Énergie Sombre

43.

-       Tu veux laquelle chérie ? La rose ou la beige ? je demande en exhibant les deux robes à fleur.

D'un air critique, Elle jauge les robes pour faire un chose. Son comportement me fait rire. Elle en fait tellement pour son âge.

Son père allait passé la prendre d'une minute à l'autre pour le reste de la semaine et on était en train de ranger la valise de « mademoiselle la capricieuse ». Pour son âge, elle a énormément de caractère. Pour vous faire une petite idée additionner la froideur de Ken Samaras et mon caractère de chien.

-       Beige, dit-elle en se baissant pour attraper ses sandales assorties.

-       Tu veux quel pyjama ? je lui demande en pliant la robe qu'elle avait choisi.

-       Je...

Elle est coupée par la sonnerie et sans prendre le temps de parler, elle s'enfuit en courant.

-       Papa est venue, je l'entends hurler de sa petite voix.

-       Attends chérie.

J'arrête mon rangement pour la suivre car elle risque de faire une dinguerie dans les escaliers. Les chiots se mettent à aboyer en la suivant.

Nous sommes dans mon appartement duplex à Los Angeles, celui que mon grand-père m'avait offert pour mon anniversaire il y a déjà trois ans. Vu qu'on vient souvent à L.A pour le travail, on a une femme de ménage qui passe souvent.

Elle est là et elle a déjà accueillie Ken.

-       Papa ! hurle Elle en lui sautant dessus.

-       Mon bébé ! Tu vas bien ? lui demande son père en la portant.

-       Oui, dit-elle en posant un bisou sur la joue de son père.

Ils sont trop chou. Quand je vois à quel point Elle est douce, gentille et aimante, j'arrête pas de me dire que c'est ma plus belle réussite !

J'aime tellement ma petite !

-       Milla ! comment vas-tu ? me demande Ken en s'approchant pour me faire la bise.

-       Je vais bien ! dis-je en lui souriant. Et toi ?

-       Super ! Luis est là me demande-t-il ?

-       Non ! Studio

-       Ah ! Je suis contente que tu la prennes cette fin de semaine, je vais pouvoir respirer, dis-je en montant les escaliers pour retourner dans la chambre de Elle.

Ma fille, toujours dans les bras de son père qui me suit, se met à me toiser. Même le dos tourner, je sens son regard sur mon dos.

-       Tu n'es pas gentille, lâche-t-elle.

-       Qu'est-ce que j'ai fait ?

Elle ne dit rien. Je me tourne et je vois qu'elle a les yeux larmoyants. Elle est tellement susceptible ! Il faut toujours faire attention à ce qu'on dit autour d'elle parce qu'elle a beau être petite, elle comprend vraiment tout !

-       Aïko ? Pourquoi tu pleures, lui demande Ken perdu. Tu pleures parce que maman est contente que tu partes ?

Elle hoche la tête, vu comme ça, c'est pas très gentil.

-       Mais maman veut t'organiser une petite surprise, enchaîne Ken décidé à arranger la situation. N'est-ce pas Mama ?

-       Oui, c'est ça !