Mardi 18 décembre - 02h07
Supermarket parking.
▶Point de vue de Roy Galon.
-Tu te fous de ma gueule ? Dis-je en serrant les dents, agacé par cet escroc de mes deux... Je te donne seulement cinq cent.
-Écoutes, dit ce profiteur en avançant vers moi, c'est à prendre ou à laisser. Huit cent.
Je serrai les dents, sortis mon téléphone rageusement et en extirpa les huit putains de billets avant de les tendre à ce connard qui avait un sourire que je rêvai d'enlever de son visage.
-C'était un plaisir de faire affaire avec toi. Dit-il en comptant ses billets.
Il me tendit mon petit paquet et je partis en direction de ma voiture garée un peu plus loin. J'ouvris la voiture et m'assis sur le siège conducteur. J'enlevai ma capuche noir avant d'ouvrir le paquet que m'avait tendu ce connard.
-Très bien... Souriai-je en prenant la carte au fond avant de lire ce qui était écris dessus : «Roy Galon ; nationalité : anglais ; âge : 18 ans. Etc...»
Avec cette carte d'identité, je peux rejoindre le lycée de mon petit trésor, Mel. Et qui dit Mel, dit aussi cette Maya...
-On se revoit bientôt ma belle, dis-je en souriant tout en sortant de ce parking désert.
***
Mardi 18 décembre - 12h09
Lycée.
▶ Point de vue de Maya Miller.
-Putain John ! Dit Ahsley en lui secouant l'épaule. Mais qu'est-ce que vous avez Sonia et toi bon sang ?
Je sirotai paisiblement mon jus de fruit mais me regard divagua vers John et Sonia. Depuis ce matin, ces deux semblent exténués... Et à présent, ils sont là, la tête posée sur leurs deux bras reposant sur la table...
Soudain, Ashley me donna un coup de coude avant de se pencher vers moi pour me murmurer quelque chose.
-Tu crois qu'ils ont baisé ? Me demanda t-elle en dardant un regard discret sur nos deux marmottes du jour...
Je m'étouffai à cette question si soudaine et les têtes de nos deux amis se levèrent vers notre direction.
Ahsley et moi rirâmes en coeur tandis qu'eux fronçaient les sourcils avant de reposer leurs têtes sur leurs bras croisés sur la table de la cantine.
-Allez vous faire foutre toutes les deux. Dit Sonia sans relever la tête.
VOUS LISEZ
Without Limits ?
Romance"Mais le bonheur comme la souffrance connaît une limite... Et se fut avec la même souffrance que l'on ressentait lorsque l'on vous arrache ce que vous avez de plus précieux au monde, ce que vous avez pour vous maintenir en vie... Que les portes se r...
