Sens Interdit( jikook) Tome 2

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Pdv taehyung

**Hoseok est l'homme de ma vie**, pensais-je en regardant son visage apaisé, encore assoupi dans notre lit. Je n'imagine pas aimer un autre, il a été mon premier et seul amour. Et je suis convaincu qu'il le restera toujours. Pourtant, même si je m'accroche désespérément à cette idée, je sais que quelque chose a changé. **Notre mariage n'est plus ce qu'il était**. Avant, on pouvait nous qualifier de couple parfait. Les regards envieux, les sourires, les compliments... tout cela semblait si naturel, si mérité. Mais à présent, l'homme que j'aime n'est plus celui qu'il était, et cela me brise le cœur.

Je crains de me retrouver seul, sans lui. Cette peur me paralyse, et c'est sans doute pour cela que je reste. Malgré les signes évidents, malgré l'infidélité que je devine, je n'arrive pas à me détacher de lui. **J'espère encore qu'un jour, il redeviendra celui que j'ai aimé.** Peut-être est-ce naïf, mais l'espoir est tout ce qu'il me reste.

Assis sur le canapé du salon, je terminais une petite vidéo pour mes followers sur Snapchat quand j'entendis son téléphone sonner sur la table basse. Le bruit m'irritait, comme un rappel constant de ce que je refusais de voir.

— **Beeeeebeee, ton téléphone sonne !** criai-je en direction de la salle de bain, où il était sous la douche.

— **Ne touche pas, j'arrive !** répondit-il, sa voix couverte par le bruit de l'eau.

Je tentai de l'ignorer et de me concentrer sur autre chose, mais le téléphone continuait d'insister, sonnant à répétition. Finalement, je jetai un coup d'œil à l'écran. Le nom "Milo" s'affichait. Mon cœur se serra.

— **Encore lui...** murmurai-je pour moi-même.

Sans vraiment réfléchir, je décrochai le téléphone et le portai à mon oreille. Une voix masculine, familière, résonna à l'autre bout.

— **Allô, bébé ? Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais en déplacement ? Tu me manques,** dit Milo, d'une voix douce et possessive.

La pièce autour de moi sembla se rétrécir. Je restai figé, le téléphone toujours à mon oreille, mes pensées se bousculant. La salle de bain s'ouvrit en un coup sec, et Hoseok apparut, une serviette enroulée autour de sa taille, son regard se posant immédiatement sur moi, et surtout, sur le téléphone dans ma main.

Je coupai l'appel d'un geste brusque. **La confrontation** que j'avais tant repoussée semblait inévitable désormais.

— **C'est qui, Milo ?** demandai-je, ma voix tremblante de colère retenue.

— **Euh, c'est juste un ami,** répondit-il en sortant de la douche, mais l'hésitation dans sa voix était évidente.

— **Un ami qui t'appelle "bébé" ? Hoseok, tu te fous de moi ?** criai-je, sentant la rage monter en moi.

Il tenta de s'approcher pour récupérer son téléphone, mais je l'esquivai.

— **Depuis combien de temps tu me trompes avec ce mannequin ?** continuai-je, mes yeux brûlant de larmes que je tentais de retenir.

Son visage se figea. Il était surpris, presque déconcerté. Il ne s'attendait pas à ce que je le sache.

— **Ça t'étonne que je le sache, hein ?** Ma voix se brisa légèrement, mais je continuai. **Arrête de mentir, Hoseok. J'ai attendu. J'ai espéré que tu allais changer, mais tu n'as rien fait.**

Il bégaya maladroitement, cherchant à se justifier.

— **Tae, je ne te trompe pas, je te jure...**

— **Ne me mens pas !** Je me mis à pleurer, ne pouvant plus retenir les larmes. **Tu me dégoûtes ! J'en ai marre de toi, de ce mariage, de ces faux-semblants.** Je marquai une pause, rassemblant le peu de courage qui me restait. **Je veux divorcer,** criai-je enfin.

Le silence tomba lourdement dans la pièce. Il me regarda, stupéfait.

— **Arrête avec tes conneries,** murmura-t-il, sa voix tremblante, mais il n'avait plus la même assurance.

— **On verra si je dis des conneries quand tu recevras les papiers du divorce,** dis-je, la voix ferme malgré mes larmes. **À notre retour, tout sera fini.**

Je tentai de m'éloigner, mais il m'attrapa violemment par les hanches, me serrant contre lui. Son emprise était à la fois désespérée et possessive.

— **Tu ne pourras jamais divorcer, Tae. Tu m'aimes trop pour ça. Tu as peur de rester seul.**

Je sentis la colère monter encore plus fort en moi. Ses paroles, sa façon de me traiter comme si je lui appartenais, comme si mes sentiments n'avaient plus d'importance, tout cela était insupportable.

— **C'est fini entre nous, Hoseok.** Ma voix était froide, dure. **À notre retour en Californie, nous ferons un divorce à l'amiable, et chacun prendra son chemin.**

Il me serra encore plus fort, m'attirant presque contre son torse.

— **Je n'accepterai jamais ce divorce, parce que je sais que tu m'aimes encore.**

Je le regardai droit dans les yeux, refusant de flancher.

— **Détrompe-toi. Lâche-moi,** répondis-je, déterminé.

Je le repoussai violemment, rompant son emprise, puis je sortis de la maison en pleurs, le cœur en miettes. Tout était fini.