Sofia, jeune femme pleine de vie, vit dans un monde où Lycanthropes et Humains se côtoient chaque jours.
Elle ne veut que dessiner, vivre sa vie pleinement, être libre, aller dans l'Université de ses rêves.
Lui, avait perdu tout espoir de la rencont...
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Sofia
Après qu'il soit enfin parti, mes muscles se détendirent d'eux même et mon souffle se relâcha doucement.
Cependant je n'étais pas moins tranquille puisque je savais que dorénavant je devrai dormir avec lui, un acte auquel je n'avais pas la moindre envie de m'y plier.
Seulement je n'avais pas le choix, qui sait ce que pourrait infliger ce monstre à Lucas ou aux autres gens que j'aime...
Il me tenait et il le savait pertinemment.
On nous dit depuis la plus tendre enfance à nous, humains, qu'avoir une âme-soeur est rare mais tellement merveilleux. Ce partenaire nous aimera de tout son coeur dès le premier regard et ce jusqu'à la fin de sa vie.
Trèsromantique...
Je l'avoue, je trouvais ça certes niais mais il faut bien l'avouer, ce phénomène d'âme-sœur a un certain charme.
Mais quand je vois la situation dans laquelle je me trouve, c'est tout sauf merveilleux. J'ai l'impression que l'on m'a arraché ma vie. Que cette dernière me file entre les doigts et qu'elle est dirigé par la personne censée m'aimer de tout son coeur.
Je ne peux pas contrôler mon coeur, je suis amoureuse de Lucas et quoiqu'en dise Alessandro, je ne peux pas cesser de l'aimer d'un claquement de doigts. Et puis ce n'est pas comme si j'en avais envie.
Cependant je suis pragmatique, il y a peu de chances pour que je le revois un jour et mes chances d'échapper cette cage dorée sont quasiment inexistantes. Je dois donc trouver de bons côtés à cette situation, je dois m'y obliger.
Et tandis que je réfléchissais, je ne vis pas la porte s'ouvrirent doucement, laissant apparaître IlDiavolo dans toute sa splendeur. Trop préoccupée par mes songes, je ne le vis pas s'approcher doucement de moi et ce n'est que lorsque je sentis deux bras m'encercler que je sursauta au contact et sorti presque instantanément de mes pensées. Néanmoins aucun son ne sortit de ma bouche et je me faisais violence afin qu'il ne perçoive pas mes tremblements.
Ce n'est que lorsque je sentis sa bouche se poser dans mon cou, posant plusieurs baisers que je me débattais vainement afin de sortir de son étreinte.
Il grogna telle une bête et me murmura à l'oreille,
" Vu que tu as déjà dîné car tu as demandé à manger seule dans notre chambre, on peut donc aller se coucher, il est déjà tard et tu dois être en forme pour demain miaCara." Me murmura t'il à l'oreille de façon accusatrice. Il a raison, je ne voulais pas manger seule avec lui, Rosa, la dame qui m'a apporté si gentiment mon repas l'a bien compris et m'a tenu compagnie en me faisant rire pour la première fois depuis longtemps.
Mais naturellement je ne lui dit pas tout cela, je me contentais de le penser très fort.
Et alors qu'il partit dans la salle de bain afin de se brosser les dents, je me dépêcha de me changer avant qu'il ne revienne. Je portais un débardeur ainsi qu'un short pour pyjama, il faut dire que c'est l'été et en Italie il est plutôt chaud.
Il revint dans la chambre alors que je venais juste de mettre mon débardeur et promena son regard sur moi ce qui me gêna, il était plein de désir, il me détaillait des pieds à la tête, s'attardant sur mes jambes nues ainsi que sur mon cou à découvert et sur mon visage et plus particulièrement mes lèvres.
Je me tordais les doigts d'inconfort et mon regard se perdit sur le lit taille king-sized.
J'avançais lentement vers le lit afin d'y prendre place et me mis sous les draps de satin. Alors que j'essayais de trouver une position confortable, le plus loin possible de lui et de ce fait le plus près possible du bord du lit, je sentis deux bras m'attraper afin de me plaquer contre un torse brûlant.
"C'est ici ta place mon chaton, dans mes bras et nul part ailleurs" me susurra t'il au creux de l'oreille.
Je n'aimais pas cette position, elle me gênait. J'étais plaquée contre son torse, les bras repliés vers ma poitrine et ses bras m'entouraient afin que je ne bouge plus, son visage reposait dans le creux de mon cou et nos jambes elles, étaient mélangées et je me sentais comme prisonnière.
Je ne pouvais plus bouger ne serait ce qu'un orteil.
J'essayais de lui dire à quel point j'étais mal à l'aise et que je voulais changer de position mais il fit la sourde oreille. Mais quand je le lui redemandais, il me regarda droit dans les yeux, et me dit,
" Ça suffit maintenant, tu ne bouges plus et tu resteras dans mes bras jusqu'à ce que j'en décide autrement. C'est dorénavant ta place et à partir de maintenant, c'est comme cela que l'on dormira tous les deux."
Et il rajouta d'une voix plus malicieuse,
" ça me fait penser que l'on ne s'est pas dit bonne nuit correctement, ... Embrasse moi mon chaton. "
Mon sang se glaça dans mes veines, je pensais qu'il m'avait embrassé pour me punir, et je n'avais pas la moindre envie de recommencer. J'approche donc doucement mon visage du sien et lui embrassa rapidement la joue en lui murmurant bonne nuit.
Cela n'a pas dû le satisfaire puisqu'il attrapa mon menton et m'embrassa à pleine bouche.
J'essayais de me débattre, en vain. Il me tenait fermement et mouvait ses bras de mes épaules à mon dos, sûrement pour me détendre, ce qui eu l'effet contraire. Et lorsqu'il se recula enfin après ce qu'il m'a semblé être une éternité, il me ré-embrassa, plus doucement cette fois ci avant de se reculer pour de bon. Durant ces dernières minutes, mon corps s'était tendu et mes yeux s'étaient quant à eux crispés. Il embrassa chacune de mes larmes et me murmura,
"Bonne nuit ilmiaGattina, fais de beaux rêves » et il rajouta doucement,
« Tiamo il mio cuore. »
Je ne voulais plus l'écouter, il mentait, quand on aime un personne on ne lui fait pas de mal, on ne la force pas.
Je voulu rester éveillé mais mes yeux se fermèrent d'eux même, trop épuisés d'avoir autant pleurer. Et tandis que je sombrais dans un sommeil sans rêves, je me demandais ce que me réservait l'avenir.