Too much proud !

Hold my hand

Chapitre 35

- Tiens ma main -

POV Externe

Deux jours plus tard Monsieur Clark fut enterré sous les yeux d'une petite poignée de personnes. Heureusement que Cassie pouvait compter sur ses amis et son petit ami...

POV Cassie

Monsieur Carter me prit à l'écart. Il m'emmena dans un pièce meublée d'un cananpé et d'un vieux poste TV. Il me fit assoir sur le canapé et me tendit un erre d'eau. Il commenca :

- Alors étant sa seule famille toutes ses affaires vous reviennent de droit. Et étant donné que la liste de ses biens est longue je vous suggère de vous mettre à l'aise.

- D'accord, soufflai-je désespéremment.

- Commençons. Tout d'abord, la fortune Clark s'élévant à 10 millions de dollars vous appartient dorénavant.

- Comment ? Mais c'est beaucoup plus que ce que je pensais !

- Continuons, reprit-il blasé. Le loft à Chicago ainsi que la villa à Los Angeles sont à vous. La voiture décapotable Lexus IS 250C garée dans le garage de cette même ville fait partie de vos biens. Bien entendu tous les meubles et accessoires des habitations cités auparavant sont à vous. Les affaires de feu votre mère aussi. Le conseiller financier de votre père ainsi que son médecin familiale sont ceux qui vous suivront maintenant...

C'était à partir de ce moment là que j'ai arreté d'écouter et que j'ai pris conscience que j'étais vraiment, légalement et réellement seule. Aux yeux de la loi j'étais orpheline et ça c'était flippant, terrifiant. Je faisais la fière jusque-là mais j'ai presque envie de baisser les bras !

- Bon je pense que c'est tout ! Et il m'a demandé de vous remettre ça..., me dit-il en rassemblant ses affaires et en me tendant l'enveloppe. 

A coup sûr ces mots allaient m'achever ! Je le sentais, mon sixième sens me le disait !

- Merci, répondis-je en congédiant le notaire.

En sortant de la pièce Louise vint à moi. 

- Je ne te demanderai pas si ça va car je sais la réponse mais..., me dit-elle d'une traite, ça va ?, souffla t-elle.

J'esquissai un sourire et répondis :

- Mieux que pendant l'enterrement... Il faut que je sois forte, finis-je par dire avec un sourire forcé.

- Il est trop moche ton sourire forcé, déclara t-elle avec la mimique de dégoût.

Je souris d'un sourire franc cette fois.

Je rentrai chez moi et trouvai Félix avachis sur MON sofa zappant avec MA télécommande sur MA télé dans MON loft. Bref il s'était introduit chez moi !

- Et un jour tu compte sonner chez moi et attendre que je te réponde et que je te laisse entrer au lieu d'utiliser le double des clés ?! Parce que sinon je peux appeler la police et te faire coffrer pour introduction par effraction chez moi..., récitai-je.

Il ne bougea même pas, ne sourcilla pas. Mon récit ne produit aucune réaction chez lui !

Deux secondes plus tard, pendant que je me débarrassai de ma veste, il éteignit la télé, se leva puis s'étira. Je prenais la peine d'enlever mes chaussures quand il me fixa ou plutôt me dévora des yeux alors que j'appliquai les mouvements les moins sexy !

- Quoi ? l'aggressai-je en jetant ma dernière chaussure.

- Viens par ici, gronda t-il d'une voix sexy.