Heather Hale (Melody Mccall II)

Chapitre 16

Je regarde dans toute la maison, Liv et partie. Puis j'hésite, si je laisse entrer Lorenzo, il devient un danger pour Liv. Mais il va pas me lâcher alors...
-Tu peux entrer.
Il passe la porte avec hésitation. Je m'assois dans le canapé et allume un feu avec mes pouvoirs.
-Je ne m'y habituerais jamais. Lance Lorenzo en s'installant dans un fauteil.
-Ça tombe bien, je ne te le demande pas.
J'envoie un message à Liv.
-Ne vient pas à la maison. Lorenzo est là.
-Essaye de conclure.
-J'vais tellement te taper fort quand tu vas revenir.
Je range mon téléphone et remarque que Lorenzo me regarde. Il soupire et se lève. Il revient quelques minutes plus tard avec une bouteille de whiskey.
-Alors, de quoi on parle? Demande-t-il en se servant un verre.
Il commence à boire mais recrache immédiatement.
-Tu mets de la veine de vénus dans tes bouteilles? S'étonne-t-il un peu énervé.
-Dans certaines seulement. Parce que je ne bois pas, parce que la plupart des gens capables de me faire du mal boivent et parce que ça vous apprends à demander au lieu de vous servir tout seul.
Je vais chercher une autre bouteille et la lui tends.
-Pourquoi tu vis dans le manoir des Originels?
-Héritage familial. Dis-je en allant chercher un Dr.Pepper.
-Donc t'es une Mikaelson.
-J'suis une originelle, mais c'est un peu plus technique que ça.
Lorenzo boit.
-Pourquoi on fait comme si on se connaissait pas?
-Parce que tu m'as trahie, tuée et t'as tué d'autres gens. Mais on a déjà évoqué ça. Dis-je en attrapant un livre.
Je commence à le lire, c'est un vieux livre de Kol, pas un journal, juste un très vieux roman sur un psychopathe.
-Et comment je peux me faire pardonner?
-Tu ne peux pas.
Je referme le livre.
-Bonne nuit Lorenzo. Terminais-je en allant me coucher.
Ça me tue mais je ne peux pas prendre de risque. Le lendemain, Lorenzo est parti. Stefan m'appelle, il m'explique que Katherine avait pris le corps d'Elena mais qu'ils l'ont sauf que juste avant, Katherine s'est injecté le virus du cannibale et que je dois rejoindre Caroline pour chercher un remède dans un vieux labo alors je la rejoins.
-On cherche quoi au juste? Demandais-je.
-Tout ce qui peut ressembler à un antidote.
Elle trouve l'enregistreur, dessus, Wes explique que du venin de loup combiné au virus empirait les effets.
-Donc ça existe les loups garou. Lance la voix de Lorenzo derrière Caroline.
Je suis cachée derrière des étagères donc il ne me voit pas.
-On m'avait dis que c'était une blague. Rit-il. Je m'appelle Enzo.
-C'est toi, le fameux Enzo. Sourit Caroline.
-Non, je suis l'autre Enzo.
-Ok l'autre Enzo. Je ne sais pas ce que tu fais là et je ne veux pas y être mêler. Crache Caroline.
-Je suis là pour la même raison que toi, je ne veux plus de ce virus.
Je continue de fouiller. Caroline se fout de sa gueule mais Enzo rétorque de plus belle. Puis se vante d'avoir le remède. Caroline appelle Stefan pourle tenir au courant et je me dévoile.
-Toujours aussi discrète. Me dit doucement Enzo.
-Question de confiance.
Et Enzo a demandé à Caroline de faire venir Stefan. Je reçois un message de Liv.
-Alors, t'as conclue?
-Non. Et fais attention à toi.
-T'es encore avec lui? Attends, je t'appelle.
Aussitôt, mon portable sonne. Je sors et décroche.
-Liv, c'est pas le moment.
-Pourquoi t'es avec lui? C'est comme agiter de la viande devant un lion. Tu vas te tuer et sans doute le tuer en même temps.
-Sauf qu'on a besoin de lui pour sauver une amie.
-Barre toi de là.
-On a besoin de lui.
-Rien à foutre. J'ai besoin d'une prof de magie alors laisse le loin. Trouve un sort, n'importe quoi mais reste loin de lui.
-Ok, t'as gagné. Je rentre chez moi.
Je retourne dans le labo.
-J'vais chercher dans mes grimoires, voir si y'a une autre solution.
-Je viens de dire que j'avais l'antidote. Me rappelle Lorenzo.
-Sauf que toi, niveau confiance, on n'y est pas encore.
Je rentre chez moi et fouille partout. Aucun originel ni aucune de mes ancêtres n'a jamais eu affaire à ça. Je cherche encore et encore, tous les bouquins de la mère Mikaelson mais rien, personne n'a jamais fait ça avant. Tard dans la nuit, je reçois un message de Caroline.
-On a le remède!
Je soupire de soulagement. Tout va rentrer dans l'ordre. Quelqu'un sonne à la porte. J'ouvre et découvre Lorenzo.
-J'suis pas d'humeur. Dis-je en commançant à fermer la porte mais il la bloque avec sa main.
-Caroline t'a mis sur la liste des volontaires pricesse.
-Quelle liste? De quoi tu parles?
-Les voyageurs veulent tuer le dernier double de ton copain Stefan. Comme elle voulait rester auprès de lui pour en prendre soin de Stefan, je l'ai laissé faire. J'ai donné le remède à Elena et Damon. Je sais que tu me détestes, je veux juste que tu me laisses une chance de me racheter. Je sais que ça redeviendra pas comme à Medellin. Alors s'il te plait, me laisse pas y aller tout seul.
-Donc tu t'es dis que pour te racheter t'allais m'emmener tuer quelqu'un? Riais-je.
-C'est toi qui vois.
J'hésite, vraiment. Je sais que je ne devrait pas, que c'est tout sauf une bonne idée mais...
-Tu me laisses prendre quelques affaires?
-Bien sûr, j't'attends dans la voiture. Me dit-il avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Je ferme la porte et je crois que c'est moi qui sourit maintenant. Je réunis quelques affaires et sors. Je monte dans la voiture et on prends la route.
-On va où exactement?
-Atlanta. Me dit-il. Un certains Tom Evry, un infirmier.
-Pourquoi on doit tuer un infirmier? Grimaçais-je.
-Pour les voyageurs.
-Pourquoi on les tue pas eux?
-J'croyais que tu ne tuais pas toi.
-Un génocide de gens qui veulent tuer quelqu'un. C'est si mal que ça?
-C'est pas moi qui t'empêcherais de tuer qui que ce soit.
-Rassurant.
On arrive dans un hôpital et on demande Tom Evry mais il a disparu depuis 4 mois. Lorenzo rappelle sa copine voyageuse qui nous donne plus d'info et notamment une addresse.
-Pourquoi tu bosses avec les voyageurs? Demandais-je sur la route.
-J'ai besoin d'un nouveau camarade de meurtre puisque vous m'avez repris Damon.
Je soupire, il m'exaspère.
-Ça va, j'ďeconne, humour anglais.
-C'est peut-être pour ça que t'es pas humoriste.
On arrive à la maison. Lorenzo essaye d'ouvrir la porte mais c'est fermé.
-Après toute ces années en cage, ça devrait pas être si compliqué.
Il casse la poignée et la porte s'ouvre, une sorcière médite dans le fond. J'essaie de rentrer mais impossible.
-Ça doit être chez elle.
-Plus pour longtemps.
Enzo lance la poignée, elle transperce la tête de la sorcière et on peut rentrer.
-T'es sérieux? M'énervais-je.
-Je suis un vampire et un meurtrier. Surprise!
Il entre et je lui emboite le pas. On entends du bruit au sous-sol. Tom est là, branché à des perfs. Alaric m'apparait.
-Ne le tue pas.
-Pourquoi?
-Heather, c'est un innocent. Stefan ne veut pas que tu le tues. Et ça foutrait la merde un peu partout. Crois moi.
Ok, je dois le sauver.
-Laisse moi le faire. Dis-je à Lorenzo.
-T'es sûre?
-Ouais.
Je m'assois près de Tom et le réveille discrètement.
-Tom, regarde moi. Ordonnais-je. Ais confiance en moi, tout va bien, ça va être rapide et indolore. Tu veux bien me faire confiance?
Je l'hypnotise.
-C'est pas une bonne idée de sympatiser avec la victime. M'indique Enzo.
-J't'ai dis de me laisser faire.
-J'ai confiance en vous. Me dit Tom.
À toute vitesse, je brise le nuque d'Enzo.
-Désolée, fallait remettre une égalité. Viens Tom, on s'en va.
Je l'emmène dehors, je pique la voiture et on va dans un café pas loin. Il me raconte sa vie, parce que je le lui demande. Il a été kidnappé il y a 4 mois et ce mec est un ange. Je lui offre à manger.
-Quand tu auras finis, tu vas monter dans un train et partir très loin, tu tomberas amoureux, tu auras plein d'enfants et tu seras heureux toute ta vie qui sera très longue.
Il me sourit. J'peux pas le tuer. Vous assassineriez mère Theresa vous? On va jusque sur un parking, Lorenzo réapparait et brise la nuque de Tom.
-Non! Mais qu'est ce qui va pas chez toi putain?
-Les voyageurs disent qu'ils savent où est une personne à laquelle je tiens beaucoup. C'est mon marché à moi.
-T'es un abruti! T'arrives à tout foutre en l'air! Quoi qu'il arrive! T'es un monstre! Me dit pas que t'espère que cette personne tienne encore à toi!
-Elle me pardonnera.
-Rêve encore. Crachais-je en sortant du parking.
Je rentre en train, je rentre dans ma maison.
-Putain!
Je me mets à péter un câble, des vases et des verres volent et éclatent. Je hurle, puis je m'effondre. J'éclate en sanglot. J'ai envie de le haïr, j'ai envie de partir loin, de faire en sorte de ne jamais le retrouver mais j'y arrive pas. J'arrive pas à partir. J'arrive pas à le faire sortir de ma tête. La porte s'ouvre, Liv entre.
-Heather! Oh mon dieu! Qu'est ce qui s'est passé?
-Rien, j'ai juste...craqué. Dis-je en reprenant mes esprits.
-Lorenzo?
Je soupire.
-J'en ai ras le bol.
-Viens, on va se coucher.
Liv m'explique aussi qu'elle est une sorcière bien confirmée qui vient d'être engagée par Jeremy pour protéger Elena et elle craque très fort pour Tyler. Le lendemain, je vais au manoir. Quand j'entre j'entends juste Lorenzo dire.
-On peut aller tuer si tu préfères.
-Même pas en rêve. Dis-je en les interrompant dans leur partie de billard.
-Qu'est ce que tu fous là toi? Demande Damon.
-C'est compliqué. Dis-je simplement.
Mon téléphone sonne mais Lorenzo le prends avant. Dans ma poche. Ce mec est infernal.
-Secrétaire ultra mignon de la jeune tribride Heather bonjour... Oh, Elijah, faudrait qu'on se présente un jour. On est si souvent au téléphone ensemble.
-Lorenzo... Dis-je exaspérée.
-Attends, j'ai une discussion super interressante avec ton ainé.
Je soupire.
-Tu vas le laisser faire? S'étonne Damon.
-C'est comme un enfant de 5 ans, faut le laisser jouer un peu avant. Sinon Lorenzo, on est a égalité en terme de brisage de nuque, ne m'oblige pas à déséquilibrer.
Il parait un peu étonné, ce qui me fait bugger aussi. Il finit par me tendre mon téléphone.
-On devrait parler.
-Pas maintenant. Dis-je en commençant ma discussion avec Elijah. Tout va bien Elijah.
-C'est donc lui.
-De qui? De quoi tu parles?
-Quand tu es heureuse, ta voix est plus aigue petite sœur.
Je sors.
-Je t'en prie...
-Je connais les conséquences pour toi Heather. Mais il semble tout de même te rendre heureuse, ce que je n'ai pas vu chez toi depuis que je te connais.
-Tu sais que je ne peux pas. Aussi bien pour lui que pour moi.
-Je peux te proposer quelque chose?
-Dis toujours.
-Questionne les anciennes louves noires et peu importe ta décision, je ferai en sorte que Klaus n'en sache rien.
-Elijah, c'est inutile. J'peux pas faire ça, c'est pas possible.
-Comme tu l'entendras mais sache que tu mérites d'être heureuse.
Je raccroche et laisse une larme couler sur ma joue. Un homme apparait devant moi.
-Vous êtes qui vous?
-Personne, mais j'aurais besoin de toi.
Et il me brise la nuque. Pour une fois que c'est pas Lorenzo. Je me réveille, dans une maison vide, j'ai mal à la tête. Je geins de douleur et commence à me relever quand une main se pose sur mon épaule.
-Va doucement princesse, t'avais un trauma cranien quand on est arrivé.
C'est la voix de Lorenzo. En temps normal, je l'aurais repoussé mais j'en ai pas envie. Pas cette fois. Je repose ma tête sur ses genoux doucement.
-J'ai tellement mal.
-Tu cicatrisais pas, je t'ai fais boire mon sang.
-J'me sens...humaine.
-Ça, ça craint vraiment. On aurait bien besoin d'une tribride.
Il me carresse le bras.
-Ça te rappelle pas Medellin? Me demande-t-il.
Je ris, la douleur s'accentue.
-Me fais pas rire, ça fait mal.
-Désolé.
Il regarde autour de nous, y'a juste une cheminé allumée.
-J'vais te ramener chez toi. Annonce-t-il.
Je le laisse se lever, il m'aide mais mes jambes se dérobent, j'ai froid, je suis tellement faible. Enzo me porte.
-Je peux marcher. Dis-je.
-Mais bien sûr.
Il me ramène chez moi.
-T'es gelée. Remarque-t-il quand il touche mon bras.
-Je sais pas ce que j'ai.
Il allume un feu.
-T'es pas fait pour être humaine. Me lance Zélie qui vient d'apparaitre.
-Dépêche toi de retrouver tes pouvoirs. M'ordonne Luna.
-Vous êtiez pas censé ne plus être assez puissantes.
-À qui tu parles? Me demande Enzo.
-Personne, t'inquiètes pas.
-Heather, tu es la dernière louve noire. T'es la seule louve noire tribride. Stresse pas, sois heureuse.
Elles disparaissent. Enzo revient vers moi.
-Tu permets? Demande-t-il en s'approchant de ma tête, il veut vérifier les séquelles.
-J'suis pas vraiment en mesure de refuser. Souriais-je.
Il examine ma tête.
-T'as rien, j'comprends rien.
-J'suis pas super normale.
-T'es bleue.
-Y'a des couvertures sous le fauteil.
Il en prends deux et les pose sur moi. Avant de me porter de nouveau et m'allonger dans mon lit.
-Tu devrais te reposer. J'vais rentrer.
Il commence à partir...Foutue pour foutue.
-Enzo attends.
Il s'arrête.
-J'ai pas envie de rester toute seule. Reste. S'il te plait.
-T'es sûre.
-Je suis plus sûre de rien.
Il vient s'allonger à côté de moi.
-Elijah...
-Je sais. Le coupais-je. J'ai pas envie d'en parler, pas ce soir.
Il hoche la tête. Je me réfugie dans ses bras.
-J'suis pas sûr d'être le mieux placé pour te réchauffer. Rit-il.
Je souris. Certains pourrait avoir peu mais j'vous rappelle que mon frère, c'est Klaus Mikaelson. J'ai tellement froid.
-Pourquoi t'es aussi froide? Demande-t-il pour lui même.
Je tremble, mes yeux commencent à se fermer. Je lutte de toutes mes forces contre la fatigue.
-Tu l'as retrouvé? Demandais-je.
-Qui?
-La personne a qui tu tiens.
-Non, les voyageurs sont partis en fumée avant de me le dire.
-Comment elle s'appelle?
-Maggie. Mais j'ai pas envie d'en parler tout de suite.
-Enzo, va falloir que tu me pardonnes.
-Pourquoi?
Je ferme les yeux et les rouvre dans un entrepôt.
-Tu t'es téléporté! S'exclame Zélie toute heureuse.
-C'est ma mère. La louve noire se ramène à ses pouvoirs. Quoi qu'il arrive.
Je me lève, difficilement.
-Maintenant, je vais reprendre mes pouvoirs.
Je trouve vite l'homme qui m'a kidnappé.
-Qu...Qu'est ce que vous faîtes là? Demande l'homme.
-Vous m'avez pris quelque chose.
-Tu devrais être morte!
-Surprise.
Je plonge ma main dans sa poitrine, je sens son cœur battre, de plus en plus vite à cause du stress.
-Vous êtes un voyageur? C'est ça?
Il hoche la tête. Il commence à réciter une incantation alors je sors l'organe avec quelques morceaux de côtes. Je sens l'énergie me regagner, mon corps se réchauffe, je regagne de la couleur, mon souffle se fait plus long, je sens l'air s'engouffrer dans mes poumons. Mon côté louve prends le dessus et je me transforme. Je suis de retour.