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« Chica veut plus qu'une balade, mais y a trop d'bitch qui m'collent après »

1 mois plus tard.

Un sourire orne mon visage lorsque je vois la porte s'ouvrir. Je ne compte même plus les minutes depuis que je suis postée devant l'entrée du studio.

Les épaules de Walid s'affaissent quand il me voit, et il me fonce limite dessus, en se confondant en excuses.

Walid: J'suis désolé, wallah ils me lâchaient pas wesh.

Je pose mes mains sur ses deux joues, le forçant à me regarder dans les yeux.

-Eh, calme toi, c'est pas grave.

Il soupire et me prend la main pour marcher.

Walid: T'es là depuis longtemps ?

-Hum..un peu ?

Walid: Merde..j'avais peur que tu sois partie en plus. Parce que je sais qu'on avait dit 16h30, et là il est limite 17h30.

-T'inquiète, on avait rien de prévu de toute façon, hein ?

Walid: Ouais mais même.

Je l'arrête et plaque mes lèvres sur les siennes. Il saisit mes hanches tandis que j'enroule mes bras autour de son cou. Sa langue franchit la barrière de mes lèvres, puis il me mord la lèvre inférieure avant de me relâcher. Putain heureusement qu'il y avait personne. Je m'attendais pas à un bisou de compétition moi !

Walid: Bon aller, on y va avant que j'ai envie d'te faire des bébés là.

Je pouffe de rire et saisis la main qu'il me tend. On marche jusqu'aux Beaudottes et montons directement chez moi. Depuis trois jours, Walid enchaîne les séances de studios, et vu que j'ai enfin ma semaine de vacances avec la fac, et toujours pas de boulot en vue, je peux venir le chercher. De base, je trouvais que c'était mieux qu'il se repose etc., mais il m'a dit qu'il préférait se reposer avec moi ou ne pas se reposer du tout. Alors je passe le chercher lorsqu'il me le demande, et on finit par manger devant un film ou une série. Mais en général, ça dure pas non plus trop longtemps vu que mon père rentre tôt. C'est pas que j'assume pas Walid, loin de là, c'est juste que ça fait peu de temps qu'on est ensemble en vrai, donc je sais pas..

Lorsque j'ouvre la porte, il fonce comme une fusée jusqu'à ma cuisine. Je le rejoins, un sourire amusé sur les lèvres et m'adosse à l'encadrement de la porte.

-Ça va, j'te dérange pas là ?

Il sort la tête du placard, la bouche pleine de gâteau.

Walid: J'vois pas d'quoi tu parles.

Sa phrase me fait esquisser une grimace de dégoût.

-Finis ta bouche avant de parler, on te l'a jamais appris ?

Il finit de mâcher et avale toute sa nourriture, avant de me sourire.

-Voilà qui est mieux.

Il roule des yeux.

𝐆𝐑𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 | MaesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant