La Face cachée du FFI 2 - Orion sera libre ! [Inazuma Eleven Orion Fanfiction]

Chapitre 49

Le match contre l'Allemagne sembla arriver à la vitesse de l'éclair. Les Japonais avaient passé les derniers jours à se préparer à contre le jeu de Schwarze Drachen, mais leur trio stratégique leur avait appris qu'ils ne possédaient pas de stratégies particulières. Il s'agissait simplement d'une équipe avec des joueurs entraînés, pétris de talents. Les onze membres semblaient être au diapason tandis qu'ils faisaient circuler le ballon. Après une remarque faite par Mitsuru, les Nippons se rendirent compte que c'était quelque chose que leurs deux sélections avaient en commun.

- Vous êtes prêts ? fit Endou en se retournant vers son équipe, tout sourire.

- Ouais ! répondirent les joueurs en levant leur poing vers le ciel.

Sur cette exclamation brûlante d'énergie, les Japonais se dispersèrent pour commencer leur échauffement. Ils avaient encore le temps, le match ne devait commencer que dans une vingtaine de minutes.

- Bonne chance, leur souhaita Mitsuru avant qu'ils ne soient hors de portée de voix.

Yuki se retourna vers lui, et lui adressa un sourire que le bleuté lui rendit. Ootani intercepta cet échange silencieux et fronça les sourcils. Aux dernières volontés, ces deux-làs avaient du mal à s'entendre, et les voilà devenus assez proches pour se sourire ? C'était à ne rien y comprendre. La châtaine haussa finalement les épaules, et préféra concentrer son attention sur Haizaki, lequel faisait quelques étirements en la compagnie de Mizukamiya.

Une fois qu'ils eurent assez préparé leurs muscles, Nosaka et Kidou posèrent leurs regards analystes sur les Allemands. En particulier sur le duo d'attaquants postés à l'engagement, en plein dans leur ligne de mire composé de la capitaine et d'un garçon aux cheveux roux avec un bandeau sur l'œil. Ils semblaient en pleine conversation, et le rouquin ne cessait de jeter de petits coups d'œil en direction des Japonais. Au moment où il capta leur regard, un grand sourire malicieux étira ses lèvres, puis il se reconcentra sur les paroles de Sayori.

- Je me demande bien ce qu'il mijote, souffla Kidou.

- Bah. On verra bien.

Surpris, le plus âgé fixa son regard sur le rosé, qui avait détourné le sien en direction du ciel, les yeux dans le vague. Depuis quelques temps, Nosaka semblait de plus en plus perdu dans ses pensées, ce qui ne lui ressemblait aucunement. Kidou n'eut cependant pas le temps de lui demander ce qui le tourmentait, car un son strident s'éleva dans l'air, venant briser la quiétude précaire des spectateurs, dont chacun des personnages tremblait d'excitation à l'idée d'assister à cette demi-finale qui s'annonçait endiablée.

Ce fut la capitaine de Schwarze Drachen, surnommée « la Tigresse Foudroyante » par le public Allemand, reçut le ballon de son congénère, et fila, aussi vive que l'animal dont elle portait le pseudonyme. Un sourire confiant sur les lèvres, elle se joua d'Haizaki comme si c'était un jeu d'enfant pour elle, lui arrachant un petit rire de satisfaction.

- OK, elle m'énerve déjà elle, marmonna l'attaquant aux longs cheveux gris.

Le destin dut intercepter son désir de vengeance, car moins d'une minute plus tard Kiyama réussit à subtiliser la balle à la jeune fille. Mais malgré cette intervention, son sourire ne faiblit pas, ce que ne manqua pas de remarquer Kidou. Il se retourna vivement, et se rendit compte qu'un petit joueur situé pas très loin de Kiyama venait de poser ses mains au sol. La technique avait déjà été utilisée par l'équipe Allemande lors d'un précédent match, et elle lui revint en mémoire d'un seul coup.

- Attention Kiyama ! C'est un piège !

- Quoi ?

Il était trop tard. D'étranges ondes sismiques partirent des mains de Yu Tendo, et se propagèrent dans le reste du terrain, secouant plus ou moins chaque joueur. Mais le plus touché fut sans conteste le plus proche. Kiyama chancela un instant, fit des moulinets avec ses bras pour essayer de conserver son équilibre, en vain. Son corps lui sembla chuter, chuter durant de longues minutes, mais en réalité seule une pincée de secondes s'était écoulée depuis le début de la technique et l'impact de sa peau contre la terre battue.