Je viens de réaliser que je n'avais pas posté le chapitre, je suis tellement désolée, j'ai eu des soucis pendant le week-end !!! Je suis mortifiée, je me disais bien que j'avais oublié quelque chose !!
Nous roulâmes sur un sol de pierre, la trappe invisible se refermant au dessus de nous et nous plongeant dans l'obscurité.
Mon cœur battait à tout rompre d'excitation et de terreur mêlées. Je heurtais l'épaule de Targen, sentis son souffle dans mes cheveux. Au-dessus de nous, les cris de surprise continuaient, j'entendis des paroles contre l'Intendant être prononcées.
Je laissai échapper un soupir de soulagement, reposai ma tête sur le sol de pierre.
Mes yeux s'habituèrent alors à la noirceur environnante et je remarquais enfin la silhouette à quelques pas. Rávo nous adressa un sourire, relâchant la manivelle qui enclenchait le mécanisme de la trappe.
- Ça a marché, murmurai-je. Ça a putain de marché.
- Bien sûr que ça a marché, répliqua Targen, dont la voix était plus proche que je ne le pensais.
Je roulai sur le côté et me redressai sur mes pieds d'un bond, les cheveux en bataille. Nous étions dans un couloir de plafond bas, qui s'étirait tout en longueur, plongé dans l'obscurité.
Rávo me tira de ma contemplation.
- Venez !
Et nous nous élançâmes en courant, Targen derrière moi. Nous courûmes sous la place, empruntant les vieux souterrains qui parcouraient la ville. Le vent froid sifflait dans mes cheveux, j'eus de nouveau ce sentiment d'appartenir à une bande d'amis. D'être courageuse et spontanée. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, des larmes se formèrent au coin de mes yeux. Je savais qu'ils devaient sans doute briller.
Et je me mis à rire, me retournant de temps à autre pour jeter un regard à Targen qui ne m'en tenait pas rigueur.
Nous débouchâmes sur une galerie immense, je tournoyai, les bras écartés. Des pas s'approchèrent et, l'instant d'après, Earine, Aggur et Nolwe apparaissèrent. Ma sœur, m'ayant visiblement entendue rire, souriait de toutes ses dents, et Nolwe, secoua la tête.
- Elle a fait un numéro de feu, accusa-t-elle en pointant un doigt sur Earine.
-Juste une petite flamme, minimisa ma sœur. Je n'ai pas pu faire mieux.
Et nous reprimes notre course, Rávo saisissant la main de Nolwe pour la guider dans le noir.
Les battements de nos pieds formaient une musique violente et brûlante dans mes oreilles, et je ne pouvais cesser de rire alors que nous traversions la galerie. Nous escaladâmes un escalier, traversâmes une nouvelle petite salle. Rávo connaissait ces souterrains par cœur.
Je sautais sur la rambarde d'un escalier et glissai dessus, passant devant Earine qui s'écria :
- Tricheuse !
Bonne joueuse, je les laissai tout de même passer devant moi, je repris ma place dans notre petit cortège.
Puis, ce fut au tour de Nessi, accompagnée de Legolas et de Tauriel, de nous rejoindre. Ma sœur avait elle aussi un rire accroché aux lèvres.
- Vous ne devinerez jamais ce qu'il s'est passé ! S'exclama-t-elle.
- As-tu dit ton nom ? Demandai-je, car c'était ce que je lui avais recommandé.
- Des centaines de milliers de fois, répondit-elle.
- Sortons d'ici, ordonna Nolwe.
Et nous reprimes notre course. Et je ne pouvais cesser de rire, encore et encore. J'étais si soulagée, j'avais tant d'espoir dans mon petit cœur ! J'étais si heureuse !
- Est-elle saoule ? Demanda Legolas à Targen.
- Eh bien, justement-
- Targen ! M'exclamai-je, tentant vainement de paraître furieuse.
Il sourit.
- Non, avoua-t-il. Elle est dans son état normal. Mais je ne sais pas si c'est rassurant.
- Dommage que je n'ai pas la carte sous la main, je vous la ferais avaler, rétorquai-je sans cesser de courir.
Mes sœurs et ma cousine éclatèrent de rire, Earine me tendit sa paume pour que je frappe dedans, ce que je fis avec plaisir.
Au bout d'un long moment de course pendant lequel je dus réprimer l'envie irrésistible de danser de toutes mes forces, nous nous arrêtames sur les ordres de Rávo. Il actionna un nouveau mécanisme, et une trappe s'ouvrit au dessus de nos têtes. Des mains nous saisirent les uns après les autres et nous jaillimes à l'air libre.
VOUS LISEZ
Trois paires d'yeux... bleues -Le royaume du Nord
Fanfiction"Je marche dans la nuit. J'ai froid et j'ai faim. Dans mes bras dort ma petite sœur, si petite et si fragile que j'ai peur de la briser. Elle est plongée dans le sommeil, tout comme mon autre sœur, sanglée dans mon dos. Elle aussi s'est endormie, ap...