Chapitre trente-deux

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PDV Harry


Ça fait longtemps que je n'ai pas aussi bien dormi, bien que j'aie dû partager mon lit avec une autre personne. Je n'ai même pas envie d'ouvrir les yeux même si je sens tranquillement le sommeil me quitter. Je sens le souffle de Louis chatouiller mon épaule, signe qu'il est près de moi et ça suffit à m'apaiser. Sentir sa présence à mes côtés est agréable et je veux simplement rester au lit avec lui. Je me tourne sur le flanc vers le côté de Louis, me rapprochant ainsi de lui. J'écoute attentivement le bruit dans la pièce et à entendre sa respiration lente et régulière, je devine qu'il est encore paisiblement endormi. J'ouvre les paupières, voulant en profiter pour l'observer un peu. Je découvre qu'il est couché sur le ventre, son visage enfoui dans l'oreiller, tourné vers moi. Il est beau. Vraiment beau. J'ai envie de passer mes doigts dans ses cheveux pour dégager son visage, mais je me retiens, ne voulant pas le réveiller. Mon regard glisse le long de son corps, découvert de toute couverture, et remarque à ce moment que le t-shirt que je lui ai passé est remonté, laissant voir une partie de son dos. Je descends un peu plus, tombant sur ses fesses parfaitement rebondies. Je me mords la lèvre, des idées légèrement indécentes traversant mon esprit. Je dois me retenir pour ne pas poser mes mains sur lui. C'est également à ce moment que les souvenirs de la veille me reviennent en mémoire. Plus précisément sur le baiser échangé lors de notre arrivée ici. J'en avais eu envie toute la soirée et j'avais bien compris que lui aussi. Malheureusement, on s'est fait couper dans notre élan et j'ai bien vu que malgré son envie, Louis était fatigué. Je dois avouer que j'ai dû prendre sur moi. Je le désirais tellement que ça a été une torture de l'avoir toute la nuit contre moi sans que je puisse me laisser aller à mes envies. Et là, me réveiller avec une telle vision... Ça n'arrange rien. L'envie de goûter sa peau me démange et rapidement mon corps réagit à toutes ses pensées qui fusent dans mon esprit.

Louis est endormi à côté de moi et je bande. Je pourrais très bien tenter de penser à autre chose, dans l'espoir que ça passe, mais je suis foutu, je le sais. Je ne vais pas non plus le réveiller et lui demander s'il a envie d'expérimenter. Ce serait bien trop connard de ma part. Il ne me reste plus qu'une seule solution.

Je me lève doucement, essayant d'être le plus silencieux possible. Je quitte la chambre et me dirige directement dans la pièce à côté, la salle de bain. Je m'adosse contre la porte, puis baisse les yeux sur la bosse qui déforme mon sous-vêtement. Je me sens un peu con de faire ça avec Louis juste à côté, mais je dois calmer un peu les ardeurs de mon corps.

Je descends mon boxer, ma main revenant s'attarder sur mon membre. Instantanément, je ferme les yeux et des images de Louis défilent dans mon esprit. Je me remémore chaque petit détail de la veille qui m'a allumé. Sa façon de danser, son odeur, ces regards qu'il me lançait et ce baiser. Bordel, j'ai adoré ce moment. J'aurais presque frappé James pour nous avoir interrompus. Sa bouche contre la mienne, ces faibles gémissements qui lui échappaient, mes mains sur ses fesses. J'adore ses fesses. Ma main effectue de longs va-et-vient, au départ lent et qui s'accélère aux files des images qui apparaissent sous mes paupières. J'ai terriblement envie de Louis, il n'y a plus aucun doute sur ce fait. Je meurs d'envie de l'embrasser, de lécher, de toucher la moindre parcelle de son corps. Il a un corps magnifique et je m'en rends de plus en plus compte. Je resserre ma prise sur mon membre, un gémissement m'échappe. Je renverse légèrement la tête, mordant avec force ma lèvre inférieure. Ça fait légèrement mal à cause des coups de la veille, mais je m'en fiche. Je continue mes mouvements de va-et-vient, m'imaginant la main de Louis au lieu de la mienne. Je suis certain que malgré son peu d'expérience, il doit être doué. Dans tous les cas, je donnerais tout pour que Louis me touche à cet instant et tout le temps d'ailleurs. Son corps contre le mien, un pur délice. Et ses gémissements. Qu'est-ce que j'adore ce son ! Mon pouce s'attarde sur mon gland, tournant autour de celui-ci. Un nouveau gémissement. Je sens que mes jambes vont me lâcher, mais je continue. Je vais plus vite, plus intensément. Tout ce que je veux, c'est jouir. Je serre les dents, mes mouvements sont désordonnés et il n'y a que Louis dans ma tête. Ses lèvres, ses délicieuses lèvres. Son regard si communicatif. Sa langue à la fois timide, mais sauvage. Et ses mains. Ses mains dans mes cheveux, sur moi, partout. Quelques coups supplémentaires et je jouis, un râle de plaisir raisonnant en même temps dans la pièce.

Descente aux enfersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant