Sens Interdit( jikook) Tome 2

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Pdv youl

– Yoyo, explique-moi pourquoi Jimin est parti en pleurant de chez nous ?

– Je te l'ai répété mille fois, il n'y a rien depuis hier. Tu me casses les oreilles avec ça.

– Je ne suis pas stupide, je sais très bien qu'il se passe quelque chose entre vous.

– Mais où vas-tu chercher ce genre de débilités ?

Je me lève avec agacement, laissant Jackson dans le salon, et je vais m'asseoir à la table de la cuisine. La lumière du matin filtre à travers les rideaux, illuminant les traces de café et les miettes de pain sur la table. Jackson me suit, ses pas lourds résonnant dans le carrelage. Il s'assoit en face de moi, son visage marqué par l'inquiétude.

– Arrête de me prendre pour un idiot. Nous allions nous marier, et toi, tu commences à avoir des aventures ?

– Rien ne s'est passé. Si tu ne me fais pas confiance, arrêtons tout. Il n'y a plus de raison de se marier, criai-je, ma voix éraillée par la colère.

– Tu aimerais bien, comme ça tu pourrais courir jusqu'en Californie te jeter dans ses bras. Mais désolé de te décevoir, ce mariage, on le fera.

Je soupire, la fatigue et la frustration se mêlant en moi. L'odeur de café froid et de pain grillé se mélange avec l'air de tension qui règne.

– Tu sais quoi, j'en ai marre de ta stupide crise de jalousie, dis-je en sortant de la cuisine.

– Tu vas où ?

– Prendre l'air, loin de toi.

Je claque la porte derrière moi, laissant Jackson avec son regard accusateur. Mes pensées sont en désordre alors que je m'éloigne. Je me réfugie dans un bar à quelques rues de là, où le bourdonnement des conversations et le tintement des verres me semblent presque réconfortants. Je commande un verre et m'assois dans un coin sombre, essayant de noyer mes pensées dans l'alcool.

L'alcool coule dans mes veines et mes réflexions dérivent vers Jimin. Je me sens coupable de l'avoir fait pleurer, mais il n'avait pas voulu comprendre. La mort de son mari semble l'avoir profondément affecté, même si je ne sais pas vraiment dans quelles circonstances il est mort. Je prends mon téléphone, le posant sur la table en bois usé du bar. En cherchant "Park Ji-min" sur Instagram, je découvre son compte.

Je fais défiler ses photos. L'une d'elles le montre torse nu, portant seulement un short, sur une plage ensoleillée. Un commentaire attire mon attention : « Sexy mochi ». Je laisse échapper un juron, surpris par l'impact de cette image. Mon regard se fixe sur la photo, et je me mords la lèvre, le visage légèrement rougi par l'alcool.

– Jimin, qu'est-ce qui m'arrive avec toi ?

Après plusieurs verres, je décide de me reposer dans un hôtel. Je n'ai pas envie de rentrer, la tension et les émotions me submergent. L'hôtel est modeste, avec des murs peint en beige et un mobilier simple. La chambre, bien que petite, offre une certaine intimité que je recherche désespérément.

Le lendemain matin, le son strident de l'alarme du téléphone me tire du sommeil. J'ouvre les yeux et découvre que Jackson a appelé plus de vingt fois. Il rappelle encore lorsque je coupe son appel. Je me lève avec difficulté, les yeux encore endormis, et me dirige vers la salle de bain. L'eau chaude de la douche apaise mes muscles tendus et me réveille lentement.

À mon retour dans la chambre, je vois que j'ai reçu des notifications sur Instagram. C'est Jimin qui m'a envoyé des photos. Je m'empare de mon téléphone et commence à regarder les images.

– Waouh, ce mec me ressemble tellement.

Je décide de lui envoyer un message.

Moi : Tu ne vas donc pas arrêter ? Qu'est-ce que je suis supposé faire avec ces photos ?

Jimin : Je sais que j'ai dit que je te laisserais, mais je ne peux pas me résigner à te perdre. Jackson te fait croire des mensonges.

Je ne réponds pas immédiatement. Mes pensées sont encore embrouillées alors que je retourne chez moi. À mon arrivée, Jackson se précipite vers moi, ses yeux emplis de soulagement et d'inquiétude.

– J'ai eu tellement peur, Yoyo. Où as-tu passé la nuit ?

– Jackson, nous devons avoir une discussion sérieuse.

– Si c'est à propos d'hier, je suis vraiment désolé. Excuse-moi, Yoyo.

– Assieds-toi, nous devons parler...