Il Diavolo

Chapitre 25

Alessandro

Je soupire de soulagement quand Sofia s'endort contre moi. Le renflement dans mon pantalon me fait mal de façon incroyable et si je ne m'en occupe pas maintenant, je ne suis pas responsable de ce que je pourrais faire.

J'ai cru que j'étais mort et que j'étais allé au paradis lorsque Sofia avait commencé à pousser ses hanches contre ma bouche. Ça été une épreuve de ne pas éjaculer dans mon pantalon comme un ragazzo alors que je m'enfonçais dans la douceur de Sofia. Quand elle est arrivée à l'orgasme, en tremblant contre moi, il a fallu que je me maîtrise pour ne pas la prendre à ce moment-là et lui faire l'amour comme j'en rêve depuis des semaines. Je sais qu'à ce moment là, elle m'aurait laissé faire. C'est donc pour cette raison que j'ai arrêté, j'attendrai qu'elle soit prête et qu'elle me supplie d'envie et de plaisir. Et maintenant que mon chaton m'a montré la manière dont elle ronronne, je n'arriverais jamais à l'oublier et je compte bien l'entendre à nouveau.

Je quitte le lit avec précaution, en veillant à ne pas la réveiller, et je vais dans la salle de bains en fermant la porte derrière moi. Je file sous la douche, l'eau brûlante ruisselle le long de mon corps. Aussitôt que j'ai mon intimité, je sors mon membre endolori, qui a désespérément besoin d'être soulagé. En me caressant, je pense à Sofia. ses courbes douces, ses hanches, la courbe de son ventre, son sourire, son rire carillonnant, ses gémissements. Tout ce qui la concerne est si parfait pour moi.

Rien que de penser à elle, je me mets à jouir et j'explose, gémissant de plaisir. Après avoir repris les esprits, je retourne dans notre chambre et je me glisse près du lit, aux côtés de mon petit chat.

Je la regarde dormir tel un ange alors que je n'étais que le démon qui allait l'entraîner avec moi dans les méandre de l'enfer. Mais j'étais bien trop égoïste pour ne serait-ce que songer à la laisser partir.

Je profite de ces instants en ne réalisant toujours pas ma chance après ces semaines passées avec elle. Mon âme-soeur est là, dans mes bras et elle me laissais enfin une chance de lui montrer tout mon amour pour elle. Je sais que je ne le mérite pas et c'est pourquoi ma prise sur sa taille se fit plus ferme. Cette femme qui se trouvait dans les innombrables rêves qui hantaient mes nuits, rêvant chaque nuits qu'elle était auprès de moi, m'aimant et devoir me réveiller en sueur, en me disant que ce n'était qu'un rêve était une torture que je ne connaissais que trop bien.

Mon nez trouva son chemin dans le creux de son cou afin d'en aspirer l'odeur tel un drogué en manque de sa drogue favorite..

Je décida de la réveiller, égoïstement. J'avais envie de revoir ses belles orbes vertes qui, tout à l'heure me regardaient avec un désir si profond que mon propre désir se réveilla instantanément à ce délicieux souvenir.

Je me mis à l'embrasser doucement, à lui masser les épaules et le dos afin qu'elle émerge doucement et tranquillement de son sommeil.

Après maintes et maintes caresses, elle commença doucement à s'éveiller et se mit à s'étirer comme le ferait un petit chaton.

Lorsque ses yeux plongèrent dans les miens, je ressentais toujours la même sensation :

de l'amour, une sensation d'apaisement, ..

Mais également des sensations plus primitives tels que la possessivité, ce besoin de vouloir la protéger à n'importe quel prix, la jalousie...

Cette femme me faisait découvrir de nouveaux sentiments qui chamboulaient tout mon être.

Et le pire, j'adorais ça.

Tout à fait réveillée, Sofia écarquilla soudain les yeux et se mit à rougir comme une belle tomate bien mûre et à cacher son visage contre mon torse, je la tenais tranquillement dans mes bras et rigolais doucement de son comportement en décidant de la taquiner un petit peu.

"Tu sais que tu es délicieuse chaton, je pourrais te dévorer toute la journée.."

Plus rouge ce n'était physiologiquement pas possible.

"Mais nous allons devoir remettre ce délicieux déjeuner à plus tard car le devoir m'appelle."

Je lui embrassais doucement les lèvres en lui promettant de revenir le plus vite possible.

Je ferma la porte de la chambre avant qu'elle ai pu dire quoi que ce soit et me mit en route vers mon bureau, un tas de choses m'attendait, toutes plus urgentes les unes que les autres mais maintenant, la priorité était l'organisation de ma surprise pour l'anniversaire de ma belle âme-soeur.

Sofia

Je n'en crois pas mes yeux, il m'a planté là et est parti avant même que je ne réplique.

Le vicieux !

*****

Voilà ! Je sais que ça fait un bout de temps que je n'ai pas publié et je m'en excuse, j'ai eu énormément de boulot ces dernières semaines et ce n'est pas prêt de s'arrêter mais promis vous en aurez un autre pendant les vacances !

J'espère que vous avez aimé le chapitre, et comme d'habitude n'hésitez pas à voter, le laisse un petit commentaire et partager !

Je voulais aussi vous remercier pour toutes ces vues et ces votes. À chaque fois que je regarde il y a toujours de plus en plus de personnes qui lisent mon histoire, qui l'aiment et qui la commente alors merci !

À bientôt !
🖤