༉ Chapitre 39.

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Le retour

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Le retour.

5:34.

Mon réveil sonne, je grogne face à cette nuit très agité et je réalise que je n'ai dormis que deux heures. J'éteins mon réveil et remarque qu'il est cinq heures quarante du matin, c'est beaucoup trop tôt mais je n'ai pas le choix de me lever, tout du moins m'assoir et fixer la route car en ce moment je me sens pas très bien sur la route. Je suis malade. J'attrape mon jogging noir dans ma valise et l'enfile pour ensuite déverrouiller ma porte si jamais quelqu'un voulait venir me voir. Je reste assise sur mon lit en attendant le départ. Je suis sur instagram, je like quelques postes de mes comptes fans et réponds à certains messages de mes amies ainsi qu'à des fans a qui j'ai déjà accepté leurs demandes. Certains me demande si je fais des photos après ou avant mes concerts, d'autres me disent qu'ils m'ont vus à des festivals et d'autres m'envoient du love. Ils sont adorable mes fans, je n'aime dire ce mot. Il faut que je trouve un nom de fanbase car ça ne va plus là.

Mon ventre se met à gargouiller alors je me lève et me dirige dans la cuisine qui est face à l'entrée du bus. Je me sert un bol de miel pops et regarde l'heure. Cinq heures cinquante. Il me reste encore vingt-cinq minutes avant le départ, j'ai le temps de me poser dehors sur une des chaises qui se trouve toujours devant le bus. Personne n'est là, seul le chant des oiseaux et le lever du soleil m'accompagne en ce début d'été. Je commence à manger mes miels pops à l'aide d'une grosse cuillère tout en étant toujours sur instagram. Je met une story du ciel rosé, un ciel magnifique, avec le son de mon frère "Soleil". Je pose mon téléphone sur la table avant que Bigflo n'apparaisse soudainement et s'installe en face de moi.

Bigflo : Bonjour.

Moi : T'aimes me faire peur comme ça ?

Bigflo : Aha désolé, tu vas mieux ?

Moi : Je me sens mieux oui, et toi tu as bien dormi ?

Bigflo : Oh je n'ai pas dormis.

Moi : Pourquoi ?

Bigflo : Je voulais te voir avant que tu ne partes, alors j'ai veillé !

Moi : C'est gentil, mais t'aurais du dormir !

Bigflo : C'est assez compliqué entre nous n'est-ce pas...

Moi : Je confirme... Je ne sais ce qu'il se passe mais une chose est sûr c'est que tu ne me laisses pas indifférente.

Bigflo : Je le sais, tu me l'as dit hier soir. Et tu ne me
laisses pas indifférent non plus. Angèle... Dit-il en me prenant la main gauche.

Bigflo : Je ne vais tourner quatre ans autour de la pomme, et je vais te le dire directement. Tu me
plait. Ce baiser j'en avais envie et je ne regrette pas de l'avoir fait. J'ai des papillons dans le ventre et je sais que j'éprouve et je développe certains sentiments à peine naissant, enfin à peine... depuis deux ans maintenant.

Je suis très étonné de ses paroles, je ne sais pourquoi il me dit ça maintenant, pourquoi il me le dit mais je sais que mon ventre se tord en cinquante cette fois-ci. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui répondre ? Qu'est-ce que je ressens moi à mon tour ? Est-ce raisonnable de lui avoir laisser cette chance de les connaître ?

Warren sort tout juste du tourbus en ouvrant la porte bruyamment, je déplace ma main rapidement en quittant celle de Bigflo et continue à manger mes miels pops comme si de rien n'étais. Mais comme par hasard, je rougis. Warren me fait remarqué que nous partons dans à peine dix minutes et qu'il faut ranger la table et les chaises. Les horaires de départs doivent être respectés strictement car nous avons prévenus plusieurs stations service de notre passage avec des horaires fixes. Alors on ne peux être en retard, ni en avance. Je relève la tête vers Warren en lui faisant un signe de la tête. Je finis ma cuillère de miel pops et me lève pour lui passer mon bol qui va de suite ranger à l'intérieur. En attendant je commence à ranger les chaises, toujours dans le silence quand Bigflo décide de le briser.

Bigflo : Attends je vais t'aider !

Moi : C'est gentil.

Cinq minutes plus tard tout est ranger. Je décide de prendre Bigflo par la manche et je l'emmène a quelques mètres du tourbus qui vient juste de démarrer pour chauffer le moteur.

Moi : Écoute Bigflo, je ne sais comment...

Bigflo : Déjà appel moi Flo, car ça me stresse.

Moi : Flo, je ne sais quoi te dire car pour tout t'avouer, ce que je t'ai dis hier sur le toit était...

Je me stoppe et réfléchis si je dois lui avouer la vérité où lui mentir... Il me reste quatre minutes avant de partir. Alors je dois me décider maintenant.

Moi : Oh et puis merde.

Mon rappeur détesté - Vol.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant