Sofia, jeune femme pleine de vie, vit dans un monde où Lycanthropes et Humains se côtoient chaque jours.
Elle ne veut que dessiner, vivre sa vie pleinement, être libre, aller dans l'Université de ses rêves.
Lui, avait perdu tout espoir de la rencont...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« Désolé n'est pas suffisant. Parfois, tu dois changer. »
Alessandro
Trois jours...
Ça fait exactement trois jours que je n'ai pas vu Sofia. Trois jours où je n'ai pas entendu sa voix, touché sa main, son visage. Trois jours que je reste dans mon bureau, seul et en colère.
En colère contre moi même.
Et lorsque je ferme mes yeux ne serait ce que pour cinq petites minutes, c'est son visage que je vois. Mais elle ne souris pas, à vrai dire c'est même l'inverse. Son visage ne contient que des larmes et de la terreur.
Mon âme soeur est terrorisée et c'est de moi qu'elle a peur.
Rien que de penser à cela m'arrache l'organe que l'on appelle coeur. Coeur qui ne battait plus jusqu'à ce qu'elle arrive dans ma vie, écartant tout sur son passage, ne laissant plus qu'un ange, mon ange.
Tout ce que je lui ai fait subir je le regrette, je ne me rendais pas compte que cela la mettait dans un tel état. Ce que j'ai fait est impardonnable.
Je voulais bien faire, l'habituer petit à petit à mon contact, à mon amour.
Car oui je l'aime, je l'aime de tout mon cœur et je ne supporte pas d'être séparé d'elle. Mais il le faut, je me dois de la laisser tranquille.
Je l'attendais depuis si longtemps que je me suis montré trop pressant. J'avais tellement hâte de ressentir ce que les âmes-soeurs ressentent entre elles que j'en ai oublié qu'elle était humaine et qu'elle avait quelqu'un dans sa vie.
D'ailleurs rien que de penser à ce Bastardo me donne envie de le...
Respire....
Je prend une grande inspiration et apporte le tissu à mon nez. Inspirant, l'odeur merveilleuse de Sofia me monte au cerveau, telle une drogue dont je ne pourrai me passer.
Oui je sais c'est lâche, je lui ai piqué un foulard emprunt de son odeur et c'est grâce à lui que j'ai réussi à tenir ces trois jours et aussi à quelques photos...
Il est vrai que je me suis découvert une passion pour la photographie, avec pour modèle préféré, mon petit chaton.
Cependant la je suis à bout, si je ne la vois pas en chair et en os, je vais déverser ma colère sur un innocent. Pas que cela m'empêchera de dormir mais si Sofia l'apprend... je ne veux pas qu'elle soit témoin de ma fureur, jamais.
Ce qu'elle a pu voir n'était qu'une infime partie de ce pourquoi on m'appelle IlDiavolo.
Suite à cela, je me lève brusquement de mon bureau et ouvre la porte à la volée.
Je marche d'un pas décidé vers les jardins, aujourd'hui baigné d'un magnifique soleil et me dirige vers les bassins, sa place préférée.
Et c'est la que je la vois, assise comme je l'avais prédit sur un des nombreux bancs en marbres qui sillonnent les jardins.
Mon souffle se coupe instantanément, elle est éblouissante. Les photos ne lui rendent aucunement justice et je reste là, planté comme un idiota, à la contempler.
Je m'approche d'elle doucement et m'installe près d'elle à une distance respectable certes mais trop loin à mon sens. Cependant je me dois d'y aller doucement et de ne pas refaire les mêmes erreurs.
Au moment où elle se rend compte de ma présence, c'est comme si son pire cauchemar venait de se réaliser, elle sursaute et se lève brusquement, prête à courir vers le Palais. Ses yeux reflètent toute la terreur qu'elle ressent et son petit corps tremble comme une feuille.
À ce moment là j'ai tellement envie de la prendre dans mes bras et de lui dire que tout ira bien mais je reste à ma place, difficilement il est vrai, mais je ne bouge pas, c'est ma punition.
« Je ne ferais pas de mal je te le promet, je suis simplement venu pour te parler et surtout pour m'excuser de mon comportement inexcusable. Je comprendrai si tu ne veux pas me parler mais je t'en pris crois moi quand je te dis que je n'ai jamais et aucun cas voulu te faire le moindre mal. » lui dis je, avec ma voix tremblante sur la fin.
Elle hoche doucement la tête et s'assoit à l'autre bout du banc. Néanmoins je peux voir qu'elle reste toujours aussi méfiante à mon égard.
Je passe ma main dans mes cheveux, gêné et honteux de moi même.
« Je te le promet, je n'ai jamais voulu te faire du mal, je voulais simplement te montrer tout l'amour que je te porte, je t'aime tellement que ça me fais mal, de savoir que tu pourrai penser que je te ferais du mal volontairement, de te voir pleurer par ma faute me tue. Je..je t'attendais depuis tellement longtemps, je voulais tellement ressentir l'amour que se porter les âmes-sœurs que je suis allé trop vite. J'ai oublié que tu étais humaine et que tu ne ressentais pas pleinement le lien alors encore une fois je m'en excuse. Et je comprendrai tout à fait si tu ne me laissais pas me rattraper. »
Je n'osais même pas la regarder à ce moment là, je n'avais jamais eu peur devant quiconque mais là il s'agissait de Sofia, mon âme-sœur, mon petit rayon de soleil dans toute la noirceur qui m'entoure alors je ne voulais absolument pas la perdre.
Alors j'attendis et les secondes me paraissaient être des heures...
****
Voilà j'espère que ça vous a plu ! Désolée pour l'attente ! N'oubliez pas de voter, commenter et partager !!
Que pensez vous d'Alessandro ? De ses excuses ? Que devrait elle lui répondre ?