Il Diavolo

Chapitre 20

« l'étreinte est la plus belle forme de communication qui permet à l'autre personne de savoir sans aucun doute qu'elle compte pour toi »

Sofia

"Je voulais te dire que j'étais perdue. Je ne sais pas trop quoi penser de cette situation. Je me rend bien compte que tu es mon âme-soeur mais je ne ressens pas pleinement le lien comme toi tu le ressens. Alors je suis d'accord pour réessayer mais j'ai plusieurs conditions."

Pendant mon discours, Alessandro s'était levé pour se placer juste devant moi. Et à l'entente de mon accord pour réessayer, un sourire sincère à fendu son beau visage et il m'a doucement pris mes deux mains, les embrassant.

"Tout ce que tu voudras mio amore, je ferais tout ce qu'il te plaira."

J'hochais la tête, légèrement plus détendue après ses paroles.

"Tout d'abord je veux avoir ma propre chambre et dormir seule."

Alors qu'il allait intervenir je lui fit signe que je n'avais pas fini.

"Ensuite tu ne m'embrasse plus sans mon consentement, quand je dis stop c'est stop." Son visage s'était fermé mais il ne semblait pas en colère avec mes conditions juste un peu contrarié.

"Si c'est ce que tu veux c'est d'accord mais en retour je souhaite passer plus de temps avec toi. Tu n'as plus de conditions mia Gattina ?." Me dit-il doucement.

À sa question mes yeux vagabondent partout dans la pièce sans oser ne serait-ce qu'une seule seconde à se poser dans ses yeux à lui. J'ai bel et bien une dernière condition mais j'ai peur de sa réaction car même si il a promis de faire des efforts je ne peux m'empêcher d'avoir peur de lui et de son tempérament.

Il me prit délicatement les mains, me ramenant à la réalité.

"Tu peux tout me dire mon chaton, vas-y je t'écoute." M'incite t'il gentiment à répondre.

J'essaie au mieux de me calmer et lui répond,

"J.. Je voudrai pouvoir envoyer ma lettre à Lucas et voir ma famille quand je le souhaite, ils me manquent tellement." À la fin de ma phrase les larmes me montent aux yeux et menacent de tomber. Je n'avais pas réaliser à quel point ma famille me manquait jusqu'à lors.

Au fond de moi j'espère tellement qu'il me réponde oui, que je peux le faire, aller les voir. Je suis peut être naïve du croire mais je ai besoin.

Je n'ose pas le regarder et mon regard est fixé sur le parquet fait de chêne. Il ne dit rien et c'est bien ce qui m'inquiète.

" Pour tes parents je peux organiser une visite mais pas autant que tu le voudrais je le crains. Tu n'est pas sans savoir qu'une fois deux âmes-soeurs réunies, elles vivent ensemble et se suffisent à elle-même. Cependant je pourrai faire une exception pour toi mon chaton. Mais en ce qui concerne ton ami il en est hors de question, je ne veux plus que tu ai de contact avec lui de quelques manières qui soit ! Et si j'apprends que tu essai de le contacter, crois moi tu n'aimeras pas les conséquences que ton geste entraînera."

À ce moment là mes larmes coulaient librement sur mes joues. J'ai été si naïve de croire qu'il pouvait changer ou même se montrer gentil et bienveillant, je me suis trompée.

"Je t'en supplie laisse moi lui envoyer la lettre. Il fait que nous passions à autre chose mais il y a tellement de chose que je ne lui ai pas dit je t'en prie Alessandro.."

Son visage se tordit d'un sourire pour le moins cruel et ses yeux noirs de mystères. Le bureau avait désormais une ambiance glaciale. Ce n'était jamais bon signe et je me tordais les mains d'angoisse.

Il prit mon menton et me regarda droit dans les yeux.

"Il en est tout simplement hors de question, je ne céderais pas la dessus !" il reprit d'un ton plus doux "Je peux exaucer tout tes souhaits mon ange mais je ne peux pas te voir aimer un autre, si tu savais à quel point c'est douloureux de savoir que tu en aimes un autre que moi alors que je t'aime déjà de tout mon être et plus encore. Ça me détruit de te voir si amoureuse d'un autre, si inaccessible. J'ai envie de tout faire pour que tu tombes amoureuse de moi mais te laisser avoir un contact avec lui ça je le regrette mais c'est au dessus de mes forces."

Et là, l'impensable se produisit, Alessandro pleurait. Des larmes coulaient sur ses joues et cela me brisait le cœur.

C'est vrai que je n'avais jamais pensé sous cet angle là. Se mettre à sa place, il attend son âme-soeur depuis toujours et celle-ci en aime un autre. Je ne tolère pas ce qu'il a fait mais je comprend Je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser.

Alors prise d'une impulsion soudaine, je le prit dans mes bras.

Son corps se relaxa presque instantanément et il me rendit mon étreinte avec autant de force. Il me prit dans ses bras et me porta jusqu'à l'un des ses fauteuils en cuir noir et s'assit, avec moi sur ses genoux.

Personne ne parlait, ce n'était pas utile. Parfois les gestes en disent plus que de longs discours.

Ma tête était enfouie dans son torse et mes mains parcouraient son dos alors que lui avait sa tête dans le creux de mon cou inspirant mon odeur tout en me caressant le dos et les cheveux. Cette position était merveilleuse je me sentais si bien.

Et alors que l'on était dans les bras l'un de l'autre, je m'endormis, aussitôt suivie par Alessandro qui, en s'endormant ronronna de bien être.

*****
Mio amore : mon amour
Mia Gattina : mon chaton

Voilà !! J'espère que le chapitre vous a plus si c'est le cas n'hésitez pas à voter, commenter et partager !

Je voulais aussi vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël, profiter bien !

Que pensez vous de ce chapitre ? Sont ils enfin sur la voix de la réconciliation ?

Voilà ! Parce que sans cette chanson ce n'est pas vraiment Noël ! 🖤