Freedom.

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- Liberté -

Chapitre 36

I'm not weak because I cried, I'm strong because I got up after I cried

Je ne suis pas faible parce que j'ai pleuré, je suis forte parce que je me suis relevée après avoir pleuré.

POV Cassie

- Y a rien a dire Louise ! Le film était triste c'est tout, dis-je en séchant mes larmes.

- Ne fais pas comme si c'était rien du tout ! Cass' tu pleures jamais et encore moins devant les gens...

- Non mais c'est juste qu'en plus...

- Accessoirement

- C'est ça. Accessoirement je suis toute seule dorénavan et c'est flippant... Tu vas à la soirée de l'autre ?

- L'autre ? Ton petit copain ?

- Ouai Félix

- Bien sûr ! Tu viens ? Porte la tenue qu'on a acheté avec ton père !

- Mouai je verrai...

- J'ai rendez-vous avec Zach, on se retrouve ce soir à la fête ?

- Ouai à toute.

J'avais fait exprès d'avoir l'air distante pour la faire fuir. J'avais rien contre elle mais je voulais être seule. Je partis dans mon dressing et sortis la grande enveloppe de mon sac à main. Je m'assis et fixais l'ecriture. Pour Cassie. L'écriture calligraphique que mon père avait utilisé, me fit sourire. J'ouvris avec soin l'enveloppe et expirai longuement. Je sortis la petite pile de papier et souris.

L'université de Brown m'acceptait ainsi que deux autres. C'est pour ça qu'il était aussi souriant et satisfait avant qu'on aille au centre commercial. Il a dû sûrement se dire que tant qu'une université m'avait accepté, je n'avais plus besoin de lui ou quelque chose de stupide comme ça ! Je ressentais un mélange de colère, de surprise, de joie, de peine, de bonheur et de tristesse. Autant de sentiments contradictoires dans un corps ne pouvaient être que mauvais.

J'étais tellement obnubilée par mes réflexions, que je ne vis pas le temps passer ! Je me préparais rapidement pour la soirée et sortis de chez moi. L'air chaud du mois de juin de New York me fit un bien fou !

Sa maison débordait de peronnes ! Plus j'avançais, plus j'entendais la même chose "Salut Cassie, j'adore comme t'es habillée". Je cherchais Félix des yeux et puis j'entendis un grand éclat de rire et je sus qu'il était déjà bourré !

Je ressentis une pointe de colère et je ne savais même pas pourquoi. Je me forçais à marcher jusqu' à lui.

- Caaaaass' tu vas bien mon coeur ?

- Mieux que toi on dirait !

- Roooh t'énerves pas ! Il fallait que je fête ça totalement et... comment on dit ça déjà ? Dignement !

- Au moins ta fête est réussie..., soupirai-je.

- Tu dors ici, hein ?

- J'vais devoir m'occuper de toi c'est ça ?

J'en avais pas du tout envie !

- Mais noooon ! T'exagères toujours à chaque fois !

Putain ! En plus il est bien bourré ! Il est 23h seulement !

- J'ai pas le droit à un bisou ?? me demanda Félix

- Non tu pues l'alcool !

- Comment t'es méchante !

Too much proud !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant