For Better Or Worse

Chapitre 14

Hello les amis ! 

En ces temps particuliers j'espère que vous allez bien ! J'espère que votre confinement se passe aussi bien que possible ! Plus que quelques semaines à tenir, courage ! 

Pour ne pas changer, ça fait un petit temps que ce chapitre est écrit, il n'est malheureusement pas corrigé entièrement, j'espère avoir réussi à supprimer le plus d'erreurs possibles. Je suis d'ailleurs toujours à la recherche d'un(e) correcteur(rice) si vous avez envie de tenter l'expérience n'hésitez pas ou si vous connaissez quelqu'un à me recommander je suis preneuse ! 

Ce chapitre 14 est plus court que les autres c'est pourquoi je vous réserve une petite surprise juste après. Si si je vous assure, le chapitre 15 va suivre dans les prochaines minutes ! 

J'espère que vous apprécierez ces nouveaux chapitres n'hésitez pas à me faire part de vos avis ! 

Pour les fans de la série Punisher, j'ai publié il y a un petit temps un One Shot sur Billy Russo n'hésitez pas à aller y faire un petit tour ! 

A très bientôt et surtout prenez soin de vous ! 

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Les premières semaines furent tendues. Particulièrement lorsqu'elle arriva à la onzième semaine. Cette même semaine où elle avait perdu son premier enfant. Ils savaient tous les deux qu'il y avait un risque de fausse couche entre les sixième et douzième semaines, le médecin le leur avait dit, et à cette évocation, il avait vu le visage d'Amélia se fermer.

- Il faut que tu te détendes. Murmura Bucky en attrapant sa cheville dans sa main pour la masser.

La seule idée qu'il avait trouvé pour la détendre, c'était de leur faire couler un bain si ça n'avait pas eu l'effet escompté au départ, le massage qu'il avait ensuite décidé de lui faire avait suffi à accomplir la mission.

- Si tu savais comme je serais heureuse quand on sera à la treizième semaine. Répondit-elle.

- Qu'est-ce que tu veux manger aujourd'hui ?

- Je tuerais pour un hamburger de chez nous. Tu sais, de chez Fred. Double cheddar, une tonne de salade et une tonne de sauce. Et des frites. Plein de frites.

- Tu veux aller en ville ? Ce ne sera pas l'hamburger de chez Fred mais ce sera un hamburger quand même...

- Je préfère qu'on reste au calme. Jusqu'à ce que le bébé soit sorti d'affaire.

- Tout ce que tu veux. Sourit-il.

Et la treizième semaine arriva. Et Amélia fut beaucoup plus détendue. La peur de la fausse couche s'était à peu près évanouie, même s'ils savaient tous les deux qu'ils n'étaient à l'abri de rien. Et avec la treizième semaine, arriva la prise de poids.

- Alors ? S'enquit Bucky.

- Je n'ai pris qu'un kilo.

- Je pensais que la plupart des femmes redoutait de prendre du poids ?

- Tu crois que notre bébé est confortable ?

- Je crois qu'il est au paradis. Assura-t-il en posant les mains sur son bas ventre.

- J'ai hâte de le sentir. Confia-t-elle.

- Combien de temps tu crois tenir ce discours-là ?

- Ne me laisse jamais changer de discours.

Elle se tourna vers lui et enroula les bras autour de son cou et esquissa un sourire.

- Tu sais qu'on pourrait connaître le sexe de notre bébé ? Interrogea-t-elle.

- Tu veux savoir ?

- Et toi ?

- Je crois que je veux attendre encore un peu.

- Pourquoi ?

- Pour m'éviter des insomnies. Confia-t-il.

Elle éclata de rire et posa son front contre son torse tandis qu'il glissait les mains sur ses reins.

- Imagine mon angoisse si c'est une fille.

- Quel est le problème avec une fille ?

- Je serais incapable de lui résister. Je l'imagine déjà, tes cheveux, tes yeux, ton nez et puis ces lèvres. Je suis à peu près sûre qu'elle aurait ta moue boudeuse.

- Alors tu voudrais un garçon ?

- Un garçon. Répéta-t-il. Il fera le mur pour aller fréquenter les Dora Milaje.

- Et c'est moi qui serais incapable de lui résister.

En relevant la tête vers lui, elle vit ses yeux vagues et il comprit qu'il s'imaginait déjà la scène dans sa tête.

La seizième semaine fut symbolisée par l'apparition de son ventre. Et Amélia rayonnait à chaque fois qu'elle voyait son reflet dans une surface réfléchissante, un miroir, une vitre, l'écran de télévision lorsqu'elle était éteinte. Sa bonne humeur était permanente. Ils ne l'avaient toujours pas annoncés à leurs amis, ils s'étaient mis d'accord pour le leur dire lorsqu'ils auront décidé de connaître le sexe du bébé.

Au-delà du changement physique et de sa bonne humeur, Amélia débordait d'enthousiasme et particulièrement lorsqu'il s'agissait de faire l'amour. Si durant les premiers temps sa libido avait été au plus bas, c'était maintenant l'inverse. Ils faisaient l'amour à n'importe quel moment de la journée, dans n'importe quelle pièce de la maison et ils étaient loin de s'en plaindre.

Un soir, il sentit le corps d'Amélia se tendre sous ses doigts et il s'immobilisa immédiatement. Il roula sur le côté et s'appuya sur un coude pour l'observer. La peur de la blesser, elle ou le bébé était l'une de ses préoccupations principales. Il vit ses mains se poser sur son ventre arrondit et elle n'esquissa plus le moindre mouvement.

- Tu as mal ? Interrogea-t-il.

La panique était presque audible dans sa voix et l'absence de réponse de sa compagne ne fit qu'accroitre sa panique. Déjà il tendait la main vers la table de nuit pour contacter un médecin mais elle l'arrêta en saisissant son poignet.

- Je crois que je l'ai senti. Murmura-t-elle.

- Tu l'as senti bouger ?

Ses mains se posèrent à son tour sur son ventre, bien qu'il soit trop tôt pour qu'il puisse sentir ses coups de pieds, ce n'était plus qu'une question de temps pour qu'Amélia puisse le sentir. Ils patientèrent en silence quelques minutes avant que le visage de la jeune femme ne s'illumine à nouveau. Elle hocha la tête en regardant Bucky et ils échangèrent un sourire. Il se releva pour pencher la tête vers son ventre où il déposa un baiser.