Tome 2 de Papillon
Non seulement obligée de vivre recluse chez elle, coupée de tout contact extérieur, Mya perd la seule constante dans sa vie : son père. Tout ça, parce qu'elle était trop obnibulée par une vision et le personnage que cette dernièr...
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Une semaine.
Une semaine depuis l'incident du baiser, une semaine qu'elle était partie sans même demander son reste.
Elle n'avait laissé qu'une note à Neil avant de prendre le premier vol pour Londres. C'était la première fois que se servir de son nom lui avait été si utile : sans aucun problème, on lui avait trouvé une place en première classe.
Elle n'avait pas eu le choix. Elle avait dû partir, couper son téléphone et ne laisser aucune ouverture à personne. Elle avait dépassé le cadre de son propre rôle. Game Over Mya! Voilà ce que lui avait crié son cerveau lorsque leurs lèvres s'étaient séparées. Et elle savait qu'il en était ainsi : elle avait perdu.
Elle n'aurait pas dû laisser ses émotions prendre le dessus. Elle n'aurait pas dû devenir aussi proche de Zach. L'aider était son rôle. Pas devenir un substitut à toutes ses dépendances. Comment être sûre qu'il ne la voyait pas comme sa nouvelle dose de cocaïne, une chose qui apporte confiance, tranquillité et stabilité et que l'on peut jeter dès que Mya se présente ? Comment être sûre que sa réponse à ce baiser était dicté par de l'amour ? Comment être sûre qu'elle n'était pas la seule à avoir ces sentiments ? Et surtout, comment lui dire après ce qu'elle était ? Comment Zach réagirait il ? Et si son destin était aussi funeste qu'elle le prévoyait ?
Il fallait couper le cordon, le plus tôt possible. Elle ne fuyait pas. Elle le protégeait, encore. Elle le protégerai toujours. Mya était de ceux qui acceptait de se détruire eux- même dans l'espoir de ne pas tuer l'autre.
Elle inspire un bon coup et met un pied dans la rue. Personne. Voilà des jours qu'elle se terre dans sa maison, sa belle prison dorée et elle n'en a plus l'habitude. Les journalistes ont dû se lasser de voir la porte close et sont finalement rentrés chez eux. Elle soupire et remonte le quartier résidentiel. Il n'y a personne à cette heure et elle respire, soulagée. Elle n'en peut plus de toute cette agitation qui l'empêche de mettre ses idées au clair et maintenant que la crise de larmes est finie, un peu de calme est plus que bienvenu.
Elle soupire une nouvelle fois à la pensée de tous ces sites qu'elle a épluchés cette dernière semaine : « Mya Sprece est rentrée. », « Baiser passionné et étrange disparition, Mya est décidément la reine du scénario mélo », « Qu'y a-t-il donc entre Mya et Zach ? », « La copine de Neil aurait elle en fait un béguin pour son collègue, Zach ? », « The Stupids : Mya n'est plus avec eux », « Elle se terre », « Les sourires de The Stupids, envolés », « Zach se morfond; une première ! ».
