𝐆𝐑𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 | Maes

23

« On va se détruire et s'aimer »

1 mois plus tard.

-Arrête de faire ça !

Je me relevais une nouvelle fois en soupirant, et m'installais de nouveau sur le canapé, mais il me repoussait fortement pour que je m'étale par terre, mort de rire.

-Walid !

Il en avait carrément les larmes aux yeux.

Walid: T'es tellement ma victime, c'est chaud !

Je lui lance un regard noir et lui saute dessus. Je m'enroule autour de lui tel un koala, et le serre de toutes mes forces.

Walid: Euh..tu fais quoi là ?

-Je t'empêche de respirer, ça se voit pas ?

Walid: Non, ça fait absolument rien. Aller, bouge de là, faut que j'aille pisser.

-Hors de question. J'suis comme ta deuxième peau maintenant. C'est avec moi ou pas du tout. Il soupire et se redresse.

Walid: Très bien, comme tu veux. Il se lève, tandis que je glisse peu à peu. T'es sure de vouloir m'accompagner jusqu'aux toilettes genre. Parce que tu pèses rien du tout là.

Je déglutis lorsque je rencontre ses yeux, et me laisse glisser par terre.

-Ouais, non, c'est bon en fait.

Il ricane et m'embrasse le front avant d'y aller.

La porte d'entrée claque pendant que je me rassois sur le canapé, enfin en paix. Mon frère arrive et s'assoit à côté de moi, les yeux dans le vide. Je le fixe, mais il a pas l'air de remarquer que je suis là.

-Samir ? Eh oh ? Je secoue ma main devant ses yeux, sans succès. Putain mais-

Samir: J'ai plaqué Amina.

Mes yeux s'écarquillent d'eux mêmes. Si je m'attendais à ça..

-Wow..pourquoi ?

Samir: J'accepte pas qu'elle te prenne en grippe comme ça.

-Oh..merci alors..

Walid revient et se couche à côté de moi en posant sa tête sur mes cuisses, après avoir salué mon frère.

Walid: Y a quoi ?

-Il a plaqué Amina.

Walid: La grosse pute qui t'as fait virer là. Je grimace face à son manque de tact.

-Ouais voila, elle..

Walid: Elle mérite de finir seule celle-là t'façon. T'as bien fait Samir.

Mon frère lui répond par un léger sourire, avant de filer dans sa chambre. On le regarde partir en silence.

Walid: Aïe, j'ai dit un truc qu'il fallait pas ?

-Non non, t'as dit juste ce qu'il fallait. Il est en train de se réveiller là. Quand il va voir que c'est vraiment une mauvaise personne, il se rendra compte qu'il a bien fait.

Walid: Ouais, t'as raison. Bon, il se redresse, j'vais y aller, faut que j'passe chez ma mère.

-D'accord. Passe lui le bonjour de ma part hein.

Walid: T'inquiète. On s'fait un ciné ce soir ?

-Ouais, j'commence tard demain, t'as de la chance.