☽ chapitre onze

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Ce matin, le réveil indique huit heures dix-huit. Je souffle en m'enroulant dans la couette. Pourquoi je me réveille à cette heure là le week-end alors qu'en semaine je pourrais dormir jusqu'à midi ? Je décide quand même de me lever, je sais très bien que je ne pourrais pas me rendormir, alors autant faire quelque chose et de productif si possible.

Je me lève donc un peu à contre cœur. Je commence par refaire mon lit et ouvre la fenêtre pour aérer la pièce. Je ferme ensuite la porte et me dirige vers la salle de bain où après avoir mis une bonne musique je me douche longuement. Je ressors la peau rougit à cause de la chaleur de l'eau qui a coulé sur mon corps. J'enroule mon corps dans une serviette propre et l'enduit de crème lorsqu'il est sec. J'en profite même pour me faire un masque sur le visage. Je range les quelques crèmes que j'ai utilisé puis en sors une autre.

Je mets de la crème sur ma cheville et remets mon attelle. Cette semaine j'ai essayé de ne pas trop marcher. J'ai toujours un peu mal, mais c'est seulement si je marche longtemps. C'est pourquoi, au restaurant, mon patron m'a laissé au bar toute la semaine, il a insisté pour ne pas que je me fasse plus mal en faisant plein d'aller-retour. Il m'a même interdit de venir travailler ce week-end pour que je repose ma cheville. Je suis sûre qu'il ne m'aurait même pas laisser rentrée dans le restaurant si je me pointais devant.

En attendant que mon masque pose j'allume une série sur ma télé et je me prépare un bol de céréales puis je m'installe dans mon canapé. Quand je n'arrive presque plus à ouvrir la bouche à cause de mon masque qui fige mon visage car il est sec, je me lève et vais le rincer. Je reviens ensuite dans mon canapé où je finis mon bol ainsi que mon épisode.

Je décide ensuite de me préparer. Ce soir, Gabriel m'amène au cinéma. Je m'habille donc d'un jean bleu clair mom avec des déchirures et d'un haut haut jaune pastel simple. Je me maquille aussi, étant lancée. Je mets un peu d'anti-cernes, un trait de crayon simple et un peu de mascara. J'attache ensuite mes cheveux blonds en deux tresses pour qu'ils ondulent quand je les aurais détachés.

Je range ensuite le bazar que j'ai fait et range également ma chambre. Je range mon bureau, refais les piles de vêtements de mon placard... Je passe ensuite l'aspirateur et le fais dans tout mon appartement. Je continue dans la salle de bain où je lave les miroirs, range les placards et fais du trie dans mes produits. J'avance jusqu'au salon et à la cuisine puis je continue dans l'entrée.

Mais lorsque je passe l'aspirateur sous mon meuble, je sens quelque chose qui gêne. J'éteins l'appareil et me mets à quatre pattes pour voir ce que c'est. Je découvre une lettre. Je la saisis et remarque qu'il y a marqué « pour Héloïse », l'écriture ressemble à celle de Vincent. En m'asseyant sur le canapé pour l'ouvrir, je me rappelle que c'est Juliette qui me l'avait donné lorsque j'étais allée la chercher à l'école la dernière fois. Je me rappelle l'avoir lancé car j'étais pressée, elle a dû s'envoler pour atterrir en dessous du meuble.

Je l'ouvre et en sortant ce qu'il y a dedans, je découvre deux papiers, je saisis le premier. Avant de déplier le papier, je me demande ce que peut contenir ces bouts de papier. Ils ont essayé de me parler lorsque j'habitais encore avec eux mais je n'ai jamais voulu les écouter. Je ne les écoutais même pas lorsque qu'ils me demandaient où j'allais quand je sortais de la maison. Je décide de déplier le premier, ne sachant pas à quoi m'attendre.

« J'espère que tu pourras obtenir les réponses que nous n'avons pas. Tu peux très bien ne pas aller les voir, tu fais ce que tu veux de cette adresse.

Nous sommes vraiment désolés, nous ne voulions pas que tu l'apprennes comme cela...

Tu restes quand même notre première fille, on t'aime fort.

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