༉ Chapitre 29.

335 41 7
                                    

Festival à gogo

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Festival à gogo.

Je suis en plein live instagram devant prêt de sept milles personnes en cette douce après-midi du mois de juin. Il fait grand soleil, super chaud mais c'est très agréable de fredonner quelques paroles de certains sons de mon album devant mon écran de téléphone.

J'aperçois au loin un bob jaune qui me tape à l'œil avant que je ne reconnaisse que c'est le bob chocolat de roméo. Il a des fans partout ce grand crocodile, même dans mon équipe. Je me reconcentre à nouveau sur mon live avant que le bob s'approche de plus en plus vers moi et que je ne reconnaisse en réalité mon frère. J'interrompt rapidement le live pour courir jusqu'à lui et l'enlacer fort. Il m'a quand même manqué ses cinq derniers jours.

Moi : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Roméo : Je viens te faire une surprise.

Moi : Mais tu n'as pas ton festival ce soir ?

Roméo : Si, celui-ci, avec toi.

Moi : Mais tu n'es pas au programme Rom...

Romeo : Mais ma petite sœur y est, et on va monter ensemble sur scène.

Je suis super contente d'entendre que mon frère a fait le déplacement jusqu'ici pour monter sur scène avec moi. Quand on a nos dates en même temps on essaie de se caler une partie pour pouvoir interpréter "Tout oublier" le feat qu'on a réalisé ensemble. Je vais donc voir avec mon équipe si c'est possible avant que je me rends compte que tout le monde avait déjà prévu le coup. Quel bande de cachotier ceux-là !

Moi : Et bien du coup j'ai arrêté le live en catastrophe.

Roméo : Rho t'inquiète, met une story.

Je m'exécute donc à l'idée de faire une story pour m'excuser d'avoir couper le live assez précipitamment.

On est tous installer dehors, autour d'une table pliante que le festival a gentiment installer pour notre confort en attendant mon passage. En attendant, bière fraîche et charcuterie de la région sont à la porter de tous avec en bruit de fond le passage des autres artistes invités à ce festival.

Alfred : Le public est chaud, ce soir ça va être l'éclate !

Alfred, est mon ingénieur son, on s'entend terriblement bien ensemble. Cet homme, au caractère très rockeur, me connaît depuis que je suis dans le berceau, c'était un ami proche de ma mère qui venait boire l'apéro pratiquement chaque soir quand tout allait encore bien entre ma mère et mon père. Mais depuis je ne le voyais plus autant, bien que quelques fois il venait quand même nous rendre visite.
Quand j'ai commencé à mettre en place mon équipe pour les éventuels concerts, j'ai directement pensé à lui, et j'ai décidé, sous son accord, qu'il serait mon ingénieur son pour toute mes tournées. Il a directement accepté mon offre, ce qui l'a enchanté car il adore la musique mais surtout le rock. C'est un vrai rockeur pur et dur cet homme.

Moi : Ça va être génial, j'ai tellement hâte de monter.

Alfred : Il reste encore Matmatah et L.E.J.

Je vais devoir attendre encore un peu avant de me préparer et me changer. J'empoigne une bouteille de bière toute dégoulinante d'eau avant de l'apporter à mes lèvres et d'en boire quelques gorgées pour me rafraîchir. J'attrape un peu de charcuterie pour me redonner le peu de force qu'il me manque pour la scène et je fini par me lever pour accompagné Alfred et Alice sur le côté droit de la scène pour qu'ils puissent profiter, et moi également, du passage de Matmatah. Alfred est un grand fan de ce groupe, alors il ne pouvait pour rien au monde raté ce passage.

On se dirige donc vers la scène en croisant pas mal de personnes qui bossent pour les différents artistes qu'il y a ici. Il fait encore jour, et il est encore tôt alors les artistes de ce soir ne sont pas encore tous présent. On arrive sur le côté de la scène pour apercevoir le groupe, je commence à faire quelques vidéos de leur passage pour ensuite les poster dans ma story instagram avant que je me fasse hurler dessus par quelques fans qui sont non loin de moi. La seule distance qui nous sépare a l'aide des grandes barrières de fer est d'environ dix mètres. Je décide de me déplacer vers le groupe de fille pour les faire taire et éviter que cela fasse un attroupement derrière elles.

Cristina : Je t'aime trop Angèle !

Ophélie : On peut faire une photo avec toi ?

J'accepte bien que je suis extrême choquée de la violence à la quelle elles ont hurler mais je peux tout à fait le comprendre leur réaction. J'empoigne l'un des téléphones de ses cinq filles avant de me décaler plus loin des barrières pour avoir tout le monde dans le cadre de l'appareil et je prend la photo. Je finis par leur rendre le téléphone sous des mercis et je retourne auprès d'Alice et Alfred.

On a bien profité du passage de Matmatah et du début des L.E.J, c'était vraiment cool mais il est temps pour nous de nous préparer assez rapidement car je passe sur scène dans moins de trente minutes. On retourne en marchant rapidement au point de rendez-vous où nous avons laisser le reste de l'équipe pour que je puisse me changer et m'équiper. Quand on arrive vers la grande table j'aperçois Lomepal. Ce gars je l'adore, c'est l'acolyte de mon frère dans le monde de la musique, il est à chaque fois en sa compagnie quand il est dans son studio, ce sont comme deux frères ses deux là. D'ailleurs ils ont fait des feats ensemble qui sont vraiment bien !
Je cours en leur direction pour saluer Lomepal en l'enlaçant et je me dirige dans ma loge pour enfiler un jogging assez moulant noir, ainsi qu'un débardeur croc top orange fluo avec une bande blanche et noire sur le devant. Je refait rapidement ma queue de cheval en plaquant mes cheveux avant de m'assoir pour me faire maquiller en moins de dix minutes.

Je suis sur l'arrière scène, à gauche de celle-ci. Le stresse ne fait que de monter et ma boule au ventre ne fait que de grossir. Je suis en pleine concentration et relaxation pour éviter que mes crises d'angoisse ne prennent le dessus. J'ai beau avoir fait maintenant plus de dix scènes dans de gros festivals, j'ai et j'aurais toujours ce trac et se stresse avant de monter. Je relâche toute la pression et me dirige en courant sur cette grande scène en long et en large à l'annonce de mon nom. Alfred est au loin dans sa petite cabane, comme je l'appelle, en face de la scène pour gérer le son. Il est accompagné de mon ingénieur lumière, qui lui règle l'intensité ainsi que le déplacement de chaques lumières sur la scène, sur moi et sur le public. Actuellement je suis entrain de remercier le public d'être là avant même d'avoir commencé à chanter.

Au lancement de la musique de mon tout premier morceau "La thune" de mon album, je commence à prendre mes marques sur cette scène, qui est différente des autres. J'essaie d'occuper au maximum l'espace avec mes trois danseurs et je commence à chanter les premières paroles sous le regard étoilé de ma loutre qui se tient juste devant la scène et le public, à prendre ses photos.

Mon passage se termine sous les applaudissements et les hurlements du public. Qu'est-ce que j'aime ce contact avec le public, les personnes qui font vivre ma passion, cette joie sur leurs visages, ses étoiles dans leurs yeux mais aussi parfois quelques larmes de joies... Être artiste, est le meilleur métier au monde selon moi. Et je suis fière de faire partie de ce monde, et de continuer à faire vivre cette pépite dans ce monde... La musique.

Mon rappeur détesté - Vol.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant