Sofia, jeune femme pleine de vie, vit dans un monde où Lycanthropes et Humains se côtoient chaque jours.
Elle ne veut que dessiner, vivre sa vie pleinement, être libre, aller dans l'Université de ses rêves.
Lui, avait perdu tout espoir de la rencont...
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Sofia
Quoi ? J'ai du mal entendre, ce n'est pas possible.
Détrompez vous je n'ai rien contre les âmes-soeurs, je trouve cela formidable lorsque deux loups s'aiment dès le premier regard, cependant je ne suis pas une louve mais bel et bien humaine et je ressens beaucoup moins le lien. Ce que je ressens au contraire c'est que cet inconnu dégage une aura encore plus forte et plus comment dire Mortelle voilà c'est exactement le mot.
Et puis j'aime Lucas moi pas cet homme alors j'essaie de quitter son étreinte bien que tout ce que je gagne à vouloir essayer de m'extirper c'est un grognement féroce qui pétrifie tout mon être. Je n'ose plus bouger alors que lui continue de caresser doucement les cheveux tout en murmurant des paroles incompréhensibles.
Lorsqu'enfin il me relâche, il me regarde comme si j'étais la huitième merveille du Monde. Gênée, je détourne le regard mais cela ne semble pas plaire au loup puisqu'il grogne en me prenant le menton de sorte que nos yeux se rencontrent.
"Ne te cache pas de moi Gattina quel est ton nom mon amour ?" me demande t'il de sa voix assez sexy je dois l'avouer mais toujours grave, ce qui me fait frissonner.
J'avale difficilement ma salive et lui répond timidement "Sofia".
"Sofia" teste t'il. "E' bellissimo, amore mio, proprio come te."
(C'est magnifique mon amour, tout comme toi.)
Je fronçais les sourcils car je ne comprenais pas ce qu'il me disait, je ne connaissais pas la langue peut être de l'italien ou bien de l'espagnol.
"Je.. il faut que j'y aille" lui dis-je, il fronça les sourcils à son tour pas vraiment d'accord avec mes paroles et commença à vouloir me prendre la main. Je me dégageais aussitôt et prise d'une impulsion soudaine je me mise à courir.
Je pense que ma prof de sport du collège aurait été fière de moi à ce moment précis. Je courrais le plus vite possible, mes poumons me brûlaient et soudain je vis au loin une silhouette que je connaissais que trop bien.
Je couru vers Lucas et m'accrochai désespérément à lui comme à une bouée de sauvetage. Il me rattrapa surpris, mais lorsqu'il vit mon état de panique, mes tremblements ainsi que quelques larmes qui avaient coulés sans que je m'en aperçoivent il me prit dans ses bras et commença à me caresser doucement les cheveux, le dos tout en me murmurant des paroles apaisantes et en me déposant des petits baisers sur le visage.
Une fois calmée, il me demanda avec inquiétude ce qui m'était arrivé. Je m'apprêtais à ouvrir la bouche pour lui répondre lorsqu'un grognement inhumain retenti.
"Lâches la !!" grogna l'inconnu envers Lucas, ce dernier essaya tant bien que mal de résistait à l'ordre donné mais il tremblait signe qu'il avait de plus en plus de mal à lutter contre son loup.
L'homme dont la patience était visiblement atteinte, vint vers nous, enroula ses bras musclés autour de ma taille et me colla contre son torse. J'essayai en vain de me dégager mais sa prise se fit plus ferme si bien que je ne pouvais plus bouger.
Soudain des membres de la garde royale vinrent vers nous et je pensais naïvement que c'était pour nous aider mais au lieu de cela, ils maitrisèrent Lucas en le mettant brutalement par terre.
Si avant je n'avais que quelques larmes qui perlaient au coin des yeux, maintenant c'était tout mon visage qui en était maculé. J'essayai une fois encore sans succès de m'extirper de la poigne du géant tout en criant de nom de Lucas désespérément.
Ce qui était vraiment étrange, c'était le fait que les gardes attendaient je ne sais quoi en regardant l'homme qui me retenait farouchement entre ses bras. Ce dernier ne dit d'ailleurs qu'une seule chose, des paroles qui me déchirèrent le coeur et qui me hanteront à jamais.
"Emmenez le dans les sous-sols, je m'occuperai de lui plus tard pour avoir osé embrasser mon âme-soeur. "
Sa voix était dure, froide et venimeuse. Elle n'avait plus rien à voir avec celle de tout à l'heure, douce et tendre.
Lorsqu'ils l'emmenèrent loin de moi, quelque chose en moi se brisa et je me débattais le plus possible afin de rejoindre la personne que j'aimais. Je pleurais et sanglotais tout en criant son nom et quand nos regards se croisèrent une dernière fois avant qu'il ne passe la porte, il n'y avait que de l'amour mais également une promesse, celle de tout faire pour se réunir.
Alors qu'il n'y avait plus personne mis à par nous près des bassins, je me rendis compte de ce qui venait de se passer et c'est à ce moment là qu'elle était revenue,
La crise d'angoisse
Je commençais à paniquer, on m'avait enlevé Lucas d'une manière plus que brutale, ma respiration se bloqua dans ma gorge et avec mes sanglots qui ne s'arrêtaient pas je commençais à me sentir de plus en plus mal.
L'homme se mit alors à paniquer et à nous faire assoir sur un des bancs en marbre présent aux abords des bassins. Il s'assit donc avec moi sur ses genoux et commença à me bercer, à me masser le dos ainsi que les épaules, à me dire de me caler sur sa respiration. Mais cela ne fonctionnait pas, tout ce dont j'avais besoin c'était les câlins de Lucas, sa voix et lui tout simplement. Je murmurais son prénom tout en essayant tant bien que mal de me calmer mais à l'entente du prénom masculin, le loup se mit à grogner férocement tout en resserrant sa prise sur mon corps tremblotant.
Et à ce moment là, il n'y avait plus rien à faire, je sombrais dans les ténèbres sous les yeux inquiets et les hurlements de l'inconnu.
