Chapitre 30

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Prenez le temps de lire ma petite note de fin s'il vous plaît, c'est important. Bonne lecture !

 Bonne lecture !

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Alessandro

Je la regardais partir le coeur serré, j'avais envie de la rattraper et de la prendre dans mes bras en lui disant que tout irait bien mais je ne pouvais pas. Je ne changerais pas d'avis pour autant, elle est mienne et sa place est ici avec moi.

J'avais perdu tout espoir de trouver mon âme-sœur alors maintenant qu'elle est ici dans mon palais, avec moi, elle ne va plus y bouger.

Elle restera à mes côtés pour l'éternité...

Mon loup grogne dans mon esprit, manifestant son accord avec ma décision.

Déjà, lorsque mia Gattina se trouve loin de moi pendant une heure quand je suis à une de mes réunions hebdomadaires par exemple, c'est une véritable épreuve alors l'imaginer toute une semaine sur un campus bourré d'étudiants pré pubères dont les hormones sont en surchauffes...

Rien que cette simple pensée me met dans une rage absolue.

Je sais que c'est son plus grand rêve et sa passion mais je ne peux pas la laisser partir. Vous pouvez dire de moi que je suis égoïste mais c'est la réalité et je n'hésiterai pas à l'enfermer dans la chambre pour qu'elle m'obéisse.

Je continue mon chemin vers mon âme-sœur, déterminé à aller la réconforter mais arrivé devant son atelier je m'arrête et j'hésite.

En entendant ses sanglots étouffés, j'ai l'impression qu'on m'a poignardé le coeur, mon loup et moi voulons entrer afin de la prendre dans mes bras et lui dire que tout se passera bien, que je suis désolé, que je ferais tous ce qu'elle voudra, qu'elle peut partir... Tout pour qu'elle me sourit à nouveau et que ses yeux brillent de plus bel en me voyant.

Mais je ne peux pas.

Je ne suis pas désolé.

Et je suis égoïste.

La voir pleurer m'est insupportable et me met dans une rage profonde et j'ai envie de tuer lentement et dans une douleur particulièrement atroce la personne responsable de ses larmes. Mais aujourd'hui, c'est de ma faute et ça fait d'autant plus mal.

Mais si je dois en passer par là pour qu'elle ne me quitte pas alors je le ferais.

Alors que j'allais actionner la poignée de porte, je me résigne bien que mon loup me cri d'aller la réconforter. Je ne peux pas faire ça même si je le veux plus que tout. Alors, je me recule et pars dans mon bureau en essayant tant bien que mal d'ignorer le goût amer présent au fond de la gorge, mais je ne peux ignorer mon coeur qui se tord de douleur..

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Il DiavoloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant