Il Diavolo

Chapitre 11

Sofia

Alors que sa grande main chaude enveloppe la mienne, Alessandro m'entraîne dans les couloirs.

Au fur et à mesure que les minutes passent, l'impatience et la curiosité monte en moi. Mon esprit s'échauffe et se demande en vain ce qu'il veut me montrer.

Soudain il s'arrête devant une grande double porte en bois blanc située au fond d'un couloir.
Je le regarde les yeux interrogateurs alors que lui me souris malicieusement.

« Vas-y » me dit il « ouvre la porte ».

J'ouvre donc les portes assez difficilement je dois dire, elles ne devaient pas avoir servi depuis un petit moment.

Ce que je vois à l'intérieur me coupe le souffle, c'était une grande pièce peinte en blanc, lumineuse et très spacieuse. Mais au delà de la beauté de la pièce, c'est ce qui s'y trouvait qui me surpris le plus.

Des toiles, une multitude de pinceaux, de couleurs, de crayons, de fusains, un choix vertigineux de couleurs de peintures en tout genre....

Et surtout il y avait mes toiles, elles étaient toutes là ainsi que mes dessins, mes aquarelles...

Il y avait également une bibliothèque au fond de la pièce. Je m'avançais d'ailleurs doucement vers elle ne réalisant pas ce que j'avais devant mes yeux.

Plus près, je m'aperçus que la quasi totalité des ouvrages portaient sur la peinture, le dessin, les différentes techniques ainsi que quelques uns de mes livres préférés.

Je me tourna vers Alessandro, les larmes aux yeux.

Alessandro

Je n'ai pas manqué le regard émerveillé de Sofia lorsqu'elle a ouvert la porte et je dois dire que son sourire et ses yeux étincelants me procure une joie infinie ainsi que l'accélération des battements de mon coeur.

Alors qu'elle regarde et s'émerveille devant la pièce moi je m'émerveille devant une tout autre œuvre d'art, elle.

Ses longs cheveux châtains bouclés tombent en cascade sur ses épaules et son dos, son visage fin et angélique brille de par la lumière du soleil qui se reflète sur sa peau pâle, ses yeux d'un vert si saisissant qu'il m'ait impossible de les quitter du regard, sa bouche naturellement rosée qui n'attend que mes lèvres pour les goutter et ses courbes...

Mio Dio..

Elle a une petite taille, de longue jambe, même sa peau si pâle m'attire tel un aimant, on dirait de la porcelaine.

Mon âme-soeur est magnifique.

Et tout à moi !

Rien que de penser qu'un autre mâle l'ai touché me donne des envies de meurtres.

Inspire, Expire, ...

Je pense à Sofia, mon petit chaton, et comme par magie la seule pensée de mon âme-soeur réussit à me calmer.

Perdu dans les pensées, j'entends un petit reniflement, ce qui me fait ouvrir les yeux d'un coup.

Il mio Gattina est là devant moi les larmes aux yeux.

Soudain je panique, qu'est ce qu'il se passe, pourquoi pleure t'elle, qui en est responsable, si un seul individu ose ne serait-ce que lui faire du mal je...

Mes pensées sont interrompus par une paire de petits bras qui s'enroule tant bien que mal autour de moi afin de me faire un câlin.

Je suis incapable de bouger, mon corps ne répond plus.

Je crois bien que c'est l'un des plus beaux jours de ma vie, mon ange est là dans mes bras, me faisant un câlin de sa propre initiative !

Je me ressaisis et la plaque doucement sur mon torse, lui caressent le dos et les cheveux, participant ainsi au câlin.

« Pourquoi tu pleures mon chaton ? »

« Je.. c'est juste que je suis tellement ému,.. merci du fond du coeur Alessandro »

Alors qu'elle me remercie je lui souffle un petit « De rien » en lui embrassant doucement la tempe, fière de moi et de ma surprise.

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PS: je ne sais pas si vous avez remarqué mais j'ai changé le lieu de l'histoire, maintenant cela se passe en Italie (je trouvais que cela correspondait mieux à ce que je me représentais).