☽ chapitre vingt-deux

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Gabriel vient à mes côtés et m'embrasse doucement.

Le souvenir du baiser de Jérémy me revient en tête. Mais je me concentre sur les paroles de Gabriel et arrête de penser à mon collègue.

– Y avait une fille qui te ressemblait dehors, j'ai cru c'était toi.

– Tu as du rêver, je mens.

Heureusement qu'il n'est pas aller la voir en la prenant pour moi. Sarah n'aurait pas compris qu'on la prenne pour quelqu'un d'autre. Mon copain non plus. Il aurait forcément remarqué nos différences minimes. De plus je ne voudrais pas qu'il l'apprenne par quelqu'un d'autre que moi. Je veux que cela soit moi qui lui annonce.

– On y va ? il demande.

– Oui.

Je me lève et après être allée chercher mes affaires, je dis au revoir à Xavier. Mon copain entoure mes épaules de son bras et nous sortons du restaurant. A ce moment là, Jérémy sort de sa voiture. Il lève la tête et nous voit. Son sourire habituel retombe comme le mien. Je lui fais un léger signe de main et il rentre dans le restaurant.

– Ça va ? me demande Gabriel.

Je me sens encore plus mal. Putain, j'ai horreur des personnes qui trompent leur copain et c'est ce que je viens de faire. Je ne regrette même pas de l'avoir embrassé parce que j'en avais envie, je regrette parce que j'ai trompé mon copain. 

– Oui, je dis en posant mes mains sur les siennes qui sont sur mes joues.

– On va passé une bonne soirée, il sourit puis m'embrasse.

Il veut approfondir notre baiser mais je m'écarte doucement. Quand je relève les yeux, je remarque que Jérémy nous regarde derrière les vitres du restaurant. Je baise les yeux, honteuse, et rejoins la voiture. 

Pendant tout le trajet, j'essaye de répondre un maximum au conducteur. Il est content de passer la soirée avec moi alors je m'efforce de ne pas penser à mon collègue. Il faut que j'oublie ce qu'il s'est passé. C'était juste un moment d'égarement. Je suis avec Gabriel est tout se passe bien alors je ne vais plus penser à Jérémy pour cette soirée. 

Nous arrivons ensuite dans un grand parking bondé de monde. Il n'a pas voulu me dire où nous allons et ce n'est qu'en sortant que j'aperçois la grande roue et tous les petits manèges autour : une fête foraine. 

– Contente ?

– Merci, merci, je dis toute contente en allant dans ses bras pour le remercier.

– Je savais que ça allait te faire plaisir. Allons manger, après on pourra tout vomir dans les montagnes russes.

Il lève les bras et pousse un cri comme on le ferai dans les manèges à sensations fortes. Nous rions et entrons dans la grande fête foraine.

Nous allons d'abord manger dans un petit snack. Nous prenons un sandwich pour deux car ils sont très grand et une bouteille de soda. Nous faisons ensuite un tour du parc pour voir les attractions et pour digérer un peu. 

– Tu veux commencer par quoi ? il me demande quand nous avons fait le tour du parc.

– La salle des miroirs, pour que tu te prennes toutes les vitres, je ris.

– C'est toi qui va devant, il me dit en nous redirigeant vers cette attraction.

– Rêve.

Arrivés devant l'attraction, il paye nos entrées et nous entrons. Je le pousse directement devant moi et il se prend directement une vitre en pleine tête. J'éclate de rire et pour se venger il me met devant. J'avance un peu et réussis à ne pas me prendre de vitre transparente en tendant mes bras devant. Plusieurs minutes de rire, de cassage de gueule et de glissade plus tard, nous sommes sortis – cependant avec quelques bosses.

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