༉ Chapitre 36.

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Visage illuminé

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Visage illuminé.

On arrive tous dans une grande et célèbre boîte de nuit de la ville avant d'accéder à notre carré vip à l'abris des regards avec un vigile. On s'installe tous sur la banquette rouge, Oli se place à côté de Wawad, Yanis en face de moi, à côté d'Angèle et le reste de l'équipe au loin. Yanis décide d'aller chercher la boisson au bar, il emmène alors Wawad, Roméo, Alice et Oli avec lui. Ce qu'il fait que je me retrouve seul avec Angèle sur le bout de la banquette, l'équipe est de l'autre côté alors un grand espace s'est placer entre elle et nous.

Je suis assez gêné d'être seul avec elle, car je ne sais pas vraiment comment agir depuis ce fameux soir... Je décide de regarder mon téléphone et de m'effacer pour éviter de placer un malaise entre nous. Ce moment fût rapide car le groupe partis au bar revient avec les nombreux alcools ainsi que des petites bouteilles en verre de coca pour Oli, Wawad et moi. Ils nous rejoignent avant de trinquer à cette soirée.

Ça fait bien deux heures que l'ont s'amuse tous ensemble à danser, chanter et boire. Angèle reste encore à l'écart, elle nous a pas adresser un mot depuis qu'on est arrivé, elle reste dans son coin à s'amuser avec Alice.

[PDV ANGÈLE.]
Je m'amuse tranquillement dans mon coin avec Alice, on retrouve cette complicité qui c'était tassé au fil du temps avec le travail, même si on ne l'a jamais réellement perdu.

Moi : Loutre, je vais sur la terrasse je me sens pas trop bien.

Alice : Tu veux que je viennes ?

Moi : Non t'inquiète pas ça va aller, reste là, profite d'être avec tes idoles ! Dis-je en lui lançant un petit clin d'œil.

Je me lève alors de la banquette en attrapant ma veste et me dirige vers l'escalier qui mène sur une grande terrasse ouverte sur les toits de la ville. Je m'avance jusqu'au bord et m'assois sur le banc dans un coin où il n'y a pas grand monde. J'inspire, expire et profite du calme de la nuit. Je fixe le ciel étoilé et les lumières de la ville sans réfléchir. Je me sens apaisé ce soir.
Soudain je ressens un souffle sur mon épaule gauche, je sursaute et me retourne quand je vois que c'est Bigflo.

Moi : Tu m'as fait peur.

Bigflo : Désolé, ça fait bien cinq minutes que je suis là.

Moi : Et tu faisais quoi depuis cinq minutes ?

Bigflo : Je t'observais, observais la ville.

Je me retourne face à la ville et soupire. Pourquoi est-ce qu'il est là ? Je sais bien que j'ai accepté de leur laisser une chance mais, il commence à être un peu beaucoup sur mon dos.

Bigflo : Ça me rappelle cette nuit...

Je me retourne une nouvelle fois vers lui et le dévisage. J'observe son visage éclairé par le lampadaire qui est juste en face de la terrasse, la lumière de celui-ci éclaire la moitié de son visage. Je ne réponds pas et me retourne sur la ville, mes deux mains enlacer ensemble.

Bigflo : Cette douce nuit à l'hôtel de Genève... Cette douce nuit où nous avions admiré les étoiles, c'était si beau, si magique de passer ce moment ensemble.

Je ne dis rien, ne lui réponds pas, j'écoute.

Bigflo : Angèle, comment te dire... Tu es une fille extraordinaire, depuis le premier jour où je t'ai vu, ce moment en live, tu m'as marqué et tu es rester dans ma tête. Depuis deux ans, je n'arrive à t'oublier, tu es et tu resteras dans ma tête à tout jamais. Je ne sais ce qui nous relie mais je sais que c'est fort. Même si la haine est là, il y a autre chose qui peut sûrement dépasser cette haine et la faire disparaître.

C'est beau... Putain c'est beau ce qu'il dit. Mais pourquoi ?

Moi : Bigflo, qu'est-ce que tu cherches à me dire ? Va droit au but car je ne comprends pas.

Bigflo : Ah non, nous le TFC on va dans le but, pas droit au but comme les marseillais !

Je rigole en amenant avec moi son rire, c'était si beau, il a tout casser avec son foot là ! En plus pour Marseille.

Bigflo : Non sérieusement Angèle, tu me pla...

Yanis : Et vous faites quoi ici vous deux ? Dit-il en passant son bras autour de mon cou pour le poser sur mes épaules.

Je souffle, Bigflo avait l'air calme et apaisé, il voulait me parler et ce con de Yanis est arrivé. C'était quand même important cette conversation, enfin tout du moins j'en avais l'impression...

Bigflo : Yanis... qu'est-ce que tu fais là ?

Oli : Frère, ça va ?

Bigflo : Tu peux dire à ton pote de bouger s'il te plait.

Oli : Ouais ouais, vient Yanis, y'a une meuf pour toi en bas. Dit-il en regardant son frère d'un air sérieux pour lui faire comprendre quelque chose.

Yanis se décroche de moi, enfin ! Je n'en pouvait plus il puait l'alcool jusqu'aux aisselles, et je me retrouve une nouvelle fois seule dans le petit coin de terrasse avec Bigflo. Je penses qu'on va pouvoir reprendre notre conversation mais il change tout d'un coup de sujet.

Bigflo : Sinon tu passes une bonne soirée ?

Moi : Ça va c'est cool.

Bigflo : Pourquoi t'es monter ici ?

Moi : Je réfléchis beaucoup, et là en l'occurrence trop. Alors je suis monter pour prendre l'air.

Bigflo : Je vois, et alors ? Tu réussis a nous supporter ? Dit-il en laissant paraître un petit rire.

Moi : Oui ça va pour le moment. C'était cool le passage sur scène tout à l'heure ! Merci !

Bigflo : Ah mais, on y est pour rien, je savais même pas que tu devais monter, je t'ai aperçu sur la plate-forme et j'étais content de te voir !

Moi : Ah mais alors... Oh c'est pas grave ! Mais vous êtes quand même gentil je dois l'avouer.

Bigflo : Tu vois, je te l'avais dit ! Et pourquoi tu nous déteste alors ? Et ne me dis pas que cette fois-ci tu ne sais pas !

Moi : Tu es sûr de vouloir savoir ?

Bigflo : Certain.

Moi : Tu ne comprendrais pas...

Mon rappeur détesté - Vol.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant