Sofia, jeune femme pleine de vie, vit dans un monde où Lycanthropes et Humains se côtoient chaque jours.
Elle ne veut que dessiner, vivre sa vie pleinement, être libre, aller dans l'Université de ses rêves.
Lui, avait perdu tout espoir de la rencont...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Sofia
« Non »
« Comment ça non ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils « je ne comprend pas ? »
« Il n'y a rien à comprendre chaton, tu as vu où se trouve cette école ? A plus de trois heures de route d'ici ! » son ton était maintenant devenu glaciale et son regard noir.
Nous n'étions plus que deux dans la pièce et malgré le soleil et les 28 degrés habituels, la tension qui régnait au sein de la pièce rendait cette dernière glaciale.
« Mais il y a des résidences étudiantes sur le campus pour justement les étudiants qui comme moi, viennent de loin et puis je rentrerai les week-ends, on pourra s'appeler... »
Plus je parlais plus il avançait doucement vers moi, comme le prédateur le ferait avec sa proie...
Mais ici la proie c'était moi.
« Il est hors de question que je te laisse partir alors que je viens seulement de te trouver ! Tu ne quitteras pas ce palais, tu ne partiras pas d'ici je me suis bien fait comprendre ?! » Ses yeux étaient maintenant noirs, signe évident de fureur, son corps tremblait de rage difficilement contenue, il serrait tellement fort ses mains que ses jointures deviennent blanches.
Il aurait du me faire peur mais là j'étais bien trop en colère pour avoir peur.
« Non c'est mon rêve, mon avenir et j'ai le droit de faire ce que je désire, tu n'as pas ton mot à dire ! J'irai dans cette école ! »
C'était peut être la phrase de trop car la seconde suivante je me retrouva contre le mur, ses mains de chaque côté du visage, me bloquant tout issue et faisant face à un Alessandro plus que furieux.
A cet instant, il commençait à me faire peur. Je me sentais piéger et je détestais cette sensation.
« Il me semble que tu as oublié qui est aux commandes ici, ce sont les Loups et si je ne veux pas que tu y ailles alors tu n'iras pas, c'est la Règle. »
Non....
Ses paroles me font l'effet d'une gifle.
La Règle, une des nombreuses lois qui sont apparues en même temps que les Loups-Garous. Il s'agit d'une loi permettant aux loups garous ayant des âmes-soeurs d'avoir leur mot à dire en ce qui concerne le futur de leur partenaire. Plus concrètement, cela signifie que les humains qui ont pour âme-sœur un loup garou n'ont pas le choix que d'emménager avec eux si ces derniers en décide, par exemple. Si l'humain persiste, et c'est déjà arrivé, le loup peut prendre des mesures graves comme par exemple exécuter un membre de la famille, amis, ou toute autres personnes qui exerceraient un moyen de pression. Idem pour les études, c'est le loup qui décide,...
L'humain n'a pas voix au chapitre du moins, il ne l'a plu. Et cela je l'avais oublié avec Alessandro. Car malgré nos débuts chaotiques, il a su se rattraper et ne plus m'imposer ses choix.
Mais il n'a pas tardé à me le rappeler, aujourd'hui, maintenant. D'une manière la plus cruelle qui soit.
« Non, ... Alessandro tu ne peux pas faire ça.. tu sais combien ça compte pour moi cette école ! C'est mon rêve, j'ai travaillé tellement dur pour y arriver tu n'as pas le droit de me l'arracher ! » J'avais presque les larmes aux yeux, ça ne pouvait pas arriver, ce n'était pas réel, ça ne pouvait pas l'être...
« Alors écoutes moi bien car je ne reviendrais pas là-dessus, tu n'iras pas là-bas, quitte à te faire prendre des cours particuliers et à t'attacher à mon lit d'une manière que tu n'apprécieras pas une seconde tu ne me quitteras jamais tu m'entend ?! Jamais. Alors je te conseil de te faire à l'idée. » Je pense que jamais sa voix n'a été si froide et venimeuse à mon encontre.
Tout mon monde était en train de s'écrouler, une des raisons pour lesquelles j'avais tenu ces dernières semaines était notamment grâce à cela et c'était le rêve de toute ma vie cette école. J'avais travaillé d'arrache pied pour y accéder, ma grand mère m'en avait parlé depuis que j'étais toute petite. C'était mon rêve et le sien par la même occasion. Et il le savait, je m'étais confiée à lui sur ce sujet.
Sans le vouloir, mes yeux se remplirent de larmes mais je luttais, il ne méritait aucune de mes larmes, j'en avais déjà bien trop versé. À cette vue, ses yeux se mirent à changer de couleur, signe que son loup voulait pendre le contrôle mais qu'il résistait.
Je voulais partir, j'étouffais entre ces bras. Je commençais à le pousser, mais il me retient.
« Lâches-moi !! » criais je en essayant de me soustraire à son étreinte. « Lâches moi tout de suite ! Ne me touches pas »
Je profita d'une seconde d'inattention de sa part et passa sous son bras puis couru vers la porte. Je l'ouvris en grand et courra le plus vite que je pu, la lettre toujours au creux de ma main.
J'arriva devant la porte de mon atelier et m'y engouffra. Je refermais la porte presque aussitôt et la fermais à clé.
Je me laissais ensuite glisser contre celle-ci jusqu'à être assise à même le sol et ramena mes genoux contre ma poitrine.
Et c'est seulement à ce moment là que je me permis de pleurer, pleurer pour tous ce que j'avais perdu et pour tous mes rêves qui n'étaient maintenant plus que poussières.
****
Voilà !
J'espère que le chapitre vous a plu !
N'hésitez pas comme d'habitude à me laisser un commentaire, voter et partager mon histoire !
Comment se passe votre confinement ? Perso je bosse et lis énormément ! Et vous ? Prenez soin de vous !
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.