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"J'suis dans l'Audi, dans le Quattro et Madame voudrait l'anneau"

Je tourne la tête pour faire face à un homme, qui me sourit. Ça a pas l'air d'être un arabe, plutôt un pur français.

-Euh, salut.

?: C'est quoi ton nom ?

Je fronce les sourcils. Pas terrible comme approche.

-Abir.

?: Beau prénom, moi c'est Steven.

-Super.

Steven: T'es toute seule ?

Je soupire, malgré mon ton froid, il a pas l'air de comprendre que j'veux pas parler avec lui.

-Non, j'attends mon amie.

Steven: Pourtant, ça fait au moins une dizaine de minutes que j't'observe et y'a aucune trace de ton amie.

Il commence vraiment à me souler.

-C'est ma faute si elle est en train de chier ?

Il hausse les sourcils et rigole.

Steven: T'as du caractère, j'aime ça.

-Ok mec.

Steven: Ça te dis pas on part d'ici ?

-Pour ?

Steven: J'vais pas te faire de dessin..

-J'comprends pas là.

Il commence à faire courir ses doigts sur mon bras, ce qui me fait frissonner de dégoût. Il me lance alors un grand sourire.

Steven: J'te fais tant d'effet que ça ?

Si tu savais.

Comme je ne réponds pas, il me saisit le poignet et me tire pour me rapprocher de lui.

Steven: Aller viens, on y va.

-Non.

Il fronce les sourcils et me met une gifle.

Steven: Je répète, on y va.

Il me tire de plus en plus alors que je me débats comme je peux, me faisant froncer les sourcils. J'suis à deux doigts de m'accrocher au comptoir avec les dents, ou peut-être de le mordre, je sais pas trop.

?: Tu lèves la main sur qui là ?

Il regarde par dessus mon épaule et je l'aperçois déglutir. Je me retourne à mon tour pour faire face à un torse musclé.

Je lève la tête, les sourcils toujours froncés et fais face à Walid. Il me suit ou quoi ?

Steven: Tu veux quoi toi ?

Walid: Lâche la.

Steven: Et si j'veux pas, tu vas faire quoi ?

Walid soupire avant de lui décrocher un coup dans la mâchoire. Steven tombe directement au sol.

-Wow..

Cette fois-ci, c'est au tour de Walid de me prendre par le poignet. Il m'emmène dehors, où le froid se fait ressentir.

-Putain il caille.

Walid: Sois plutôt heureuse que j'ai été là au lieu d'te plaindre.

-J'm'en sortais très bien toute seule hein.

Il esquisse un sourire moqueur et ricane.

𝐆𝐑𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 | MaesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant