« Félicia Starling est une collégienne sans problèmes. Elle a ses amis, ses amours, ses emmerdes... comme tout le monde !
Afin de faire passer le temps, elle écrit ses journées dans son journal intime. Page par page, on découvre une adolescente comm...
Toutes mes excuses, d'abord, parce que je suis pas mal occupée avec les cours, la famille, les amis, le judo, et aussi la préparation pour le brevet des collèges et les Portes Ouvertes dans les lycées du département. Je suis allée à celle du lycée professionnel Sonia Delaunay de Blois où je souhaite aller l'année prochaine, samedi dernier [le 14 mars] dans la matinée, où est faite la formation du baccalauréat professionnel Gestion-Administration. Maman avait prévenu son patron qu'elle prenait sa matinée pour m'emmener aux Portes Ouvertes, et reviendrait sur son lieu de travail l'après-midi même ; Stacy nous avait accompagnées, ainsi qu'Actarus. Bon, je ne vais pas m'étendre sur la description du bâtiment, même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque. (Qui serait assez fou pour ne pas connaître autant de détails ?) Ça fait bizarre de comprendre que c'est ma dernière année de collège, et que, dès l'année prochaine, j'entrerai au lycée. Je viens de le réaliser. Oui, je sais, vous allez dire que je suis longue à la détente et vous n'avez pas tort. D'autant que ma mère ne cesse de répéter que sa « petite » fille devient une grande. La honte ! Oui, j'ai honte, en effet, ma mère me voit encore comme une petite fille, même si elle me fait confiance. Comme tous les parents, d'ailleurs. Rien que de penser cela, je flippe ; si ça se trouve, je me comporterais ainsi avec mes propres enfants, plus tard. Qui sait ? Quelle misère, cher Journal, mais quelle misère ! D'ailleurs, une chanson me trottine dans la tête depuis quelques minutes, maintenant. Des pères, des hommes et des frères, de Corneille et la Fouine. Les paroles du refrain reviennent sans cesse et, là, j'ai besoin de les écrire à travers ces lignes :
Parce qu'on est des pères, Parce qu'on est des hommes, Parce qu'on est des frères Et qu'on se pardonne même en bas On est des hommes même en bas Parce qu'on est des pères Et qu'un jour on sera un simple frère Ça ne se remplace pas même en bas On est des hommes même en bas
C'est terrible, de chanter à tue-tête une chanson que l'on kiffe énormément ! Actarus approche de son premier anniversaire. Il devient de plus en plus mignon avec le temps ! Il faisait déjà ses premiers pas depuis quelques temps, avec une démarche hésitante mais déterminée — depuis des mois qu'on sentait son impatience, lorsqu'il gigotait sur nos genoux où il était assis, c'est un soulagement pour nous en le voyant essayer de marcher tout seul. Et une partie de rigolade, quand il tombe sur les fesses après quelques pas ! Nous savions que ça ne vient pas comme ça, en un claquement de doigts : pour la plupart des bébés, ils font leurs premiers pas entre neuf et douze mois, avant de bien marcher vers quatorze-quinze mois. Tout dépend de la confiance et de l'équilibre du bébé.
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Vu le boulot que nous avons au collège ces derniers temps, j'essaierai de donner des nouvelles à l'approche des vacances de Pâques. Je ne te promets rien, cher Journal, mais je vais essayer tout de même de redevenir plus assidue à ce moment-là. En attendant, je retourne à mes révisions pour le brevet des collèges !
