Sofia, jeune femme pleine de vie, vit dans un monde où Lycanthropes et Humains se côtoient chaque jours.
Elle ne veut que dessiner, vivre sa vie pleinement, être libre, aller dans l'Université de ses rêves.
Lui, avait perdu tout espoir de la rencont...
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Sofia
Bon. Qu'est ce que je fais moi maintenant ?
Après un duel de regard pour le moins palpitant, je commençais tout doucement à marcher à reculons mais disons que pour chaque pas lui en faisais deux, fichu grandes jambes !
Je me retournais donc et marchais de plus en plus vite enfin jusqu'à ce que l'on m'attrape par la taille et me plaque contre un torse pour le moins brûlant.
Alessandro passa devant moi, me surplombant de toute sa hauteur et s'abaissa afin de me regarder dans les yeux. Je fermais aussitôt les miens, effrayée de ce qu'il pourrait suivre.
Cependant j'avais imaginé toutes les situations, qu'il cri, hurle, me porte comme un sac de patate sur son épaule, me menace, me sermonne mais il fit tout autre chose qui me laissa pantoise.
Alessandro avait posé délicatement ses lèvres sur les miennes.
D'abord surprise, je ne répondais pas, trop choqué par ce revirement de situation. Cependant, lui continuait de mouver ses lèvres doucement tout en posant ses mains délicatement sur mes joues. J'aurai pu facilement repousser sa prise mais non, au lieu de cela, je m'accrochais à sa chemise.
Surprise par tant de douceur, un gémissement s'échappa de ma bouche et malgré ce que me dictait ma raison, je m'abandonnais corps et âme à ce baiser.
Lorsque nous étions tous deux à bout de souffle, le baiser prit fin et il se mit à déposer plein de petits baisers sur mon visage.
J'avais tout imaginé sauf ça.
Mais me rappelant soudain de la situation dans là quelle je me trouvais, je pris la parole.
"J..je suis désolée Alessandro, je sais que m'enfuir comme cela pour la journée n'était pas forcément la meilleure des solutions mais je ne savais pas quoi faire d'autre."
"C'est moi qui suis désolée miacara, si tu savais la peur que j'ai ressenti lorsque j'ai vu que tu n'étais plus là..."
Avant même que je n'ai eu le temps de m'excuser, il mit son doigt sur mes lèvres,
"Ne t'excuse pas chaton je sais que je suis allé trop loin encore une fois.. je n'aurai jamais du te menacer comme je l'ai fait, et c'est impardonnable de ma part et je m'en excuse. Pour tes études je ne savais pas comment réagir, bien entendu j'étais terriblement heureux pour toi car c'est ton rêve de toujours mais moi mon rêve de toujours c'est toi. Alors sur le coup j'ai paniqué, j'ai eu peur que si je te laissais y aller tu tombes amoureuse d'un autre et que tu te rendes compte que je ne te mérite pas." Me dit il d'une voix rongée par le remord et avec un regard rempli de tristesse.
"D'ailleurs ce matin j'avais l'intention d'en reparler avec toi et de m'excuser. J'ai réfléchi et je me suis dit que je ne pouvais pas t'interdire cela, ce n'était pas mon droit. J'allais te proposer que j'achète un appartement à Rome pour toute la durée de tes études et que l'on y habite tous les deux. Comme cela, tu réalises ton rêve et moi je vis le mien à tes côtés. Qu'est ce que tu en penses ?"
