Karasuma :
Cette fête était tout bonnement ennuyante. Je me demandais pourquoi mon patron aimait ce genre de fête. Ni pourquoi je devais absolument venir pour parler de mon enquête en cours. Je n'avais envie que d'une chose, rentré chez moi et travaillez à la capture de ma cible, si je devais lui parler de cette enquête je ne lui dirais que le strict minimum dans ce genre de soirée les oreilles traînent. Ce dossier était plus que sensible et elle allait me rendre fou. Ma cible. Cette femme était une des meilleurs assassins du monde. "La Rose" était son nom dans le métier. Elle avait réussi à échapper à une trentaine d'agents gouvernementaux du monde entier dont quatre qui était Japonais . Le ministre me sortis de mes pensées :
- Agent Karasuma cette soirée n'est-elle pas exquise ?
- Si vous le dites M. le ministre.
- Allez-vous amusez et rejoignez-moi dans mon bureau dans 20 min. Le temps que je règle une affaire des plus urgente
- Bien M. Le ministre.
Il partit me laissant à mon ennui dans cette foule d'inconnu. Je me dirigeais jusqu'au buffet pour me servir un verre. Ce fut à ce moment-là que je reconnus une chevelure blonde et de grand yeux océans. C'était ma cible. Mais que diable pouvait-elle faire ici. Il était vrai que ce genre de soirée était son "habitat naturelle" mais elle était entourée d'agents gouvernementaux et d'hommes d'état. C'était comme se jeter dans la gueule du loup. Mais cette femme était connue pour son imprudence après tout elle avait déjà sauté d'une falaise seulement pour m'échapper. Le plus étonnant c'était qu'avant de se jeter en arrière elle m'avait souri. Elle devait être la seule personne dans ce bas monde à pouvoir sourire en sautant d'une falaise... Dans tous les cas cette femme était une assassin professionnelle recherché dans la plupart des pays du monde. Je croissais son regard et je vis une étincelle de malice dans ces yeux... J'étais repéré. Elle me fit un clin d'œil puis disparut dans la foule.
J'essayais de me faufiler parmi les invités pour la rattraper. Je m'excusais sans cesse auprès de gens qui ne m'avait prêté attention depuis le début de la soirée. Mais je devais me rendre à l'évidence je l'avais perdue de vue. C'était ragent de voir qu'as chaque fois elle me filait entre les doigts.
Cette belle russe était aussi charismatique que dangereuse. Elle signait c'est crime d'une simple rose. Personnes ne savait ni où ni quand elle frapperait et vous auriez beau avoir les meilleurs gardes du corps du monde si vous êtes son contrat elle vous tueras. Comme tout le monde elle avait un nom. Irina Jelavic. Mais comme elle me l'avait implicitement dit au moment où elle m'avait révélé son nom. La plupart des gens qui le connaissait ne pouvais plus en parler. Si bien qu'elle était à la fois connue et inconnue de tout car si tout le monde connaissait "la Rose". Personnes ne connaissais Irina Jelavic.
Sur ces réflexions je me dirigeais vers le bureau de mon patron la fêtes se déroulant dans son manoir. Je me demandais la tête qu'il ferait s'il savait qu'une des assassins les plus rechercher du monde se trouvait dans sa maison.
Plus je m'éloignais du petit salon et de la salle de réception moins je croisais de monde. Cela m'arrangeait, je détestais ce genre de fêtes. Connaissant la maison pour y être venus quelque fois, j'arrivais assez vite au bureau. Je toquais à la porte mais pas de réponse. J'allais toquer une seconde fois quand je vis que la porte s'était entrouverte suite à mon premier coup. Prudent je sortis mon arme puis poussais la porte.
- M. Le ministre ?
Toujours aucune réponse. Je m'avançais dans le bureau éclairé simplement par un croissant de lune. J'allumais, tout semblait normal pourtant quelques choses clochaient. J'inspectais minutieusement la pièce. Rien ne semblait avoir bouger et même au contraire cela était trop parfait. Je sentis une brise me parcourir le dos. Je me tournais vers la fenêtre grande ouverte, c'était étrange puisque mon patron était connu pour être frileux aux bureaux même en ce mois d'août, il faisait une chaleur proche du désert dans son bureau.
Je me dirigeais vers la fenêtre et m'arrêtais quelques secondes devant la voûte céleste qui était exceptionnellement belle ce soir. Puis je me retournais vers le bureau, ce fut là que je le vis... Là allongé sur le sol comme paisible. Face contre terre, il semblait dormir. C'est ce qu'on aurait pu croire sans la marre de sangs qui reluisait autours de lui et le trou qui ornais l'arrière de son crâne dégarni.
On avait assassiné le ministre de la Défense et d'après mon expérience il n'était pas refroidi depuis très longtemps 5 minutes toute au plus. Sûrement Irina il ne fallait pas sous-estimer cette tueuse car si la manipulation était un art Irina en était la maîtresse incontestable. Ce qui expliquerait sa présence ce soir. Un bruit de coup de feu ce fit entendre. Je me jetais au sol dans le sang de cet homme qui avait vu mes premiers pas dans le métier. Je me relevais pour voir la fenêtre brisée et une ombre atterrir sur le balcon. Elle entra dans le bureau et évita de justesse une balle qui ricochas contre une gouttière.
- J'ai eu chaud, soufflas la voix que je reconnaissais immédiatement.
Ma cible se tournas et quand elle me vit baignant dans le sang du ministre elle jura :
- Nom de dieu de bordel de merde ! Alors on a osé me volez mon contrat ! Encore un nom à ajouter sur la liste des personnes " à tuer dans les plus bref délais".
- Arrêtez votre baratin Irina je sais que c'est vous qui aviez tuez le ministre.
- Croyez-le ou non mais je n'y suis pour rien si j'étais là ce soir c'était pour du repérage. C'est la personne qui m'a tiré dessus qui l'as tué enfin peut être. Oh j'en sais rien moi ! Il avait cas pas clamser le ministre !
J'allais lui répondre quand on entendit des pas dans les couloirs. Les gens criaient le nom du ministre.
- Ecoutez Karasuma maintenant vous avez deux solutions : soit vous venez avec moi, soit vous rester là. Dans les deux cas il faut vous décidez.
- Parce que vous croyez que je vais vous laissez vous en allez ?
- Vous pensez que vous avez le choix. Vous avez remarqué qu'on vous avait piégé ou vous êtes trop con pour vous en rendre compte. Tout a été prévu pour que vous vous trouviez ici à cet instant précis. Cela fait des mois que ce mec prépare son coup depuis le temps que je suis dans le métier je sais reconnaître une situation de piège et bien s'en est une. Je parie ce que vous voulez que la balle qui lui passé dans la tête a été tiré avec la même arme que la vôtre.
Les pas se rapprochaient et elle le savait aussi bien que moi. Nous n'avions que deux minutes tout au plus.
- Qu'est-ce qui vous fait penser cela.
- Tout est trop parfait. C'est une mise en scènes. Je suis déçu que vous ne l'ayez pas remarqué. Bon personnellement je ne peux pas restez ici indéfiniment. Donc suivez-moi, enfin si vous y arrivez ...
Elle se dirigea vers le balcon et montas sur le rebord. Elle se tournas vers moi, me fis un sourire accompagné d'un clin d'œil et sauta. Je ne savais que faire, suivre mon ennemie naturelle et resté libre mais devenir un fugitif ou restez et me faire interroger. La principale raison de ma présence ce soir hormis le fait de parler de ma mission je devais rendre mon rapport sur une prétendue taupe. Irina avait raison tout était trop parfait. Les pas se rapprochaient de plus en plus. Je devais choisir maintenant. Je pris donc une grande inspiration puis me dirigea sur le balcon pour y en sauter à mon tour.
Irina m'attendait sur le balcon au j'avais atterri deux étages plus bas. Le sourire qu'elle me fit étincela au clair de la lune. Le reste de son visage plongé dans l'ombre du balcon elle me dit :
- Bien allons-y, mieux vaut ne pas traîner dans le coin à mon avis, la sécurité va bientôt être renforcé et la prison ce n'est pas dans mes projets d'avenir. Aller suivez-moi, vous allez découvrir le côté obscur de ce monde.
Ellesauta du balcon sur le sol avec une élégance propre à elle. Je fis de même etc'est ainsi que nous partîmes dans la nuit. Ce fut en longeant les ombres quenous nous éloignions dans les profondeurs de Tokyo.
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La Rose Assassine
Fanfiction" Ma mission était simple. Capturé un assassin. En tant qu'agent au ministère de la défense, cela était de la routine pour moi. Oui mais voilà... J'avais été victime d'un coup monté. Mon seul renfort, l'assassin que je devais capturé. Mon problèmes...