Sens Interdit( jikook) Tome 2

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Avant de commencé je voudrais vous remercié pour ses 1k , c'est énorme pour moi

Gros bisous😘😘😘😘

– Ju... Jungkookie, c'est toi ?

Ma voix se brisa en prononçant ces mots, mon cœur battant à tout rompre alors que je fixais l'homme devant moi. Le bruit de la rue semblait s'estomper autour de nous, le monde entier se réduisant à ce moment précis.

L'homme en face de moi sourit légèrement, mais son sourire était différent, presque distant.

– Euh... non, désolé. Vous devez vous tromper, mon nom c'est Youl, dit-il calmement.

Mes larmes se mirent à couler malgré moi. Le voir ici, après tout ce temps... je ne pouvais pas y croire. Je pris doucement son visage entre mes mains tremblantes, cherchant dans ses yeux un signe de reconnaissance.

– Arrête de faire semblant, s'il te plaît. C'est moi, Jimin... Je savais que tu étais en vie.

L'homme fronça légèrement les sourcils avant de me repousser doucement.

– Calmez-vous, je vous en prie. Je ne suis pas celui que vous croyez... Je m'appelle Youl, pas Jungkook.

Sa voix était ferme, mais quelque chose dans son regard me disait qu'il n'était pas aussi sûr de lui qu'il le prétendait. Un silence pesant s'installa alors que je cherchais des réponses dans son attitude, dans ses yeux.

– Pourquoi tu agis comme ça ? murmurais-je, la voix tremblante. Tout ça n'était qu'un jeu pour fuir ? Pour t'échapper de nous ?

Il soupira, passant une main sur sa tempe comme s'il tentait de chasser un mal de tête soudain.

– Arrêtez de me prendre pour un autre, dit-il, presque agacé. Je ne suis pas celui que vous pensez.

Ses traits se crispèrent alors qu'il continuait de masser sa tempe avec une certaine insistance. Ses épaules s'affaissèrent légèrement, comme si une douleur le rongeait de l'intérieur.

– Qu'est-ce qui t'arrive ? demandai-je, incapable de masquer mon inquiétude.

– J'ai... des vertiges ... murmura-t-il d'une voix à peine audible.

Son état m'alarma. Je pris doucement son bras et l'aidais à se relever avant de l'entraîner vers le café le plus proche, une petite terrasse en bois bordée de plantes, l'ambiance y étant douce et feutrée. Nous nous assîmes, et il sortit une petite boîte de sa poche. Il en sortit deux comprimés qu'il avala rapidement avec l'eau que je lui tendais. Ses gestes étaient mécaniques, habituels.

Pendant quelques minutes, il resta silencieux, les yeux fermés, cherchant visiblement à retrouver une certaine sérénité. Je ne pouvais pas m'empêcher de l'observer, mon cœur battant la chamade. Ses traits, sa voix... c'était lui. Comment pourrait-il en être autrement ?

Lorsqu'il releva enfin la tête, son regard croisa le mien. L'ombre de la douleur persistait encore dans ses yeux, mais elle semblait s'atténuer peu à peu.

– Ça va ? demandai-je doucement. Tu veux que je t'accompagne à l'hôpital ?

– Non, merci, répondit-il en secouant la tête. Avec le temps, je me suis habitué à ces douleurs.