Chapitre 8

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Alessandro

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Alessandro

Voire de la peur et même de la terreur dans les yeux de mon petit chaton me faisait me sentir pire qu'un monstre.

Lorsque je l'ai entendu qui voulait être avec l'autre, quelque chose en moi s'est brisé et mon loup a prit le dessus et bien qu'il ne lui ferait jamais de mal intentionnellement, il n'a pas maîtrisé sa force et combiné à sa jalousie, il a voulu la marquer.

Ce n'est que quand elle a répondu à ma demande que j'ai pu reprendre le contrôle mais le mal était déjà fait.

Son corps tremblait comme une feuille, ses yeux étaient rougis par les pleurs et Mio Dio, Son cou et ses poignets étaient rougis de par ma poigne.

Quand elle s'est reculée le plus loin possible de moi je ne savais plus quoi faire, plus quoi dire pour excuser mon misérable comportement, non je ne regrette pas de lui avoir imposer de ne plus parler de lui, cependant je n'aurai pas dû perdre mon sang froid et encore moins devant elle.

Et pour couronner le tout, ma fureur était à son apogée lorsque mon delta est arrivé, interrompant mon moment avec Sofia.

Ce n'est que lorsque j'ai entendu son petit cri effrayé que j'ai lâché Il piantagrane, me retournant d'un mouvement fluide pour que mon regard puisse se poser sur une image dont je ne pourrais jamais me lasser, ma Sofia.

Elle est venue vers moi malgré sa peur bien présente pour me demander de la lâcher. Bien entendu j'ai écouter la mia Gattina, j'avais déjà beaucoup trop en ce premier jour à me faire pardonner.

J'entendis alors un petit bruit provenant de son estomac provoquant par la même occasion un rougissement beaucoup trop mignon de la part de mon petit chaton.

Je la pris alors dans mes bras provoquant un petit cri de surprise de sa part afin de nous emmener tous les deux allez manger un bon petit-déjeuner.

J'aimerai tellement la prendre sur mes genoux pour que l'on puisse se nourrir chacun à notre tour, cependant je ne voulais pas la mettre mal à l'aise alors c'est pourquoi je décidais de la poser délicatement sur une chaise à côté de la mienne.

Il ne fallait pas abuser non plus, chaque chose en son temps.

Et tandis que je lui souhaitais un bon appétit, son regard n'atteignait pas le mien, je lui embrassa alors doucement la tempe, en lui murmurant encore une fois à quel point j'étais profondément désolé.

******

Après notre déjeuner je lui fit visiter le palais mais je voyais bien qu'elle était particulièrement intéressée par d'autres choses

"As tu envie que je te fasse visiter les jardins ?" lui demandais-je, connaissant déjà la réponse.

"Oui !.. " dit elle précipitamment, une étincelle d'excitation dans les yeux "Je veux dire oui j'aimerai beaucoup Votre Majesté" me dit-elle plus sobrement.

Je m'arrêtais alors, pris délicatement son menton dans ma main et lui dit "tu n'as pas à m'appeler de cette façon Sofia, appelle moi Alessandro d'accord ?"

Et elle hocha doucement la tête, son regard rivé sur ma chemise. Je soupirais doucement intérieurement

Cela allait être difficile mais elle en valait la peine, j'attendrai le temps qui faudra pour elle.

Elle ne s'en est pas rendue compte mais je ferais tout pour elle, la Bestia est complétement obnubilée par elle et si elle veut que je lui donne le monde, alors je le mettrais à ses pied et moi avec.

******

Après notre petite escapade dans les jardins, nous rentrons au Palais alors que le Soleil avait déjà fait place à la Lune.

Je pense que mon coeur explosa de joie à ce moment précis, mon loup ronronna de contentement, mon chaton a ri, elle porte un magnifique sourire sur son visage et ses yeux étincellent de bonheur. Si j'avais su que les jardins la mettraient dans cet état là, j'y serai allé plus tôt !

Je l'entrainais ensuite vers ma chambre afin qu'elle puisse se reposer après cette journée mais soudain elle se stoppa devant la porte en fronçant les sourcils. Je suivais la trajectoire de son regard et le mien se posa sur un ensemble de cartons.

Ce sont actuellement ses cartons, j'ai demandé à quelques uns de mes hommes d'aller chez elle et de ramener ses affaires ici pour qu'elle ait tout à sa disposition et qu'elle n'est plus besoin de retourner chez elle.

"Mais.. mais pourquoi mes affaires sont ici ?" me demanda t'elle en se retournant vers moi de sorte que je puisse admirer son merveilleux visage pourtant rempli de la confusion la plus totale.

"C'est simple mon amour comme tu vas rester ici ce sera plus simple pour toi d'avoir toutes tes affaires à portée de main."

Soudain un sentiment de peur traversa son visage alors qu'elle commençait à reculer lentement. « Comment ça je reste ici je ne comprend je penser que tu me ramenez chez moi, il y a ma mère et mes amis qui m'attendent je ne peux pas rester ici ».

Mon visage se ferma instantanément à l'entente de ses paroles. Je me rapprochais d'elle de sorte à ce qu'elle soit coincée contre le mur, mes bras de chaque cotés de sa tête.

"C'est la règle Il mia Gattina, les âmes-soeurs vivent ensemble et de ce fait tu restes ici, avec moi" ma voix était douce mais elle n'était pas en accord avec la tempête qui faisait rage à l'intérieur de moi.

Elle ne partira jamais d'ici, elle restera avec moi.

"Mais je.. Non je veux retourner chez moi et de toute façon ce n'est pas vous qui choisissez, je suis une personne libre et j'ai des droits ! Je ne veux pas de cette vie !" me dit-elle véhémente en me regardant dans les yeux.

"je ne te laisse pas le choix et je te conseille de te calmer avant que je fasse quelque chose de regrettable comme mordre ce jolie petit cou qui n'attend que ma marque par exemple".

Mais à peine avais-je fini ma phrase que je regrettais déjà mes paroles.

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Mio Dio : Mon Dieu
Il piantagrane : Le Perturbateur

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