Il Diavolo

Chapitre 22

-Petite surprise ! Je devais normalement poster ce chapitre dimanche mais j'ai décidé de le mettre ce soir, bonne lecture !-

Sofia

Quelques semaines sont passées et nous sommes déjà à la moitié de l'été !

Le temps passe si vite en charmante compagnie !

Effectivement, suite au baiser échangé avec Alessandro, tout va pour le mieux. Je m'habitue petit à petit à son amour pour moi et je dois reconnaître qu'au plus profond de mon être je ressens quelque chose pour lui...

Je ne sais pas si c'est de l'amour, mais je reconnais que je le considère plus que comme un simple ami. Je reconnais également que je ressens envers lui un certain désir inassouvi... Mais plus que tout je me sens bien avec lui, je me sens légère et heureuse !

J'aime passer du temps avec lui, lui parler, lire, et même lui faire des câlins.. Mais ce que je préfère par dessus tout c'est l'embrasser. Tous nos baisers sont doux et tendres, il n'existe plus rien des baisers violents d'autrefois.

Nous faisons encore chambre appart mais nous nous retrouvons presque tous les jours car j'adore faire des siestes sous le soleil d'Italie dans ses bras ou encore lire avec lui... C'est si relaxant et apaisant !

Actuellement nous sommes tous les deux dans sa voiture de couleur noire, lui au volant et moi du côté passager. J'ignore tout de notre destination, « È una sorpresa, amore mio. » Ce sont ses propres mots. Et vous savez ce qu'il y a de pire ?

J'ai rougis à ses mots ! Avant, tous ses petits surnoms ne me faisaient ni chaud ni froid mais maintenant je rougis comme une tomate au soleil !

(« C'est une surprise mon amour »)

Ce qui nous ramène à l'instant présent, mon but étant d'essayer de deviner notre destination surprise.

La patience n'a jamais été mon point fort je le reconnais et l'ai su il y a fort longtemps lorsque je débutais la peinture avec ma nonna...

Et alors que je trépignais d'impatience sur le siège en cuir beige de la voiture tout en lui posant des questions, monsieur ne daignait même pas répondre à mes questions et ne cessait de répéter la même chose,

« C'est une surprise. »

Je n'ai rien contre les surprises mais là j'ai tellement envie de savoir que ça tourne à l'obsession ! Mais lui reste calme et pour m'apaiser à mon tour, il pose sa grande main sur ma cuisse, traçant de petits cercles à l'aide de son pouce afin de me détendre.

Je ne peux pas m'empêcher de regarder sa main, même si le terme fixer comme une folle serait sans doute le terme le plus adéquate pour décrire mes actions...

Sa main est tellement grande et musclée pour une main, elle recouvre une bonne partie de ma cuisse...

Et petit à petit, je me calme mais mon impatience est vite remplacée par une autre émotion, celle ci beaucoup plus intense, le désir.

J'essaie de me calmer et de penser à autre chose que sa main si proche de mon intimité afin qu'il ne remarque rien mais en vain. Et sa main qui se trouve toujours sur ma cuisse n'aide en rien.

Tout à coup, j'entend Alessandro qui inspire et jure lourdement,

"Cazzo !"

Ses yeux sont maintenant noirs, mais ce n'est pas de la colère qui s'y trouve non, c'est de la luxure, du désir pur ! Les jointures des ses mains, qui se trouvent maintenant toutes deux sur le volant, sont devenues blanches à force de le serrer !

Il a senti mon excitation et son loup et lui même le pousse vers moi, à me satisfaire de la manière la plus intime qui soit.

Je sors de mes pensées lorsque la voiture s'arrête brutalement sur le bas côté. Je n'ai même pas le temps de me demander ce qui m'arrive que je suis soulevée par deux bras musclés qui me font ensuite assoir sur des genoux.

« Mais qu'est ce que...»

Je n'ai même pas fini ma phrase que des lèvres m'assaillent, ce n'est plus les baisers tendres de d'habitude. Celui-ci est sauvage, rempli de désir inassouvi, de son côté comme du mien et j'y répond comme je peux et avec la même ardeur. Dans son baiser il montre qu'il est le dominant, l'Alpha et prend les rênes de ce baiser si sensuelle. Nos langues se cherchent et dansent ensemble, il me mord doucement ma lèvre inférieure et un gémissement s'échappe de ma gorge sans que je puisse réussir à le retenir et un grognement guttural me répond.

À bout de souffle on se sépare, haletant, front contre front, nos yeux se perdant ensemble, tout en essayant vainement de reprendre notre respiration.

« Il faut qu'on s'arrête là sinon je ne répondrai plus de rien.. »

Je rougis à ses paroles et à son regard plein de promesses et l'embrasse une dernière fois, plus chastement cette fois-ci.

Il remet une mèche de mes cheveux derrière mon oreille tout en me murmurant en italien,

« Ti amo amore mio » à mon oreille ce qui relance mon rougissement et me remet sur mon siège, prend une grande inspiration et remet le contact afin de redémarrer.

Ma main tremblotante va à la rencontre de mes lèvres maintenant gonflée de par son baiser et je souris.

Et durant toute la durée restante du trajet, je souriais comme une idiote en croisant parfois le regard d'Alessandro dans le rétroviseur qui souriait lui aussi d'un sourire vrai et sincère.

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Nonna : Mamie
Cazzo : Fuck, Putain
Ti amo amore mio : Je t'aime mon amour ( mais je pense que vous l'aviez compris 😉)

Voilà ! J'espère que ce chapitre vous a plu ! Qu'en avez vous pensé ?

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