Chapitre 15

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Alessandro

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Alessandro

En refermant la porte derrière moi et en entendant ses pleurs, mon cœur se serra douloureusement dans ma poitrine.

Je sais qu'elle ne l'a pas remarqué mais lorsque je l'embrassais et que je sentais toutes ses larmes tomber sur mes mains, je me sentais comme l'homme le plus monstrueux qui soit.

Mais je me devais de le faire, il faut qu'elle comprennent une bonne fois pour toute qu'elle est mon âme-soeur, elle m'appartient et si je dois la forcer et bien je le ferai. Elle finira par ressentir le lien et me reconnaître comme son âme-soeur.

***

À l'heure du déjeuner, je passais dans les cuisines afin de lui monter moi même son repas.

En montant les escaliers, je me mis à me dire que l'on pourrait aller tous les deux dans les jardins, j'avais promis de lui faire une visite guidée. Cela semblait une bonne idée, elle avait littéralement sautée de joie à la simple évocation de la promenade.

Lorsque j'arrivais devant ma chambre, je sortis la clé de la poche intérieure de ma veste et l'enfonça dans la serrure afin d'ouvrir la porte.

En ouvrant la porte je constatais qu'il faisait très sombre dans la pièce, elle avait en effet fermée les rideaux et s'était couchée dans le lit afin de s'endormir.

Je posa le plateau sur la console et m'avançais sans faire de bruit vers elle. Je m'accroupis devant elle, à sa hauteur  et je me mis à caresser doucement son visage, savourant le doux touché de sa peau contre mes doigts.

Soudain elle se mit à bouger doucement, mais je continuais tout de même mes caresses, il fallait qu'elle se réveille pour manger.

Lorsqu'elle papillonnât des yeux, je sut qu'elle était sur le point de se réveiller, elle bailla et se mis à se frotter les yeux tel un petit chaton.

Mon petit chaton.

Qu'est ce qu'elle est mignonne, je souris devant sa petite mine endormie mais mon sourire disparu bien vite lorsque Sofia se recula farouchement de moi, visiblement bien réveillée.

Je tendis la main dans l'espoir de la toucher, mais elle trembla si fort que ma main abandonna d'elle même.

Savoir que ma propre âme-soeur avait peur de moi me rendait malade, la seule personne qui ne devait jamais au grand jamais avoir à me craindre tremblait et n'osais même pas ne serait ce que croiser mon regard.

En effet, mon regard chercha le sien, ce beau regard émeraude dans lequel je me perd si facilement est fermement rivé sur le sol, évitant farouchement le mien.

Soupirant, je m'éloigne et part prendre la nourriture. Je l'amène près d'elle et elle commence à vouloir prendre la fourchette afin de pouvoir manger son repas.

« Non non non, ce midi c'est moi qui te nourris, c'est normal entre âme-soeur chaton. »

Elle me dit qu'elle peut manger toute seule mais lorsque je commence a sentir la colère monter, elle le sent et baisse son regard puis se tend.

J'enroule les tagliatelles autour de la fourchette et l'amène près de ses délicieuses lèvres. Elle hésite mais suite à mon regard ouvre doucement la bouche.

Après le plat, place au dessert, de la Panna Cotta, un de ses desserts préférés.

Ses yeux brillent d'envie et ses mains prennent d'assaut la cuillère posée sur le plateau avant même que j'ai pu esquisser un geste.

Un grondement sourd sort de ma poitrine et alors qu'elle allait reprendre une deuxième cuillerée, ses mains se figent.

Je reprend la cuillère de ses mains et finit de lui donner son dessert mais ce n'est plus comme avant, elle mange sans entrain ni envie, ses yeux ne brillent plus et elle a juste envie d'en finir au plus vite.

Mais j'ai bien l'intention de les faire briller de nouveau avec ma proposition.

« Cela te plairait d'aller faire un tour dans les jardin mia Cara ? »

À ma plus grande surprise, elle hoche négativement la tête, évitant toujours soigneusement mon regard.

« Tu n'as pas envie d'y aller ? » lui demandais je toujours surpris.

Elle secoua une nouvelle fois la tête, mon loup commença à s'agiter, furieux d'être rejeté par son âme-sœur.

Cependant je réfrénais ma colère, ne voulant pas effrayer Sofia davantage. Je  me contentais donc de me relever, de reprendre le plateau et de sortir de la pièce en claquant violemment la porte.

****

Mia Cara : ma chérie

Voilà ! J'espère que ça vous a plu !

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Il DiavoloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant