Chapitre 42

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Depuis la naissance de leur fille, Tony et Pepper avaient pris l'habitude d'inviter de plus en plus régulièrement Amélia et les enfants. Si Pepper passait le plus clair de son temps avec les enfants, souvent, Tony et Amélia en profitaient pour se poser sur la terrasse.

- Expliquez-moi pourquoi Adelia ? Interrogea brusquement Tony.

- Pourquoi Morgan ?

- Pepper avait un oncle qui s'appelait Morgan. Pourquoi Adelia ?

- C'était l'idée de Bucky.

- Vous l'avez laissé décider des prénoms de votre fille sans broncher ? Étonnant.

- On était d'accord tous deux. Maugréa la jeune femme en lui lançant un regard noir.

- Il n'était pas plus d'accord que vous ?

- Absolument pas.

« Bucky adorait sentir sa fille donner des coups de pieds. Souvent, il posait les deux mains sur le ventre arrondit de sa femme et attendait patiemment que sa fille ne se fasse remarquer. Quand il ressentait un coup contre sa paume, un tendre sourire élargissait des lèvres.

- J'ai fait ma liste de prénom. Annonça-t-il.

Amélia lâcha le livre qu'elle lisait et lui lança un regard interrogateur, s'attendant à l'entendre énoncer mais au lieu de ça, il tira un papier de la poche de son jean et le lui tendit.

- Tu as fait ta liste sur un bout de papier froissé ? S'offusqua la future maman.

- Il est froissé parce que ça fait des semaines que je le traîne avec moi. Se défendit-il.

Mais elle était déjà occupée à parcourir les prénoms de sa liste pour lui offrir une réponse compréhensible. Au fur et à mesure qu'elle lisait, il la vit hausser et froncer les sourcils.

- Mary ? Susan ? Margaret ? Dorothy ? Énuméra-t-elle.

- Margaret Carter était une femme inspirante.

- Pourquoi pas Joséphine ? Comme Joséphine Baker.

- Parce que Adèle était beaucoup mieux.

- C'est toujours mieux que Frances.

- Et Eugénie ?

- C'est un très beau prénom. Se défendit-elle.

- Tout comme Dorothy.

- Bien sûr et on lui expliquera que son père était un grand fan du magicien d'Oz.

- Il n'y a rien de mal avec le magicien d'Oz. S'offusqua Bucky.

- Tu étais censé écrire des prénoms pour notre fille, par écrire le mien ! S'agaça-t-elle.

Il délaissa le ventre de son épouse pour se pencher vers elle. Malgré son agacement, elle ne le repoussa pas lorsqu'il déposa un baiser sur ses lèvres.

- Mais j'aime ton prénom. Susurra-t-il.

- Parfait, j'en suis ravie.

- J'adore ton prénom.

- Mais c'est mon prénom.

- Si ça avait été un garçon tu voulais l'appeler James.

- J'adore James.

- Mais c'est mon prénom. Fit-il remarquer.

- Mais un prénom que tu n'utilises pas, Bucky.

For Better Or WorseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant