'hésiterait pas à me priver des choses. Et j'ai joué le jeu.
Le témoignage d'Agatha était une sorte de soulagement pour moi. Grâce à ça, on a pu capturer l'assassin. Ma conscience était tranquille mais mes cauchemars me poursuivaient.
Une seule personne pouvait les arrêter. Toi...
- Moi?
- Je venais souvent chez toi tous les Samedis, car tu étais une sorte de talisman pour moi. Tu arrivais à effacer mes peurs.
Ensuite, après le le lycée on s'est quitté de vue et les cauchemars ont repris courts. Je prenais alors, des somnifères, des cachets, histoire d'éviter ces cauchemars. Jusqu'à ce que je te revois, dans ma propre boîte.
Tu as amené la paix et le bonheur dans ma vie, Kendla.Je souris face à ses mots, mais reste tout de même triste pour lui.
- Je suis désolée...
- Ne le soit pas. C'est du passé maintenant.Il dépose un baiser sur mon front et je plonge dans ses bras, puis caresse son abdomen.
VOUS LISEZ
Je te déteste Cooper
RomanceCooper s'installe dans la salle, alors que toutes les autres filles le balaye du regard. Lorsque son regard croise le mien, je ne vois que du mépris et de la haine. Je le déteste. Je le hais, lui qui est assise sur l'une des grades en compagnie de...