chapitre 20

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Avec Lamia, Lisa, Sofiane et Mouss, on a décidé d'aller à Garonor histoire de voir qui il y aurait là-bas. En arrivant sur les lieux, on a retrouvé Mehdi et Malcolm qui faisaient les fous sur leurs motos. On les a observé un bon quart d'heure - apeurés, car les deux aiment un peu trop le danger - avant qu'ils viennent se garer devant nous. De là, tout le monde s'est salués puis on s'est mis à papoter. Apparemment, Mehdi veut changer de modèle de moto et Malcolm veut s'en acheter une deuxième. Je ne comprends pas leur choix, ce qu'ils ont est tout à fait suffisant et très bien. Les deux ont la folie des grandeurs. Pourquoi pas, après tout.

J'en suis à là dans mes pensées quand Elias apparaît à dix mètres de nous, marchant dans notre direction. Je suis la première personne sur qui il pose les yeux. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine tant je suis heureuse de le voir. Ses lèvres s'esquissent en un sourire que je lui rends tout de suite tandis qu'il arrive à ma rencontre.

- Salut, me dit-il. Sympa, ta nouvelle coupe. J'aime bien.

Je touche le bout de mes cheveux. Hier, je les ai lissé au fer à lisser, faisant de mes boucles naturelles des baguettes. Ça change beaucoup mon visage et ça l'amincit, m'a dit Lamia.

- Merci. J'ai fait ça sur un coup de tête, j'explique à Elias.

- Bien vu.

Il salue les autres, avant de revenir vers moi.

- Ça te dit de faire un petit tour en moto ? propose-t-il alors.

- Maintenant ?

- Ouais. Enfin, si tu veux.

- Euh, ouais, vas-y ! Mais tu vas pas vite, hein. Tu sais que j'aime pas la vitesse.

Elias s'esclaffe.

- T'inquiètes, je ferai attention. Allez, viens.

Je le suis jusqu'à sa moto. Il me tend un casque qui traînait pas loin et nous grimpons sur le deux roues. Il démarre et, sous les regards inquisiteurs de nos amis, nous sortons du parking. Je n'ai aucune idée de l'endroit où nous allons ni pourquoi il m'emmène avec lui. La seule chose que je sais, c'est que je me sens heureuse et en sécurité avec lui.

Sur l'autoroute, je m'accroche puissamment à sa taille. Il porte une veste Nike et un sweat en dessous, toutefois je n'ai aucun mal à sentir la dureté de ses abdominaux. Il passe entre les voitures et je contemple le paysage qui passe. La nature et les bâtiments que je vois est une vue agréable, mais ce n'est pas aussi intense que ce dont je ressens contre le corps d'Elias. On est si proche... L'idée de ce que je pourrais toucher si je baissais un peu plus les mains de son torse me fait rougir. Calme tes hormones, ma jolie, cela ne t'appartient pas et ne t'appartiendra jamais. Je chasse mes pensées perverse et me force à me ressaisir.

Finalement, nous atterrissons dans un autre parking d'une ville voisine où les places sont pleines à craquer.

- Décidément, tu ne connais que les parkings, toi, taquiné-je Elias en descendant de la moto après avoir retiré mon casque.

- Je comptais aller au Mcdo, j'ai un petit creux. Mais si tu veux on peut repartir, dit-il.

- Jamais. On refuse jamais un Mcdo, voyons !

- Mdr daleuse.

On mange sur place. J'insiste pour payer ma part mais Elias finit par avoir le dernier mot et paye pour nous deux. Je le remercie et quand les plateaux arrivent, nous sautons sur nos hamburgers. Il a pris un menue filet au fish et moi un menue maxi best of.

- T'sais, j'ai parlé avec Hasma aujourd'hui, lance Elias entre deux bouchés.

Comme j'ai la bouche pleine, j'attends d'avoir tout mastiqué et essuie ma bouche avant de demander :

Juste une vie avec toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant