Chapitre 35

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- Où est Yuri ?

Les entraînements de l'équipe Japonaise se succédaient. Alors qu'ils venaient de terminer ceux du jour, Zhao Jin Yun leur avait demandé s'ils souhaitaient assister au match opposant la Russie à l'Italie. Les joueurs avaient immédiatement accepté. Tous les anciens du premier tournoi souriaient en repensant à la gentillesse de l'équipe Italienne, notamment de Fideo Ardena et d'Himari. Nosaka en particulier était très ouvert à l'idée de regarder un match joué par sa copine. Quant à la Russie, personne n'avait besoin d'exprimer à haute voix le pourquoi du comment de leur intérêt envers cette équipe.

Au début de la partie, rien ne leur avait paru étrange. Enfin, s'ils excluaient le fait que l'arbitre était visiblement soudoyé par Orion. Froy et Alexeï Skanov ne se privaient pas pour enchaîner les violences, et faisaient coups bas sur coups bas. Au bout de vingt minutes de jeux, les Italiens avaient déjà dû remplacer deux de leurs joueurs. Ils ne se débrouillaient pas mal du tout, Fideo et Himari faisaient même des ravages dans la défense russe, mais une différence de niveau était tout de même visible. Plus les minutes s'écoulaient, plus l'écart se creusait.

En mettant de côté ce fait, les Japonais avaient tout de même une étrange impression en regardant le match. Ils n'arrivaient pas à mettre le doigt dessus, mais ils sentaient que quelque chose n'allait pas. La présence de Lus les rassurait, car le blond semblait tout faire pour empêcher ses deux coéquipiers attaquants de blesser du monde, sans paraître non plus suspect, mais ce malaise persistait. Et finalement, c'était l'empereur des tactiques qui avait fini par comprendre ce qui clochait.

- Yuri ? répéta Asuto, surpris.

Il se pencha en avant, et ses yeux verts sondèrent le terrain, à la recherche d'une tignasse beige. Quand il se rassit normalement, le brun dut se rendre à l'évidence ; il n'y avait aucune trace de leur complice sur la pelouse.

- Ca ne présage rien de bon, soupira Kidou.

- Il est peut-être sur le banc de touche ? hasarda Nishikage sans vraiment y croire lui-même. Ou blessé ?

- Je lui ai parlé hier au téléphone, et il ne m'a pas parlé de blessures, le contredit Endou. Je pense qu'il m'aurait prévenu si c'était le cas, non ?

- Peut-être pas, on ne le connaît pas après tout...

Mais le gardien savait parfaitement bien que ses arguments n'avaient aucun sens. L'absence de leur allié n'était pas un bon présage.

- Regardez le visage de Lus, ajouta Hataru, sérieuse. Il a l'air inquiet.

Ceux qui se trouvaient au rang le plus près du terrain se penchèrent légèrement vers l'avant, en faisant en sorte de ne pas tomber. En effet, le visage du blond semblait crispé. Ses sourcils étaient froncés et il ne cessait de se mordiller la lèvre inférieure, comme si quelque chose le tourmentait.

- Il doit savoir quelque chose que nous ignorons. Peut-être devrions-nous attirer son attention ?

- C'est une bonne idée, approuva Kidou, mais pas en plein match. Si nous faisions ça, nous risquerions d'attirer les soupçons d'Irina sur lui. Elle doit observer le match, d'un endroit où nous ne pouvons pas la voir.

- Oui, tu as raison, concéda la violette en hochant la tête.

La première mi-temps s'acheva sur le score de 2 à 1 en faveur de l'équipe Russe. Mais malgré ce résultat plutôt serré, il était évident que c'était Perfect Spark qui dominait le jeu. Les Japonais se concertèrent quelques secondes, et il fut décidé que ce serait Endou, Gouenji et Hataru qui iraient prendre des nouvelles de leur complice aux cheveux beiges. Endou parce qu'il était capitaine, Gouenji car il était plongé jusqu'à la moelle dans les affaires d'Orion, et Hataru car elle avait personnellement insisté pour en être. Face à une telle détermination, les deux autres n'avaient pas eu le cœur de refuser.

La Face cachée du FFI 2 - Orion sera libre ! [Inazuma Eleven Orion Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant