Chapitre 10

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Sofia

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Sofia

Je ne voyais rien, je ne sentais rien, je n'entendais rien.

J'étais comme morte.

Soudain j'entendis un bruit, c'était un son très désagréable, on aurait dit un électrocardiogramme...

Puis, mon ouïe se fit plus précise, j'entendais des voix tout autour de moi, une voix féminine et masculine.

Je voulais ouvrir mes yeux, pour pouvoir enfin savoir ce qu'il se passe. J'essayais de bouger ma main, un doigt, n'importe quoi mais il fallait que j'arrive à reprendre le contrôle sur mon corps.

Soudain une chaleur plus qu'agréable s'empara de ma main tandis qu'une même chaleur se posa sur ma joue. C'était une sensation magnifique, je me sentais en sécurité et je n'avais plus du tout envie de bouger.

Quand j'entendis d'autres bruits,

"Réveil toi mon chaton, allez montres moi tes jolies yeux.."

La voix était masculine, profonde et suppliante.

Soudain mes paupières papillonnèrent et je vis que je me trouvais dans une chambre d'hôpital. J'essayais de m'assoir avant qu'une main me force à rester allongée.

"Il faut que tu restes allongée mia cara, le médecin va t'examiner."

Ce n'est que maintenant que je reconnue la voix, Alessandro.

La réalité était telle qu'une gifle aurait été moins violente.

Tout venait de me revenir en pleine figure, la chance, le pacte et surtout Lucas.

Je fermais les yeux, il fallait être forte et convaincante pour le convaincre de laisser partir Lucas.

"Je.. je ferai absolument tous ce que vous voudrez, mais je vous en supplie laissez le partir. Il n'a rien fait de mal, il ne savait pas que j'étais votre âme-sœur.."

Je ne le regardais pas dans les yeux, j'avais bien trop peur de lui, j'avais déjà souffert des conséquences et je n'avais pas la moindre envie de le mettre encore une fois en colère.

Je sentis une main prendre mon menton délicatement afin de me faire relever la tête. Cependant je fuyais encore son regard, il était tellement imprévisible que je n'avais pas la moindre envie de me retrouver encore une fois nez à nez avec Il Diavolo.

"Sofia regardes moi."

"Je l'ai déjà relâché, et tu ne me dois rien. Tu m'as déjà tellement donné, tu m'as offert un nouveau départ pour te prouver que je peux te rendre heureuse ici, avec moi en tant que mon âme sœur. Je voudrai repartir à zéro, tu veux bien ?"

Pour être surprise je l'étais, mon esprit ne réfléchi même pas que j'hochais déjà la tête.

"Je m'appelle Alessandro Romano." Me dit il en me baisant la paume de la main.

Ses yeux étaient si brillants et pleins d'espoir que je lui répondis avec un petit sourire,

" Moi c'est Sofia Marciano."

Et en voyant son sourire, mon cœur s'accéléra dans ma poitrine et on aurait dit qu'une invasion de papillons avait lieu dans mon ventre.

*****


Quelques jours plus tard...

J'étais assise au bord d'une fontaine en train d'essayer de lire un livre, je dis bien essayer car dans le bassin il y avait des carpes koï et ma main partie d'elle même dans l'eau, essayant en vain de les toucher

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J'étais assise au bord d'une fontaine en train d'essayer de lire un livre, je dis bien essayer car dans le bassin il y avait des carpes koï et ma main partie d'elle même dans l'eau, essayant en vain de les toucher.

Alors que j'étais en train de me dire qu'il fallait absolument que je les peignent, un homme que je reconnaissais bien arriva en courant vers moi. Il s'agissait de Vincenzo, le delta de Alessandro. Oui oui vous avez bien entendu, c'est le même homme que le roi, mon âme sœur, avait plaqué contre le mur l'étouffant presque.

Cet homme sous ses airs de gros durs est un vrai nounours qui ne rechigne jamais à m'aider pour porter mes affaires, servir de modèle, et j'en passe, bref, un véritable amour.

Cependant cette relation ne plait pas beaucoup à Alessandro mais je dois admettre qu'il fait des efforts.
En effet, par exemple il voulait au début que je dorme avec lui ce qui était totalement inenvisageable pour moi. Bien sure il a commencé à se fermer un petit peu mais en lui expliquant il a compris et me laisse du temps.

Je fus sortie de mes pensées par la voix du delta qui me disait que le Roi voulait me voir.

Je fronçais les sourcils de confusion, il ne me voyait que rarement en journée, il faut dire qu'il est assez occupé et cela m'allait très bien.

Je le suivis alors à travers les nombreux couloirs du palais, je ne me lasserai jamais de ce palais, c'est tout simplement une merveille, il est magnifique.

Encore une fois perdu dans mes pensées je n'avais pas remarqué que Vincenzo s'était arrêté et mon corps percuta son dos de plein fouet. Il me rattrapa de justesse en laissant échapper un petit rire.

Je lui soufflais un petit merci gêné et toqua à la porte.

Dire que je n'étais pas nerveuse serait un mensonge, bien qu'il ne me fasse plus aussi peur qu'avant, il me rendait toujours un peu nerveuse. Il y avait certaines choses qui étaient durs à oublier.

Après avoir entendu sa voix me dire d'entrer, je poussais doucement la lourde porte en bois et m'avançais dans la pièce.

C'était une grande pièce qui faisait office de bureau, il y avait une grande bibliothèque, un grand bureau en bois d'acajou ainsi que des fauteuils qui étaient les éléments les plus imposants de la pièce.
Malgré les deux grandes fenêtres, cette pièce était très sombre et très froide.

Je n'aimais pas beaucoup venir ici, de son fauteuil derrière son bureau, j'avais l'impression et ce n'était d'ailleurs pas qu'une impression, qu'il était le maître du jeu, le roi qui possède les pleins pouvoirs et que je n'étais qu'un être faible, une petite humaine face à lui.

Mon regard se posa partout sauf sur lui, néanmoins lorsque je l'entendis doucement m'appeler, je releva les yeux afin de planter mon regard dans le sien.

Il me fit signe d'avancer prêt de lui afin que je puisse s'asseoir sur ses genoux, il avait été intransigeant là dessus, il voulait m'avoir dans ses bras quand il le voulait.
Je n'étais pas encore tout à fait à l'aise mais je me devais de faire un effort.

"Comment s'est passée ta journée mon chaton ?" Me demanda t'il la tête dans le creux de mon cou.
Je lui décrivis ma balade dans les jardins ainsi que mon projet de peindre les carpes.

"En parlant de ça, j'ai une surprise pour toi suis moi."

****

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