Sofia
"je ne te laisse pas le choix et je te conseille de te calmer avant que je fasse quelque chose de regrettable comme mordre ce jolie petit cou qui n'attend que ma marque par exemple".
A peine ses paroles prononcées que tout mon courage avait disparu.
Je baissais vivement la tête afin d'éviter de croiser son regard. Inconsciemment ou non, je ne saurai le dire, je portai ma main à mon cou, tressaillant face aux visions d'horreurs qui tournaient en boucle dans mon esprit.Lorsqu'il rapprocha sa tête, je ferma brusquement les paupières, la peur au ventre dans l'attente de ses prochains mouvements.
Cependant je ne sentis rien, mis à part la paume de sa main sur la joue, chaude, en contraste avec la mienne.
« Je suis désolé mais je suis un homme égoïste Sofia, jamais je ne pourrai te laisser partir. Je t'ai attendu durant des siècles. J'avais perdu tout espoir d'avoir une âme-sœur alors quand je t'ai vu dans les jardins j'ai cru à un miracle et je n'ai pas pu faire autrement que de te prendre dans mes bras afin de me rendre compte que tu étais bel et bien là. Alors quand je t'entend me dire que tu voudrais partir ça nous rend fou mon Loup et moi. Je t'en supplie mon amour pardonnes moi mais je ne peux me résoudre à te laisser partir. Je te rendrai heureuse, je t'en fais la promesse mais donne moi une chance. » me demande t'il d'un air suppliant et sincère.
Mon souffle s'est soudainement coupé, je suis sans voix. Il y a un véritable débat qui prend forme dans mon être, entre mon cœur qui me dit de lui laisser une chance et la raison qui me dit de fuir à toute jambe, je ne sais quoi faire...
Mais plus je réfléchis plus je me dit que j'aime Lucas mais que l'on ne pourra jamais être ensemble, si je m'enfuis il me rattrapera alors...« Je..Je veux bien vous donner une chance... »
J'avais à peine finis ma phrase que je me suis senti plaquée contre un torse, engouffrée dans un étreinte digne de celle d'un ours !
« Merci ! Merci ! Tu ne peux pas savoir à quel point tu me rend heureux ! Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que cela fonctionne et que tu sois heureuse avec moi et.. » me dit-il en souriant.
« Mais je vous en supplie libérez Lucas il n'a rien avoir avec tout ça ! Je ferais tout ce que vous voudrez mais laissez le partir. » lui dis-je en le coupant d'une voix suppliante.
Toute la joie sur son visage s'envola et à ce moment précis ce n'étais plus le gentils Alessandro qui était devant moi mais bien le Roi cruel et impitoyable,
Il Diavolo.Mon souffle de perdit dans ma gorge alors qu'il s'approcha de moi doucement. On aurai dit un prédateur. Oui c'était exactement ça, un prédateur qui allait bondir sur sa proie et là en l'occurrence la proie c'était moi.
Cependant, malgré ma peur, je ne bougeais pas d'un poil. Lorsqu'il arriva devant moi, ou plutôt coller à moi, il prit une mèche de mes cheveux et commença à jouer avec.
"Il est hors de question que je laisse ton petit ami s'en aller d'ici ! A moins bien sure qu'il s'en aille entre quatre planches, mort. » me dit il en méprisant le mot petit-ami.
Je commençais à le supplier, à lui promettre de faire tout ce qu'il voudrai. Et alors que j'allais encore insister, il prit mon menton
« Tout ce que je veux ? »
« Oui » j'hochais la tête.
Un lent sourire se dessina alors sur ses lèvres. Mon estomac se retourna, ce n'était pas un sourire tendre et ni bienveillant, c'était un sourire diabolique. Je ne savais pas ce qu'il avait en tête et je ne voulais pas le savoir mais je pense que je n'aurai pas le choix.
« Tout ce que je veux,... le choix est large il mio Gattina. Je pourrai te marquer car tu sais à quel point mon loup et moi voulons te marquer, ou alors je pourrai t'embrasser, te toucher, ... Tant de possibilités qui s'offrent à moi »
Je le regardais affolée, je ne pensais pas qu'il allait dire de tels choses, le marquage est très sérieux chez les loups garous, si la personne n'est pas consentante, c'est synonyme de viol. Et quant à son envie de m'embrasser ou encore de le toucher....
Mon corps frissonna de dégoût devant ses paroles.
« Je vais réfléchir mio amore puis je le libérerai »
Ma tête toujours baissée, j'hésitais à lui faire une demande. « Est ce que..Est ce que je peux aller le voir s'il vous plaît ? Je.. j'ai vraiment besoins d'aller le voir..»
Je n'entendis plus rien, alors je décida de relever la tête mais je n'aurai vraiment pas du.
Ses yeux étaient noirs comme l'obscurité de son âme, ses poings étaient l'élément serrés que ses phalanges blanchissaient à vue d'œil.
Cependant il ne dit rien et c'est bien cela qui m'inquiétais.
Soudain il me pris par le bras et commença à me traîner je ne sais où. Sa poigne était forte, trop forte et commençait à le faire mal.Alors que nous avions fini de descendre des escaliers, il me mot devant une glace et attendis.
J'allais lui demander où on était quand j'entendais un cri ou plutôt un hurlement de douleur.
Je me retournais aussitôt et c'est la que je le vis,
Lucas, assis sur une chaise, le visage tuméfié, fatigué et affamé se faisant frappé par un homme.
Je me précipitais sur la vitre et lui criai d'arrêter, je pleurais sans même m'en rendre compte. Voyant que les efforts ne servaient à rien, je me laissais glisser contre la vitre.
« Je vous en prie arrêter ça... Je..je ferai tout ce que vous voudrez mais relâchez le.. » ma voix s'entrecoupait a cause des sanglots que je n'arriver pas à calmer.
« j'ai pourtant exaucé ton souhait mon petit chat, tu peux le voir. » me dit il tout en me caressant les cheveux.
Je secouais la tête, je voulais que tout cela s'arrête. Je commençais à voir flou, et puis comme dans un mauvais film, je m'évanouie.
*****
Il mio Gattina : Mon chaton
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Il Diavolo
WerewolfSofia, jeune femme pleine de vie, vit dans un monde où Lycanthropes et Humains se côtoient chaque jours. Elle ne veut que dessiner, vivre sa vie pleinement, être libre, aller dans l'Université de ses rêves. Lui, avait perdu tout espoir de la rencont...