Sofia, jeune femme pleine de vie, vit dans un monde où Lycanthropes et Humains se côtoient chaque jours.
Elle ne veut que dessiner, vivre sa vie pleinement, être libre, aller dans l'Université de ses rêves.
Lui, avait perdu tout espoir de la rencont...
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"C'est en pleurant que ton cœur parle, quand tes lèvres ne peuvent pas expliquer la douleur que tu ressens"
Alessandro
Je peux dire officiellement que c'est la meilleure nuit que j'ai jamais passé ! Avoir mon âme-soeur dans les bras, collée tout contre moi...
Et ce baiser...
Je n'ai jamais ressenti autant d'émotions qu'en l'embrassant. Cependant, même si ces baisers sont merveilleux, il me manque quelque chose, elle.
Elle ne répond jamais à mes baisers, son corps est tout tendu, ses lèvres contractées et elle pleure tellement. Mais même si cela nous fend le coeur mon loup et moi de la voir pleurer, j'en ai besoin, j'ai besoin d'elle, je veux tout d'elle, ses lèvres, son corps, son coeur.
Réveillé, je la regarde dormir dans mes bras, elle est si petite, si belle, si calme et je profite de chaque petite minute de ce moment car je sais qu'une fois qu'elle se réveillera, ce sera une toute autre histoire.
Néanmoins, toute les bonnes choses ont une fin et je dois la réveiller pour aller manger un bon petit déjeuner. Je commence donc à lui donner des petits baisers, dans les cheveux, sur le front, le nez, les joues pour finir sur la bouche.
À ce contact, elle se réveille instantanément et écarquille ses beaux yeux émeraudes, elle se recule mais se heurte à la tête du lit. Elle est piégée.
Je m'avance lentement vers elle et me place au dessus d'elle. Je m'appuie sur mes avants bras afin de ne pas l'écraser et avance doucement mon visage vers le sien, ses lèvres m'appellent, elles me tirent vers le péché. Cette femme est le pêché même, le fruit défendu. Et à ce moment précis, je ne fais pas attention à ses tentatives pour me repousser ni à sa mine effrayée, et je pars à l'assaut de ses douces lèvres roses.
Au début je mouve doucement ma bouche contre la sienne, tendrement. Mais je suis vite dépassé par mon désir, mon baiser devient plus fougueux, plus brutal et plus sauvage. Néanmoins ses jolies lèvres restent farouchement fermées et cela commence à me frustrer. Je commence donc à lui demander l'accès, gentiment, mais ne voyant aucune réponse de sa part, mes mains partent à l'assaut de son corps magnifique. Mes mains épousent parfaitement le contour de ses épaules, descendent le long de son dos afin de la rapprocher de moi, et soudain la tentation est trop grande, mes mains veulent d'elles même taquiner sa belle poitrine, enfermée dans ce débardeur.
Je commence donc à vouloir remonter petit à petit ce satané vêtement lorsque des petites mains agrippent mes poignets afin de me stopper. Je rompt notre baiser afin de savoir ce qui ne va pas et ce que je vois me glace sur place.
Ce n'est plus de la peur qui comme ces derniers jours a pris place sur son doux visage mais de la terreur, elle est terrorisée et c'est moi le responsable...
