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Le chemin fut rapide. Son visage tournait en boucle dans ma tête. C'était pas possible, j'avais dû rêver.

Je venais de revoir Nekfeu.
Après presque deux ans sans nouvelles, on se croisait comme ça, par pure coïncidence.

J'étais rentrée chez moi après avoir prévenu ma sœur que je ne la rejoindrais pas.

Arrivée chez moi, je jetais mes clés et ma veste sur le canapé du salon avant de m'enfuir dans ma chambre. Je faisais les 100 pas en essayant de respirer correctement. Ce n'est pas possible. Au moment où je commençais à me remettre, il décide de refaire surface. Pourtant il avait bien disparu cette dernière année.

J'actionnais la climatisation et la chaine hi-fi. Je devais me défouler.

Je venais vraiment de revoir Ken Samaras.
Je venais vraiment de fuir devant Ken Samaras.

Quelle conne je fais !

Je soufflais avant de fouiller mon sac pour en sortir mon paquet de cigarettes...

Pourquoi on se recroise ?!

Je tournais en rond à la recherche de sur quoi me défouler.

J'allumais ma cigarette avant de me rendre sur mon balcon.

Le pire dans cette histoire c'est que je ne pouvais pas m'empêcher de le trouver toujours aussi beau et plaisant. Il était toujours aussi ténébreux mais quelque chose dans son regard avait changé. Il n'y avait plus cet éclat que j'avais eu à chérir. Non. Il n'y était plus.

[...]

J'avais appelé ma meilleure amie pour lui raconter ma rencontre lorsque je me suis calmée.

La seule chose qu'elle m'a dit quand elle a entendu le prénom de mon ex c'est « j'arrive ».

Je n'avais ni la force ni le cœur à rien. Je me sentais comme écraser. J'avais envie de dormir pendant des jours et qu'à mon réveil je ne me souvienne plus avoir vu Nek.

Ce mec a représenté tellement pour moi... ça me fait tellement mal qu'on se soit éloigné... tout ça c'est juste tellement moche !

Paola débarque une demi-heure plus tard vêtu de son pyjama.

Citez-moi une personne qui se promène à quatorze heures dans Los Angeles en pyjama.

Franchement, on ne choisit pas ses amis !

- Chae, siffle-t-elle ma meilleure amie en venant s'installer sur mon lit.

Sur son passage elle balança son sac... tellement bordélique c'est mignon.

- Hey. Je t'ai même pas entendu arrivée.

- Je suis là depuis une demi-heure, je discutais avec ton papa. Il est tellement beau aujourd'hui ! Franchement je suis trop amoureuse de lui.

Elle sourit en disant ça et je ne peux m'empêcher de la pousser d'un air agacé.

Paola dit depuis qu'on est petite que mon père c'est l'homme de ses rêves et je trouve ça trop drôle surtout quand elle fait la timide devant lui.

Le pire c'est qu'elle le dit même à son petit ami. Trop conne cette meuf.

- Tu me soûles trop ! Dis je sarcastiquement.

- Maintenant ne me casse pas les couilles et raconte moi vite ta vie, j'ai autres choses à faire.

Je lui lançais un regard en mode « Scarface » tellement, elle me soûle.

Énergie SombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant